Francois Lehideux

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Francois Lehideux , ne le a Paris et mort le dans la meme ville, est un industriel et homme politique francais .

Biographie [ modifier | modifier le code ]

Jeunesse [ modifier | modifier le code ]

Francois Lehideux est le troisieme [ a ] fils de Jacques Lehideux, banquier et administrateur de societes, et de Suzanne Simon-Loriere. Son pere est associe depuis 1902 de la Banque Lehideux et C ie [ 1 ] , fondee en 1842 par le grand-pere de Jacques et dirigee par le frere de ce dernier, Roger Lehideux , oncle de Francois, president de l'Union syndicale des banquiers de Paris et de la province et vice-president de la Confederation generale du patronat francais [ b ] . Elle est alors ≪ la principale banque catholique de Paris ≫ [ 2 ] . Sa mere est Suzanne Simon-Loriere, issue d'une famille possedant les Ets Marinoni, qui fabriquent des pieces d'imprimerie et dont Jacques Lehideux est administrateur en 1919 puis president en 1923.

Fils d'un pere ≪ profondement catholique ≫, Francois Lehideux est eleve dans l’enseignement prive, au college Sainte-Marie-de-Monceau . Il entre en 1921 a l' Ecole libre des sciences politiques et en sort diplome en 1924 [ 3 ] . Il suit aussi parallelement des etudes de lettres et de droit.

Il fait partie de 1922 a 1924 des ≪ Equipes sociales ≫, fondees en 1920 et animees par Robert Garric afin de constituer une elite sociale catholique chargee de ≪ former la population ouvriere ≫. Il rencontre, ≪ au rythme d’une soiree tous les dix jours, un groupe de jeunes ouvriers et employes qui appartenaient a un foyer gere par (l' Œuvre de l'hospitalite de nuit ), dont (son) pere etait administrateur [ 4 ]  ≫.

Apres son service militaire en 1924-25 comme aspirant dans la cavalerie, il est stagiaire dans le monde de la banque (a la Guarantree Trust a Paris, au Credit lyonnais ) avant de rejoindre la banque familiale. Il sejourne aux Etats-Unis en 1926-27, ou il travaille pour la banque Irving Trust   (en) ainsi qu'aux usines Ford a Detroit durant trois semaines, par curiosite, puis en URSS en 1928 [ 5 ] .

Parcours chez Renault [ modifier | modifier le code ]

Le 7 mai 1929, il epouse Francoise Renault, fille de Fernand Renault et niece de l'industriel de l'automobile Louis [ 6 ] . En juin 1930, il entre chez Renault comme adjoint du responsable de l'organisation de la livraison des voitures [ 7 ] . Louis Renault lui confie progressivement davantage de responsabilites. Il devient administrateur delegue en 1934 [ 8 ] . Lehideux aurait ete specialement charge de la lutte anti syndicale et anticommuniste au temps du Front populaire . Il aurait ainsi encourage ainsi, a partir de 1936, la creation au sein des usines Renault de groupements du Parti populaire francais (PPF) et du Parti social francais (PSF) et de syndicats chretiens, pour contrer l'influence et le pouvoir de la CGT . D'apres Laurent Dingli (historien et mari de la petite-fille de Louis Renault), qui s'appuie pour cela sur des archives privees de proches collaborateurs de Louis Renault [ 9 ] , celui-ci aurait cependant ete en desaccord avec la strategie de Francois Lehideux et contre l'implantation de ces mouvements au sein de l'usine dont il denoncait ≪ l'activite dangereuse et combative ≫ [ 10 ] . En novembre 1938, avec le prefet de police Langeron , Francois Lehideux fit evacuer les grevistes chez Renault au motif de ≪ rebellion ≫ [ 11 ] , [ 12 ] , [ 13 ] . Favorable a un ≪ lock-out ≫ , il ne reembauche pas des syndicalistes trop politises, afin de ≪ soustraire les ouvriers a l'action des meneurs ≫ [ 14 ] .

