한국   대만   중국   일본 
Federico Mompou ? Wikipedia Aller au contenu

Federico Mompou

Un article de Wikipedia, l'encyclopedie libre.
Federico Mompou
Biographie
Naissance
Deces
Sepulture
Nationalite
Formation
Activites
Fratrie
Josep Mompou ( en ) Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Carme Bravo ( en ) Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Instrument
Genre artistique
Distinctions
Archives conservees par

Frederic Mompou i Dencausse , ne le a Barcelone et mort le dans la meme ville, est un compositeur et pianiste espagnol .

Biographie [ modifier | modifier le code ]

Plaque sur la maison natale de Frederic Mompou (au n o  1 carrer de Fontrodona).

Frederic Mompou est ne a Barcelone le [ 1 ] , dans une Barcelone artistique et industrielle en pleine mutation, que ce soit en poesie ( Sagarra ), en architecture ( Gaudi ) ou en peinture ( Picasso , Miro ) [ 2 ] . Il etudie le piano a Barcelone, au conservatoire du Liceu avec le professeur Pedro (Pere) Serra [ 1 ] . Il donne son premier recital en 1908 [ 3 ] . C'est en 1909 , a la suite d'un concert donne par Gabriel Faure , qu'il decide de devenir compositeur [ 4 ] .

Formation [ modifier | modifier le code ]

Josep et Frederic Mompou en 1915.

Son premier contact avec les etudes musicales est difficile. En 1911, il arrive a Paris avec une lettre de recommandation d' Enrique Granados afin d'entrer au conservatoire, alors dirige par Gabriel Faure , afin d'etudier principalement la composition. Mais sa timidite le pousse a s'enfuir avant son tour. Il s'engage alors comme auditeur libre au conservatoire et assiste aux lecons de Louis Diemer (piano) et Emile Pessard (composition), qu'il juge trop formel et incapable de rendre possible son epanouissement [ 5 ] .

Il se presente ensuite a Isidor Philipp , qui le recommande a Ferdinand Motte-Lacroix, avec qui une amitie reciproque va s'etablir. Parallelement, il prend des lecons d' harmonie avec Marcel Samuel-Rousseau , mais, la encore, l'enseignement trop rigide le rebute et il decide de ne pas continuer dans cette direction [ 6 ] .

Premieres œuvres [ modifier | modifier le code ]

En 1913, le service militaire le contraint a rentrer a Barcelone, ou il reste jusqu'en 1920. C'est a cette periode qu'il compose ses premieres œuvres pour piano : Impresiones intimas , Cants Magics , Scenes d'Enfants , Pessebres , Suburbis , Fetes lointaines , Charmes , Trois variations et L'Hora grisa [ 1 ] et la premiere ≪ chanson et danse ≫. C'est egalement durant cette periode que ses idees esthetiques prennent forme. Il s'oppose au ≪ cerebralisme ≫ et cherche la clarte, le naturel, la sincerite et le depouillement. Il utilise beaucoup de quintes repetees au caractere primitiviste [ 7 ] .

1921 ? 1941, Paris [ modifier | modifier le code ]

Il revient a Paris en 1921, ou il donne sa premiere audition le 15 avril. Le jour suivant voit la publication d'un article enthousiaste d' Emile Vuillermoz [ 8 ] dans Le Temps . En 1923 , il s'installe a Paris ou il restera jusqu'en 1941 sans pour autant changer son mode de vie ni mener une existence mondaine. Il est cependant en relation avec la ≪ haute societe ≫ et des personnalites des arts et des lettres comme Paul Valery , dont il utilisera les textes dans certaines de ses compositions [ 9 ] , ou Heitor Villa-Lobos , Francis Poulenc et Darius Milhaud [ 10 ] .

Durant ce sejour, sa production se ralentit [ 11 ] , mais il compose neanmoins les Chansons et danses n o  1 a 4, les Preludes n o  1 a 6, Dialogues , Souvenirs de l'Exposition , Variations sur un theme de Chopin, Canconeta incerta , Trois comptines et Quatre melodies [ 1 ] .

