Frederick William Faber
(ne le
a Calverley,
Yorkshire
- mort le
a
Londres
), est un
poete
et
theologien
britannique, converti au
catholicisme
; il devient membre de la
congregation de l'Oratoire
. Il est le fondateur de l'
Oratoire de Londres
(
Brompton Oratory
).
Une grande partie de son enfance se passe dans le
Westmorland
. Il etudie ensuite a
Harrow
et au
Balliol College
d'
Oxford
. Il obtient une bourse en 1835, et devient membre du prestigieux
University College
d'Oxford. Ses redactions poetiques le conduisent a l'obtention du
prix Newdigate
, pour un poeme concernant les Chevaliers de Saint John (
≪
The Knights of St John
≫
), obtenant les eloges de
John Keble
. Il se lie d'amitie avec
Dean Stanley
et Roundell Palmer.
En
, il est elu
≪
Fellow
≫
de la
≪
National Scholars Foundation
≫
. Entre-temps, apres avoir rejete la theologie
calviniste
, il devient l'un des partisans de
John Henry Newman
, principal leader du
Mouvement d'Oxford
. En 1841, apres un voyage sur le
continent
, il ecrit un roman :
≪
Sights and Thoughts in Foreign Churches and among Foreign Peoples
≫
(publie en 1842). Il devient
pretre
d'
Elton
dans le
Cambridgeshire
. Cependant il retourne sur le continent afin d'observer les methodes de l'
Eglise catholique romaine
, et se
convertit
au
catholicisme
apres plusieurs annees de lutte et de conflit interieur en
.
Il fonde une communaute religieuse dans Cotton Hall, appelee "Wilfridians", mais qui fusionne avec la
congregation de l'Oratoire
, dont John Henry Newman est le superieur. Celui-ci decide de la fondation d'un deuxieme Oratoire a Londres, apres celui de
Birmingham
. Il aura pour superieur Frederick William Faber, qui le dirige jusqu'a sa mort. Il continue alors d'ecrire des livres de theologies, ainsi que des
Vies
de saints ayant appartenu a la congregation de l'Oratoire
[
1
]
.
Frederick William Faber a souffert pendant des annees, developpant ce qui a finalement ete diagnostique comme une
nephrite chronique
(en)
, et qui devait s'averer fatale.
Frederick William est un poete et theologien britannique. Converti au catholicisme il rejoint le cardinal
John Henry Newman
dans la
congregation de l'Oratoire
[
2
]
,
[
3
]
.
- Dites de bonne paroles
≪ Les bonnes paroles sont la musique celeste de ce monde. C'est comme la voix d'un ange qui se serait fourvoye sur notre terre, et dont les accents immortels blesseraient suavement les cœurs, et deposeraient en nous quelque chose de la nature des anges.
De bonnes paroles peuvent remettre les affaires les plus embrouillees. En realite, un cœur inaccessible au pardon est un monstre assez rare. Presque tout le monde se lasse des querelles, meme les plus justes. Celles memes ou tous les torts sont d'un cote, et qui sont les plus difficiles a raccommoder, cedent avec le temps a des paroles conciliantes.
Toute querelle a probablement sa source dans un malentendu, et ne subsiste que par le silence qui perpetue la mesintelligence. Lorsqu'un malentendu a vecu plus d'un mois, on peut en general le regarder comme inguerissable par des explications qui ne font dans ce cas que multiplier les malentendus. Alors de bonnes paroles, dont on ne verra des fruits qu'a force de perseverance, sont notre esperance unique, mais certaine.
Elles n'expliquent rien, mais elles font mieux ; elles rendent l'explication inutile, et par la eviteront de rouvrir de vieilles plaies. Dans les circonstances que nous venons de citer, les bonnes paroles ont une vertu medicinale. Mais elles ont aussi leur vertu productive. Entre autres, elles donnent du Bonheur. ≫
? Frederick William Faber.
Conferences spirituelles
, Paris, Victor Retaux et Fils, 1893, p. 31-32.
Ses œuvres ont ete majoritairement traduits en francais par M.F. de Bernhardt (1834-1901) et propose par le libraire-editeur Ambroise Bray puis Retaux et Fils. Certaines versions ont ete traduites par l'abbe de Valette (1832-1889).
Faber etait un predicateur eloquent et un homme plein de charme et de caractere. Cependant son nom est principalement grave dans les memoires comme compositeur d’hymnes
[
4
]
.
Parmi ses plus connues :
- Faith of Our Fathers
/ Foi de nos Peres
- There’s a Wideness in God’s Mercy
/ Il y a une grandeur de la misericorde de Dieu
- The Greatness of God
/ La grandeur de Dieu
- The Will of God
/ L’œuvre de Dieu
- The Eternal Father
/ Le Pere eternel
- The God of my Childhood
/ Le Dieu de mon enfance
- Jesus is God
/ Jesus est Dieu
- The Pilgrims of the Night
/ Les pelerins de la nuit
- The Land beyond the Sea
/ La terre au-dela de la mer
- I was wandering and weary
/ J'etais errant et fatigue
- The Shadow of the Rock
/ L’ombre du rocher
En plus de nombreuses brochures et des traductions, Faber publia les ouvrages suivants :
- All for Jesus
/ Tout pour Jesus
- The Precious Blood
/ Le Precieux Sang
- Bethlehem
- The Blessed Sacrament
/ Le Saint-Sacrement
- The Creator and the Creature
/ Le Createur et la creature
- Growth of Holiness
/ La croissance de la saintete
- Spiritual Conferences
/ Conferences spirituelles
- The Foot of the Cross
(8 vols., London, 1853-1860). / Le pied de la Croix
Sur les autres projets Wikimedia :
- La Bonte, par le R. P. Faber,... Extrait des Conferences spirituelles
, A. Bray,
, 71
p.
(
ASIN
B001C9ZY2C
)
- (en)
Hymns Selected from Frederick William Faber
, Hardpress Publishing,
, 220
p.
(
ISBN
978-1313247139
)
- Le Createur et la Creature, ou, les Merveilles de l'Amour divin
, Nabu Press,
, 439
p.
(
ISBN
978-1274737489
)
- (en)
Spiritual Conferences
, Palala Press,
, 450
p.
(
ISBN
978-1341685538
)