Il frequente des industriels comme Auguste Detœuf , des banquiers comme Jacques Barnaud de la Banque Worms , aspirant alors a un ≪ renouvellement des elites, et notamment a la promotion des technocrates ≫ [ 15 ] .

De son parcours chez Renault, Laurent Dingli dresse un bilan peu flatteur dans ses ouvrages, affirmant que Francois Lehideux se serait comporte en autocrate autoritaire lorsqu'il etait a la direction de l'usine.

Seconde Guerre mondiale : sous le gouvernement de Vichy [ modifier | modifier le code ]

En 1939, il est officier dans un regiment d'automitrailleuses, puis travaille dans l'equipe du ministre de l'Armement , Raoul Dautry .

Apres la signature de l'armistice en 1940 , Francois Lehideux devient en aout 1940 directeur du Comite d'organisation de l'automobile (COA), un organisme charge notamment d'aplanir les difficultes et les relations entre autorites allemandes et constructeurs automobiles francais.

Toutefois, le controle exerce par le COA est limite, puisque 85 % des commandes automobiles passees se font directement entre le GBK et les constructeurs automobiles francais.

Le marechal Petain nomme Francois Lehideux commissaire a la lutte contre le chomage en octobre, grace a ses relations avec Jacques Barnaud [ 8 ] , delegue a l'Equipement national en , en charge d'un plan d'equipement national echelonne sur dix ans, puis secretaire d'Etat a la Production industrielle, dans le gouvernement de l'amiral Francois Darlan du , succedant ainsi a Pierre Pucheu . Il concoit en 1941 avec d'autres jeunes technocrates comme Jacques Benoist-Mechin , Paul Marion , et Jacques Barnaud un vaste plan de reconstruction economique de la France qui serait integree a une economie continentale dirigee par l'Allemagne nazie. Ce ≪ Plan pour un ordre nouveau en France ≫ , approuve par Darlan et remis a Otto Abetz en avril 1941, evoque aussi la participation de la France a la ≪ defense de l'Europe ≫ , toujours aux cotes de l'Allemagne nazie [ 16 ] , [ 17 ] . Il est decore de la Francisque .

Il quitte le gouvernement au retour de Pierre Laval , le , et redevient directeur du COA jusqu’en 1944.

A la Liberation [ modifier | modifier le code ]

A la Liberation , Lehideux est arrete le , inculpe deux jours plus tard d’intelligence avec l’ennemi, emprisonne a la prison de la Sante, puis a Fresnes, le . Il est remis en liberte provisoire le [ 18 ] , [ 19 ] , [ 20 ] , [ 21 ] et beneficie d'un non-lieu de la Haute Cour de justice en , pour insuffisance de charges et faits de resistance [ 22 ] , [ 23 ] , [ 24 ]  : il avait en effet protege des membres de l' Organisation civile et militaire (OCM). Le capitaine Marc O'Neill , membre du reseau, avait demande sa liberation en 1944 aupres du ministre de l’Interieur Andre Le Troquer , pour l’aide que Francois Lehideux lui avait fournie en l’aidant a faire passer du materiel en zone libre . O'Neill a ete a Vichy un protege de Lehideux : ce dernier l'a fait entrer a la direction des Fabrications du secretariat d'Etat a la production industrielle puis a son cabinet avant de l'accueillir au COA apres novembre 1942. Lehideux lui a servi de boite aux lettres et de bailleur de fonds lorsqu'O'Neill a rejoint la resistance en novembre 1942 [ 25 ] , [ 26 ] .