1941 ? 1987, Barcelone [ modifier | modifier le code ]

Un couple, bras dessus, bras dessous, marche face à l'objectif. L'homme porte costume, chapeau et écharpe. La femme est tout sourire
Frederic Mompou et son epouse, la pianiste Carmen Bravo, a Barcelone en 1943.

En 1941, il retourne definitivement a Barcelone ou il termine son œuvre [ 1 ] a la suite d'une nouvelle periode de creation [ 12 ] liee notamment a sa rencontre avec la pianiste catalane Carmen Bravo [ 13 ] , qu'il epousera en 1957. En 1978, une hemorragie cerebrale le contraint a cesser de composer. En 1980, il recoit la Medaille d'or du merite des beaux-arts par le Ministere espagnol de l'Education, de la Culture et des Sports [ 14 ] .

Federico Mompou meurt le [ 15 ] a l'age de 94 ans. Son epouse meurt en 2007.

Musique et style [ modifier | modifier le code ]

Sa musique est principalement dediee au piano. Son ecriture parcimonieuse se situe a l'oppose de la musique grandiose de Richard Wagner , mais plutot dans les traces de Johannes Brahms et Cesar Franck [ 16 ] , et des nationalismes musicaux russes (comme Alexandre Scriabine qui fascinait Mompou [ 17 ] ) et espagnols (demarres par Felipe Pedrell , musicologue du folklore, puis repris par Enrique Granados , Manuel de Falla et Isaac Albeniz [ 18 ] ). Claude Debussy et ses dissonances [ 19 ] ainsi que Maurice Ravel [ 20 ] et Erik Satie [ 21 ] ont egalement eu une influence importante. Tout comme eux, il n'aime pas le developpement [ 22 ] et le remplissage. Cependant, il ≪ fuit le plus possible l'impressionnisme ≫ [ 23 ] , bien que ses pieces composees de 1914 a 1921 aient conduit Emile Vuillermoz a le surnommer ≪ le Debussy espagnol ≫ [ 24 ] .

Il ne se definit pas comme un compositeur, mais comme un musicien [ 11 ] . Il refuse la musique atonale et la musique serielle a la mode dans les annees 1940 et popularisees par Arnold Schonberg [ 25 ] . Au contraire, il compose une musique intimiste de maniere instinctive, avec comme ideal esthetique le critere de beaute [ 26 ] . Il se decrit egalement comme un ≪ primitif ≫, et n'hesite pas a supprimer les armatures et les barres de mesure [ 24 ] .

Roger Prevel dit de lui qu'il est ≪ sans doute le plus grand musicien espagnol depuis Manuel de Falla [ 27 ] . ≫ , et que sa musique est ≪ aussi coloree que reduite a l'essentiel [ 28 ] . ≫ Vladimir Jankelevitch quant a lui releve plusieurs points communs avec la musique de Deodat de Severac , en particulier la presence d' accords avec sixte ajoutee [ 29 ] ou le theme des paysages [ 30 ] . Sa musique joue beaucoup avec la resonance des harmoniques qui degagent les fondamentales [ 31 ] .

Les grands-parents maternels de Mompou, originaires de Tarbes , etaient fondeurs de cloches [ 32 ] . On retrouve dans son œuvre de nombreuses allusions a ce theme, comme dans ≪ La fontaine et la cloche ≫, ≪  Musica callada  ≫ (numeros 5, 8 et 9) ou encore dans le dernier ≪ charme ≫, ≪ Pour appeler la joie ≫ [ 33 ] .

Œuvre [ modifier | modifier le code ]

Piano [ modifier | modifier le code ]

Le piano de Mompou, expose au Musee de la Musique a Barcelone .