Retour dans l'industrie [ modifier | modifier le code ]

Apres la guerre, Francois Lehideux devient membre du conseil d'administration de Ford SAF (Societe anonyme francaise, filiale de Ford), en septembre 1949 [ 27 ] . Lehideux, lorsqu'il presidait le COA, avait travaille avec Maurice Dollfus , P-DG de Ford-SAF et defendu les interets de cette firme [ 8 ] . Apres le depart a la retraite de Maurice Dollfus, il est president-directeur general de 1950 a 1953 [ 28 ] , ou il est charge de redresser les comptes et sans doute contenir les revendications du personnel, alors que Ford SAF connait des tensions sociales extremes, avec un bras de fer entre la direction et la CGT [ 29 ] . Il fait developper, sans en avertir les hauts dirigeants americains de la firme, un coupe de luxe a moteur V8, la Ford Comete , sans que le cahier des charges en ait ete fixe par la direction americaine de Ford. Lors d'un voyage en France, Henry Ford II decouvrira cette voiture avec surprise et agacement, d'autant que les premiers modeles n'ont meme pas le logo Ford [ 30 ] . Il marquera son appreciation pour la ligne de la voiture, mais il concevra une rancune tenace envers Lehideux pour l'avoir lancee sans l'approbation du siege et en depit de toute reflexion industrielle (lourde, chere a produire, pas assez puissante : 68ch SAE, concue dans l'esprit de Francois Lehideux pour servir le prestige de Ford France, elle se vendra mal et sera produite a seulement 2 200 exemplaires). Devant ce qu'il ressent comme une insubordination, Henry Ford II decide de se separer de sa filiale francaise, d'autant que sa mefiance a l'egard de la politique de la IV e Republique - avec un Parti communiste tres puissant generant des greves a repetition dans son usine - lui faisaient craindre une nationalisation. Il fait venir deux dirigeants de Dearborn, le siege de l'entreprise, charges de remettre de l'ordre dans les comptes car Henry Ford II veut mettre fin aux activites de sa filiale francaise de plus en plus deficitaire [ 30 ] . Francois Lehideux est remplace par Francis C. Reith [ 30 ] et l'usine de Poissy, les modeles de la gamme et ceux a venir seront vendus fin 1954 a bas prix a Simca , jeune constructeur francais alors en pleine expansion. Entre-temps, la Comete recevra un moteur plus puissant de 105ch pour tenter de relancer les ventes en janvier 1954, devenant ainsi la Comete Monte Carlo [ 30 ] . La voiture restera produite sous la marque Simca jusqu’au printemps 1955 et sa commercialisation finira dans la plus grande discretion en juillet de la meme annee, en ayant ecoule les stocks.

Apres son passage chez Ford S.A.F., Lehideux devint president-directeur general des Forges et ateliers de Commentry-Oissel ?  Georges Villiers , president du CNPF , en est l'un des administrateurs ? jusqu’a la fin des annees 1960 [ c ] . Il preside de 1959 a 1961 la societe Petro-Fouga [ d ] et est administrateur de l’entreprise de batiments et travaux publics THEG (Travaux hydrauliques et entreprise generale), entreprises toutes deux liees a Commentry-Oissel. Il est aussi administrateur de la societe de cimenterie Poliet & Chausson , du motoriste ABG, puis des etablissements Tunzini, integres a Saint-Gobain en 1965 [ e ] Ses activites debordent les frontieres francaises : il tente en 1957 de se lancer dans l’exploitation du petrole en Espagne, ou il devient vice-president de la societe ≪ Autopistas espanolas [ 31 ]  ≫.

Liaisons politiques apres 1958 [ modifier | modifier le code ]

Lehideux semble organiser des ≪ dejeuners ≫ a Paris. Georges Pompidou cite ainsi un ≪ dejeuner Lehideux ≫ auquel il participe en . C’est par Pompidou qu’il a pu rencontrer au moins a quatre reprises le general de Gaulle dans ses locaux de la rue de Solferino entre 1955 et 1958, pendant la ≪ traversee du desert ≫ du general [ 32 ] . Il signe en un appel de personnalites d'horizons divers (le general Zeller , Gabriel Marcel , Gilbert Grandval , Louis Massignon , Stanislas Fumet ) appelant a un ≪ gouvernement de salut public ≫ dirige par le general de Gaulle pour ≪ retablir entre les Allies les relations de confiance actuellement compromises ≫, retablir l'autorite de l'Etat, rebatir l'unite nationale, realiser une reforme des institutions et ≪ faire en sorte que la justice sociale devienne une realite ≫ [ 33 ] . Mais de 1959 a 1961, il n’est nomme que membre [ 28 ] du Conseil economique et social alors preside par Emile Roche [ f ] , peut-etre grace a Michel Debre [ 35 ] , [ g ] .

Activites associatives apres-guerre [ modifier | modifier le code ]

Lehideux est l'un des premiers membres francais du mouvement civique transnational ≪  Fraternite mondiale  ≫, fonde a Paris en lors d'un congres international, pour combattre notamment l'antisemitisme en Europe ; il est avec le syndicaliste Gaston Tessier l'un des deux Francais designes membres du comite provisoire du mouvement a la fin du congres [ 37 ] . Un journal francais le presente l'annee suivante comme president de la section francaise de Fraternite mondiale [ 38 ] . Il est ensuite l'un de ses ≪ parrains ≫ ( sponsor ) jusqu'en 1954-1955 [ 39 ] et est membre de sa section parisienne.

Il est membre de la section francaise de la Ligue europeenne de cooperation economique (LECE ou ELEC), en 1952-1953 [ 40 ] .

Il preside deux groupes de reflexion patronaux :

  1. Il est vice-president du Comite europeen pour le progres economique et social (CEPES) et president-fondateur en 1952 de son groupe francais ; il occupe cette fonction jusqu'en 1958-1959, puis est remplace par Jean-Edouard Senn mais reste membre du conseil d'administration jusqu'en 1966. Le CEPES, organisme de reflexion transnational proeuropeen, neoliberal et atlantiste, est ne sous les auspices de la fondation Ford et d'une organisation patronale americaine, le CED [ 41 ] , [ 42 ] , [ 43 ]  ;
  2. Il est l'un des vice-presidents en 1959 du Centre d'etudes politiques et civiques (CEPEC) [ 44 ] puis son president dans les annees 1970 . Il succede a l'industriel cotonnier Georges Laederich , qui a ete un vice-president du groupe francais du CEPES et l'un des principaux fondateurs du CEPEC.

Dernieres annees et defense de la memoire du Marechal Petain [ modifier | modifier le code ]

Il preside ensuite l' Association pour defendre la memoire du Marechal Petain (AMDP) a partir de 1984 et est l'objet de poursuites avec l'avocat Jacques Isorni a la suite de la parution dans Le Monde du d'un encart publicitaire intitule : ≪ Francais, vous avez la memoire courte [ 45 ] , [ 46 ]  ≫ : apres avoir ete condamne en premiere instance, condamnation confirmee par la cour d'appel de Paris et la Cour de cassation [ 47 ] , il s'adresse a la Cour europeenne des droits de l'homme , qui estime, dans un arret rendu le , que condamner une personne ayant presente sous un jour favorable les actions du marechal Petain constitue une violation du droit a la liberte d'expression, tel que defini par l' article 10 de la Convention europeenne des droits de l'homme . La CEDH condamne ainsi la France a verser a Lehideux et Isorni la somme de 100 000 francs [ 48 ] .

Famille [ modifier | modifier le code ]

Son fils Patrick epouse en 1964 la chanteuse Michele Arnaud . Sa fille Maitchou epouse Jacques-Alain de Sedouy .

Tombe de Francois Lehideux et de sa famille au cimetiere de Passy .

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

Notes [ modifier | modifier le code ]