Impresiones intimas [ modifier | modifier le code ]

Les Impresiones intimas sont les premieres œuvres composees par Frederic Mompou, entre 1911 et 1914 [ 34 ] , lors de son premier sejour a Paris. Elles sont caracterisees par l'utilisation de la transposition pour eviter la monotonie [ 35 ] . On peut y distinguer l'influence d'Erik Satie, particulierement dans Secreto [ 24 ] .

La premiere, intitulee initialement Adeu (≪ Adieu ≫) a ete renommee Planys (≪ Plainte ≫), est composee d'un theme unique expose trois fois avec des variations, et ne comporte pas de barres de mesure , contrairement aux pieces suivante du meme recueil. Les trois pieces suivantes portent le meme nom et sont suivies de Pajaro triste (≪ Oiseau triste ≫), inspiree par l'histoire d'un chardonneret , La Barca (≪ La barque ≫), rappelant ≪ le balancement sans vehemence d'une embarcation [ 36 ]  ≫ selon Roger Prevel, puis Cuna (≪ Berceau ≫), une berceuse, Secreto , une danse obstinee, et finalement Gitano , qui est la seule piece du recueil a utiliser le folklore meridional, et est inspiree d'un accident de voiture sans gravite avec un vieil homme bon et resigne [ 37 ] .

Pessebres [ modifier | modifier le code ]

Les Pessebres (≪ Creches ≫), composees de 1914 a 1917 [ 34 ] , decrivent une tradition catalane semblable aux santons de Provence . Les trois pieces, constituees d'inflexions modales, sont assez homogenes. La ≪ Danse ≫, soutenue et vive, evoque un motif populaire, alors que le Pastor (≪ Berger ≫) est un personnage de la creche qui avance ≪ d'un pas mesure [vers] un lieu reposant. ≫ Finalement, l'≪ Ermitage ≫ est serein et contemplatif, laissant deviner des sons de cloches [ 38 ] .

Scenes d'enfants [ modifier | modifier le code ]

Mompou a compose les Scenes d’enfants entre 1915 et 1918 [ 34 ] pour ≪ eterniser ses promenades d'autrefois [ 39 ] . ≫ Reminiscences de chansons populaires catalanes, elles sont divisees en trois parties : ≪ Cris dans la rue ≫, ≪ Jeux sur la plage ≫ et ≪ Jeunes filles au jardin ≫ [ 40 ] , evoquant un monde ludique [ 41 ] .

Dans ≪ Cris dans la rue ≫, on retrouve trois themes populaires : un mouvement perpetuel rigoureux et obsedant, une chanson des rues et finalement une valse lente sur la melodie populaire Filla del Marxant . Jeux sur la plage I , II et III evoquent des appels et des balles lancees sur une plage. Finalement, ≪ Jeunes filles au jardin ≫, reprenant le theme Filla del Marxant , evoque un pas de danse en revant d'un prince charmant . Elle est inspiree par un souvenir de Mompou : une balade en montagne dans le lit d'un torrent. En haut du ravin, un mur, derriere lequel il imaginait l'existence du jardin et des jeunes filles. Plus tard, l'auteur decouvrira un jardin romantique du XIX e  siecle [ 42 ] .

Jeunes filles au Jardin , avec La Rue, le Guitariste et le vieux Cheval (extrait de Suburbis ) a ete enregistre en mars 1930 par Magda Tagliaferro . C'etait le premier disque consacre aux œuvres de Mompou (pour Gramophone P855). Plus tard, en 1935, Jeunes Filles au Jardin est l'objet d'une Cinephonie, realisee par Dimitri Kirsanoff . Les interpretes sont Magda Tagliaferro, piano, et Clotilde Sakharoff, danse.

Les Scenes d’enfants ont ete orchestrees en 1936 par Alexandre Tansman , ami fidele de Mompou. La piece Jeu a egalement ete transcrite pour violon par Joseph Szigeti et jouee par le Royal Ballet de Covent Garden [ 43 ] .