  1. Les deux autres etant Hubert, l'aine (fonde de pouvoir puis co-gerant en 1927 de la banque Lehideux), et Michel, decede en 1918.
  2. Jean Garrigues confond l'oncle et le neveu dans Les patrons et la politique : 150 ans de liaisons dangereuses , Perrin, 2011 : ce n'est pas Francois Lehideux qui est administrateur du Credit lyonnais, mais son oncle Roger, depuis 1920. F. Lehideux n’est pas le gendre de Louis Renault, n’a jamais siege au conseil general de la CGPF, et n’est pas non plus president de l’Union francaise des banques (p. 121). De meme, Annie Lacroix-Riz presente faussement Francois Lehideux comme vice-president de la CGPF dans De Munich a Vichy: L'assassinat de la Troisieme Republique 1938-1940 , Armand Colin, 2008, et dans Le choix de la defaite: Les elites francaises dans les annees 1930 , Armand Colin, 2010. L'erreur consistant a presenter Francois Lehideux comme membre du conseil de la CGPF apparait aussi dans Georges Lefranc, Les organisations patronales en France: du passe au present , Payot, 1976, p. 63, Jean Magniadas, Le patronat , Messidor/editions sociales, 1991, p. 50
  3. Commentry-Oissel, fondee en 1919, est une firme d'importance moyenne, une societe anonyme au capital de 156 millions de francs dans les annees 1950 , puis de 5 340 000 francs nouveaux en 1961. Ses activites dans l’Allier sont touchees par la crise de la siderurgie : ses effectifs fondent de 311 ouvriers a 90 en 1968 ( Les villes du Massif central , Universite de Saint-Etienne, 1971, p.  305)
  4. La societe Petro-Fouga est constituee en 1958 pour la reprise de l’usine de Beziers des etablissements Fouga et Cie. Son capital est de 5 millions de francs. Elle est liquidee en 1962, entrainant le licenciement de plusieurs centaines d’ouvriers et les critiques de la gauche pour qui ≪ les credits apportes (par l’Etat) a des groupes financiers (comme Petro-Fouga) n’ont rien apporte a l’economie locale ≫ : cf. Economie et politique , 1964, p.  109, qui souligne que ≪ la Cour des comptes elle-meme s’est etonnee dans son rapport de la facilite avec laquelle elle encaissa un milliard et demi d’anciens francs de credit public avant de deposer le bilan en laissant un passif de 4 milliards pour un actif de 300 millions  ≫ et Raoul Balso, Les Ets Fouga de Beziers (1920-1966) , dans la Revue d'histoire des chemins de fer , 28-29/2003 (Georges Villiers et Emile Roche sont cites).
  5. Lehideux s’est lie a Bernard Tunzini en 1939, selon ses Memoires, alors qu’ils etaient tous deux officiers durant la ≪ drole de guerre ≫ ; Tunzini lui avait succede au commandement de son peloton du 3 e  regiment d’artillerie motorisee. Tunzini avait repris ses fonctions aux cotes de son pere durant l’occupation.
  6. Roche est egalement administrateur de Poliet et Chausson, Commentry-Oissel et de Petro-Fuga [ 34 ] .
  7. Lehideux est convie a une reception a l’Elysee avec les autres membres du Conseil economique et social en , et avec des grands noms du patronat prive, de l’acier, de la banque, de la chimie, de l’automobile, du textile,  etc. [ 36 ]  : Emmanuel de Vitry, Paul-Cavallier de Pont-a-Mousson, le baron Petiet, Francois et Jean-Pierre Peugeot, Francois Michelin, Raoul de Vitry, Marcel Boussac, Jean Prouvost, Charles Gillet,  etc.

References [ modifier | modifier le code ]

  1. Archives nationales du monde du travail, Banque Lehideux et Cie, 1842-1956 , Les Documents politiques, diplomatiques et financiers , mai 1927 , Archives commerciales de la France , 29 mars 1902 , Dossier de la Legion d'honneur de Jacques Lehideux dans la base Leonore , Dossier de la Legion d'honneur de Roger Lehideux (1862-1942) dans la base Leonore
  2. Lehideux 2001 , p.  29-30.
  3. Vincent Adoumie , Histoire de France : De la republique a l'Etat francais 1918-1944 , Hachette Education, ( ISBN   978-2-01-181885-0 , lire en ligne )
  4. Cf. ses memoires, Annales catholiques , 5 mai 1912 (son pere est tresorier de l'Œuvre). La ≪ foi heritee ≫ de Francois Lehideux ≪ se transforme et s’approfondit ≫ selon ses dires (postface de ses memoires, p.  460). Et a la fin de vie, il ecrit : ≪ J’essayai de rendre ma vie coherente avec cette foi (catholique). Si je n’y ai pas toujours reussi, j’ai toujours retrouve en celle-ci la lumiere de l’esperance. Mais, quoi qu’il en soit, si je m’efforcais, dans ma vie professionnelle et politique, de chercher dans ma foi le guide et le sens de mon action, ma foi restait, si j’ose dire, une valeur intime, une recherche faite dans le silence de ma conscience pour la determination de mon action ≫.
  5. Lehideux 2001 , p.  56-66.
  6. ≪  Mariages  ≫, Le Figaro ,‎ ( lire en ligne ) .
  7. Lehideux 2001 , p.  74.
  8. a b et c Patrick Fridenson, Dictionnaire historique des patrons francais , Flammarion, , p.422 .
  9. Laurent Dingli , ≪  Note de Louis Renault sur Francois Lehideux, 22 juillet 1940 et Note de Louis Renault a Francois Lehideux, juillet 1940 | Le site de Louis Renault  ≫, (consulte le )
  10. Laurent Dingli, ≪ Rejet de l'extreme droite et choix industriels. Une lettre inedite de Louis Renault a Francois Lehideux ≫, , site louisrenault.com, .
  11. Gilbert Hatry, "Louis Renault patron absolu" , Paris, Editions JCM,
  12. Chadeau, Louis Renault , Chapitre 5 sur 1936-1938
  13. Archives Renault carton 18
  14. Lehideux 2001 , p.  95-102.
  15. Lehideux 2001 , p.  86.
  16. Nicolas Weill, ≪  Francois Lehideux  ≫, Le Monde ,‎ ( lire en ligne Accès payant, consulte le ) .
  17. Olivier Dard, La synarchie. Le mythe du complot permanent , Perrin, coll. tempus, 2012, p.  148
  18. ≪  Mise en liberte provisoire de Francois Lehideux  ≫, L'Aurore ,‎ ( lire en ligne ) .
  19. ≪  Francois Lehideux en liberte  ≫, L'Humanite ,‎ ( lire en ligne ) .
  20. ≪  A Laennec, Francois Lehideux coule des jours paisibles  ≫, L'Humanite ,‎ ( lire en ligne ) .
  21. (Selon ses memoires, Lehideux aurait fait plusieurs infarctus et a ete hospitalise avant sa liberation : p. 457).
  22. Henry Coston , Dictionnaire de la politique francaise , t.  2 , 1972. Voir p.  297 ou sont enumerees les decisions de la Haute cour de justice relatives a l' epuration .
  23. Benedicte Vergez-Chaignon, Vichy en prison : les epures a Fresnes apres la Liberation , Gallimard, 2006.
  24. Lehideux 2001 , p.  480-481.
  25. Benedicte Vergez-Chaignon, Les vichysto-resistants de 1940 a nos jours , Perrin, 2008, pp. 522-526
  26. Lehideux 2001  : Lehideux l'aurait connu comme officier en 1939. O'Neill lui aurait fait savoir en 1941 qu'il s'ennuyait dans son poste au Maroc et qu'il souhaitait etre affecte a la direction des fabrications. Lehideux a obtenu de Pucheu sa mutation puis l'a propose en aout 1941 pour s'occuper du transport clandestin de materiel de guerre en zone libre. Il aurait ensuite aide O'Neill et cite des attestations de resistants, notamment d'O'Neill, et d'officiers britanniques (p. 400-414).
  27. ≪  Renseignements et avis financiers  ≫, Le Figaro ,‎ ( lire en ligne ) .
  28. a et b Biographie sur le site des Annales des mines .