Suburbis [ modifier | modifier le code ]

Suburbis (1916-1917 [ 34 ] ), l'un des ouvrages les plus connus de Mompou, represente les faubourgs de Barcelone au debut du XX e siecle tout comme les Scenes d'enfants et est ecrit sans barres de mesure . El carrer, el Guitarrista i el Vell Cavall (≪ La rue, le guitariste et le vieux cheval ≫) est inspire par l'image et les sons d'un quartier ouvrier. Viennent ensuite les ≪  Gitanes  ≫ I et II , evoquant probablement ses amies gitanes la Fana et la Chatuncha [ 43 ]  ; puis La Cegueta (≪ La petite aveugle ≫) dont le theme est involontairement analogue a la danse Portant et Pila a Balco du Xiquet de Valls . Finalement, L'Home de l'Aristo (≪ L'Homme a l' ariston  ≫), evoque une sorte d' orgue de barbarie desaccorde joue par un mendiant lorsque Mompou etait adolescent, sur un rythme de habanera , danse populaire cubaine [ 44 ] .

Suburbis a ete orchestre en 1936 par Manuel Rosenthal , a la suite d'un recital donne par Magda Tagliaferro [ 43 ] .

Cants magics [ modifier | modifier le code ]

La serie des Cants magics a ete ecrite entre 1917 et 1919. Il s'agit de la premiere œuvre de Mompou a etre publiee, des 1920, par Francisco Marti de l’ Union Musical de Barcelona grace a Augustin Quintas, malgre son style non conformiste caracterise par l'absence de barre de mesure et l'utilisation de deux ou trois portees. Elle est dediee a F. Motte-Lacroix, le maitre de Mompou, qui fut immediatement enthousiasme et le presenta a Emile Vuillermoz, critique du journal ≪  Le Temps  ≫. Mais Mompou, toujours trop timide, reprend le train pour Barcelone, trop embarrasse par la perspective d'une interview [ 45 ] .

Le style des Cants magics est primitiviste , avec de nombreux accords prolonges [ 46 ] .

Fetes lointaines [ modifier | modifier le code ]

Ecrites en 1920 [ 34 ] , peu avant son retour a Paris , les ≪ Fetes lointaines ≫ sont, selon Prevel, ≪ une des plus belles œuvres de Mompou ≫ [ 47 ] . Il s'agit de six danses non titrees, de diverses rapidites de mouvement, raffinees et ecrites avec une grande economie de moyens.

Charmes [ modifier | modifier le code ]

Dediees a Emile Vuillermoz et Ricardo Vines , les six courtes pieces composant ≪ Charmes ≫ ont ete ecrites entre 1920 et 1921 [ 34 ] , en reference aux poemes de Paul Valery [ 24 ] . Selon leur compositeur, il s'agit d'≪ une forme primitive d'incantation ≫ dans laquelle il cherche a detruire toute idee de composition. Aucune ne dure plus de deux minutes [ 48 ] . Elles sont comparables aux six epigraphes antiques de Claude Debussy [ 30 ] .

Le premier ≪ charme ≫ s'intitule ≪ Pour endormir la souffrance ≫. Le deuxieme, ≪ Pour penetrer les ames ≫, se termine par un son de cloche. Le troisieme, ≪ Pour inspirer l'amour ≫ est tres delicat et rappelle ≪ Jeunes filles au jardin ≫. Dans le quatrieme, ≪ Pour les guerisons ≫, les nombreux trilles se transforment progressivement en un champ elegiaque sur fond de marche funebre. Le cinquieme s'intitule ≪ Pour evoquer l'image du passe ≫ et est dansant et seducteur. Finalement le sixieme et dernier charme, ≪ Pour appeler la joie ≫, est jubilatoire, empli de gazouillis et frolements d'ailes [ 49 ] .

Trois Variations [ modifier | modifier le code ]

Les ≪ Trois Variations ≫ (1921) autour d'un theme personnel de Mompou sont dediees au pere de Mompou [ 50 ] . La premiere variation est intitulee ≪ Les soldats ≫ et un souvenir du pere de Mompou qui l'emmenait a une messe dans laquelle des soldats jouaient de la trompette lorsqu'il etait petit.

page de couverture d'une partition de de Frederic Mompou
Canco i dansa I (1921). Page de couverture de la partition.