  29. Jean-Louis Loubet, Nicolas Hatzfeld, ≪ Poissy : de la CGT a la CFT Histoire d'une usine atypique ≫, dans Vingtieme Siecle, Revue d'histoire , 2002/1, n° 73 : Lire en ligne
  30. a b c et d Paul Clement-Collin, ≪  Ford Comete et Monte Carlo : coupes meteoriques fabriques chez Facel  ≫, sur carjager.com , .
  31. Rafael Castro Balaguer, Genesis y transformacion de un modelo de inversion international: el capital frances en la Espana del siglo XX p.  146.
  32. Georges Pompidou, Lettres, notes et portraits, 1928-1974 , Robert Laffont, 2012, carnet du 7 au et note n o  58 ; Bernard Lachaise, ≪ Les visiteurs du general de Gaulle au 5 rue de Solferino au temps de la traversee du desert ≫, Espoir , n o  131, (en ligne sur le site charles-de-gaulle.org). Seules soixante personnes ont ete recues au moins quatre fois.
  33. Le Monde , ,
  34. Erling Bjol, La France devant l'Europe , Munksgaard, 1966, p.  335.
  35. Philippe Almeras, Vichy, Londres, Paris , Ed. Dualpha, 2002, p.  220.
  36. Jean-Paul Alexis, Au protocole du general de Gaulle , Perrin, 2010.
  37. Article extrait du New York Times , .
  38. Paris-presse, L’Intransigeant , 26 octobre 1951, p.  2
  39. archives.jdc.org, Lettre d'Emmanuel Monick, octobre 1952 , Ibid., 18 novembre 1953 , columbia.edu, Lettre de Paul-Henri Spaak, 1 er novembre 1954
  40. LECE , supplement a la publication n o  13, ≪ La reconstruction monetaire de l'Europe et sa contribution au progres economique et social ≫, p.  14 : il fait partie des ≪ participants de la section francaise de la LECE ≫ qui n'ont pas pu participer a la conference monetaire internationale de Bruxelles en .
  41. Collectif, L'Europe du patronat : de la guerre froide aux annees soixante : actes du colloque de Louvain-la-Neuve des 10 et , Peter Lang, 1993.
  42. Jean-Francois Colas, ≪ Patronat et reseaux d'influence : l'exemple de Georges-Rene Laederich, ou les ambiguites du neoliberalisme chretien ≫, dans Dominique Barjot , Olivier Dard , Frederic Fogacci et Jerome Grondeux (dir.), Histoire de l'Europe liberale. Liberaux et liberalisme en Europe, XVIII e - XXI e siecle , Nouveau monde editions , 2016, p.   276-271
  43. Fridenson 2010 , p.  423 (L'auteur ecrit faussement que Lehideux a fonde en 1952 le Centre europeen pour la politique economique et sociale (sic). Il a en fait fonde a la demande des Americains son groupe francais. C’est l’Italien Vittorio Valletta qui preside le CEPES a l'echelle europeenne.)
  44. Jean-Francois Colas, ≪ Patronat et reseaux d'influence : l'exemple de Georges-Rene Laederich, ou les ambiguites du neoliberalisme chretien ≫, op. cit., 2016, p.  274 : Il a frequente ses premiers diners et participe a une reunion de son bureau d'etudes le , pour une conference de l'amiral Gabriel Auphan sur les bases d'un redressement francais ( Les Dossiers du CEPEC , n o  2, p.  42).
  45. Presentation sur le site de l'ADMP.
  46. Le titre de l'encart fait reference a une phrase, restee celebre, de l'allocution du marechal Petain du .
  47. ≪ CEDH : trois arrets recents sur la liberte d'expression et d'information ≫ , sur le site de l' Observatoire europeen de l'audiovisuel .
  48. Publication de l'arret sur le site de l'ADMP.

Annexes [ modifier | modifier le code ]

Source primaire [ modifier | modifier le code ]

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

  • Laurent Dingli , Louis Renault , Paris, Flammarion, 2000.
  • Richard F. Kuisel , ≪  Vichy et les origines de la planification economique (1940-1946)  ≫, Le Mouvement social  : bulletin trimestriel de l'Institut francais d'histoire sociale , Les Editions ouvrieres , n o  98,‎ , p.  77-101 ( lire en ligne ) .
  • Collectif, Dictionnaire des patrons francais , Flammarion, 2010, p.   421-423
  • Who's who , 1971.

Liens externes [ modifier | modifier le code ]