La deuxieme s'intitule ≪ Courtoisie ≫ alors que la derniere variation, ≪ Nocturne ≫, s'appelait d'abord El sapo (≪ Le crapaud ≫) puis La rana (≪ la grenouille ≫) et evoque un nocturne de Chopin, faisant entendre un animal nocturne, crapaud , grenouille ou chouette , ≪ irreel mais qui existe ≫ selon Antonio Iglesias. L'œuvre est de proportion reduite et comporte des indications inspirees d' Erik Satie , comme ≪ repetez, je vous prie ≫ a la place des barres de reprise [ 51 ] .

Cancons i danses [ modifier | modifier le code ]

Les Canciones y Danzas [ 52 ] ou Cancons i danses [ 34 ] , composees entre 1921 et 1962 , sont caracterisees par une grande unite. Elles restituent (sans le transcrire [ 24 ] ) le folklore catalan , mais contiennent aussi quelques themes originaux. Chaque chanson, elegiaque et parfois melancolique, est suivie d'une danse plus vive [ 53 ] .

Details des Canciones y Danzas
N o   Annee [ 54 ] Dedicace Chanson Danse References
I 1921 La filla del Carmesi Dansa de Castelltercol [ 55 ]
II 1918 ? 24 Senyora Isabel Galop e Cortesia [ 56 ]
III 1926 Frank Marshall Noi de la Mare (berceuse de Noel ) Sardane originale en 6/8 et 2/4 [ 57 ]
IV 1928 El Mariner Ball del Ciri (la danse du cierge), originaire de la region de Castelltercol [ 58 ]
V 1942 Maria Canals Chant original d'inspiration castillane Ronde originale et trio [ 59 ]
VI 1942 Arthur Rubinstein Chant triste originale d'inspiration tropicale Danse originale sur des rythmes antillais . [ 60 ]
VII 1944 Muntanyes regalades L'hereu Riera [ 60 ]
VIII 1946 El testament d'Amelia La Filadora (≪ La Fileuse ≫, berceuse ou air galant) [ 61 ]
IX 1948 Gonzalo Soriano Rossinyol que vas a Franca Barretomaore de Prats de Mollo et motifs originaux [ 61 ]
X 1953 Deux cantigas inspires de Don Alfonso X [ 61 ]
XI 1961 Rafael Puyana Motifs du spectacle de la Patum de Berga [ 62 ]
L'aliga Moros i Cristians (≪  Maures et Chretiens  ≫)
XII 1962 Leon-Paul Fargue La Dama d'Arago (≪ La Dame d' Aragon ≫) au rythme altere La mala nova (≪ La mauvaise nouvelle ≫), a la fin de laquelle resonnent des appels de glas . [ 62 ]

Le compositeur a dedie a la guitare une treizieme piece et la quatorzieme, de nouveau pour le piano, a ete publiee en 1980.

Preludes [ modifier | modifier le code ]

Mompou a compose les ≪ 12 Preludes ≫ entre 1927 et 1960 . Au contraire des ≪ Chansons et danses ≫, ils n'ont aucun rapport aux traditions populaires, mais on y trouve des traces de romantisme [ 63 ] . Contrairement a ce qu'indique leur nom, il s'agit de pieces de caractere independant, comme Chopin ou Debussy ont pu en ecrire [ 51 ] .

Le premier cahier a ete ecrit entre 1927 et 1928 [ 51 ]  :

  • Le 1 er , dedie a Manuel Rocamora ≪ Dans le style de romance ≫ est noble, grave et serein [ 63 ] , serenate triste de style italien qui s'est initialement intitule Una ventana con luz (≪ Une fenetre avec de la lumiere ≫). Son style est proche de celui de Chopin [ 51 ] .
  • Le 2 e , dedie a Luis Duran i Ventosa devait au depart faire partie des Suburbis sous le titre du ≪ Marchand des rues ≫ [ 64 ] . Il evoque une comptine espagnole et le compositeur indique de le jouer ≪ energiquement ≫, ce qui contraste fortement avec le numero precedent [ 51 ] .
  • Le 3 e , dedie a la baronne Robert de Rothschild est une melodie lente avec un accompagnement vif [ 64 ] a jouer ≪ lentement et [de maniere] tres expressi[ve] [ 51 ] . ≫
  • Le 4 e est une ronde enfantine catalane inspiree du Cantique des cantiques [ 64 ] de rythme archaique autour d'un ≪ Lent ≫ central religieux [ 51 ] .

Le deuxieme cahier a ete ecrit entre 1930 et 1951 [ 51 ]  :

  • Le 5 e est, selon Robert Prevel, ≪ l'art de Mompou dans ses plus hauts moments [ 64 ] . ≫ L'≪ animato ≫ central rappelle un souvenir nostalgique de Catalogne alors que Mompou reside a Paris [ 51 ] .
  • Le 6 e est compose pour la main gauche seule [ 65 ] avec une economie de moyens caracteristique et une des plus grandes forces d'expression de toute l'œuvre de Mompou selon Antonio Iglesias, autour d'un theme bien developpe et un rubato triste et melancolique [ 51 ] .
  • Le 7 e , de 1951, dedie a Alicia de Larrocha [ 24 ] , s'intitule ≪ Palmier d'etoiles ≫ et forme un bouquet de feu d'artifice [ 65 ] .
  • Le 8 e , ≪ con lirica espressione ≫ est une composition polyphonique et contrapunctique plus formelle que ce que Mompou realise habituellement, ou les voix dialoguent et modulent sans effort [ 65 ] , [ 51 ] .
  • Le 9 e est similaire au precedent [ 65 ] mais rappelle Chopin ou Scriabine dans son chromatisme [ 51 ] .
  • Le 10 e est tres court, intense [ 65 ] et expressif. Sa structure libre rappelle Chopin [ 51 ] .
  • Le 11 e (qui etait originellement le 7 e et fut donc sans doute compose entre 1930 et 1943, fut dedie a Alicia de Larrocha pour son mariage en 1950; cette derniere le crea le 6 novembre 1950 au Casal del Metge a Barcelone. Il y fit quelques variantes apres la creation, et quand la pianiste lui demanda quelle version elle devait finalement choisir, le compositeur lui dit en riant, l'une pour les week-ends, et l'autre pour le reste de la semaine ! [ 66 ] Ce prelude est le seul a ne pas avoir ete enregistre par l'auteur.)
  • Le 12 e en sol mineur fut ecrit en 1960 et dedie au docteur Fidel Saval. Son theme est dessine autour d'un intervalle de septieme [ 51 ] .

Souvenirs de l'Exposition [ modifier | modifier le code ]

≪ Souvenirs de l'Exposition ≫ est une œuvre commandee par Marietti des editions Max Eschig en 1937 a la suite de l' exposition specialisee de 1937 a Paris en hommage a Marguerite Long . Elle se compose de quatre morceaux : ≪ Entree ≫, ≪ Tableau de statistiques ≫, ≪ Le Planetaire ≫ et ≪ Pavillon de l'elegance ≫. Elle apparait aux cotes d'œuvres de Tcherepnine , Martinu , Rieti , Honegger , Halffter , Tansman , Mihalovici et Harsanyi [ 67 ] .

La partie de Mompou est divisee en quatre numeros ironiques, suggestifs et elegants. Apres l’ Entree , qui represente le portique d'entree dans la foire, le Tableau de statistiques traduit en musique les chiffres de la production d'acier, de betail, etc., que toute exposition mondiale se doit de presenter. Le troisieme numero, La planetaire reflete la voute sur laquelle le monde astral en mouvement est projete dans le planetarium . Finalement, le Pavillon de l'elegance rappelle un defile de mode avec son motif lyrique initial, puis des chiffres encore, comme dans le Tableau de statistiques , mais ceux de la soie ou du coton cette fois-ci ; avant de finir sur obsedante cadence de notes graves, on revient brievement au defile de mannequins [ 51 ] .

Variations sur un theme de Chopin [ modifier | modifier le code ]

Compose entre 1938 environ et 1957 [ 68 ] , les variations sont ecrites autour du theme du 7 e prelude de Chopin en la majeur. Au depart, il devait s'agir de variations pour violoncelle et piano, ecrites avec le violoncelliste espagnol Gaspar Cassado . Mais le projet ne voit jamais le jour, et dans un premier temps seuls quatre fragments ( I , II , III et V ) sont ecrits. Mais en 1957 , le Royal Ballet du Covent Garden de Londres lui propose d'ecrire un ballet autour de ces variations. Il les ecrit pour piano, ≪ dans l'idee qu'un jour elles pourraient etre transformees en ballet [ 51 ] . ≫

Contrairement aux trois variations de 1921, dans lesquelles le theme n'etait pas modifie, les variations sur un theme de Chopin modifient et transforment le motif de diverses manieres. On trouve des variations brillantes ou plus emotives, des rythmes de valse (n o IX ) ou de mazurka (n o V ), dans un rythme ternaire (celui du theme) ou binaire. Le theme est suivi de douze variations et d'un epilogue lent [ 51 ]  :

Paisajes [ modifier | modifier le code ]

Le recueil des Paisajes (≪ Paysages ≫) est un recueil de trois pieces ecrites entre 1942 et 1960 [ 69 ]  :

  • La fuente y la campana (≪ La fontaine et la cloche ≫) a ete inspire par une soiree que Mompou a passee avec sa fiancee pres de la cathedrale de Barcelone [ 69 ]  ;
  • El lago (≪ Le lac ≫) evoque un lac agite, le chant des grenouilles et le bourdonnement d'un angelus [ 70 ]  ;
  • Carros de Galicia (≪ Chariots de Galice  ≫), plus tardif, evoque le grincement des roues d'attelages primitifs [ 70 ] .

Musica callada [ modifier | modifier le code ]

La Musica callada (en francais ≪ Musique tue ≫, ≪ Musique silencieuse ≫ ou ≪ Musique du silence [ 24 ]  ≫) est un recueil de vingt-huit pieces, reparties en 4 cahiers et composees entre 1959 et 1967 . Elles ont ete inspirees par les vers du Canto espiritual entre el alma y Cristo su Esposo de Saint Jean de la Croix  :

≪  La musica callada
La soledad sonora…
 ≫

≪ La musique tue
La solitude sonore… ≫

Ces pieces contiennent, selon l'auteur, ≪ l'essentiel de [sa] conception esthetique ≫. Il s'agit en quelque sorte d'un resume de sa pensee musicale, exaltant les possibilites expressives du piano mais sans superflu. Elles traduisent les sentiments les plus profonds de l'auteur et, selon lui, sont sa reussite la plus complete, l'œuvre etant exactement comme il souhaitait qu'elle soit [ 71 ] . Elles sont d'une grande concision et d'une brievete qui est une forme d'ascetisme [ 22 ] . Selon Francois-Rene Tranchefort , elles representent le chef-d'œuvre du compositeur [ 24 ] .

Autres pieces pour piano [ modifier | modifier le code ]

  • Cancion de cuna (1951) [ 34 ]
  • Les Dialogues sont deux pieces romantiques sans titre specifique [ 11 ] ecrites en 1923 a la maniere d' Erik Satie , avec de nombreuses indications comme ≪ sans espoir ≫, ≪ suppliant ≫, ≪ expliquez ≫, ≪ questionnez ≫, ≪ repondez ≫, ≪ hesitez ≫ ou ≪ donnez des excuses ≫. Il s'agit d'un dialogue de Mompou avec lui-meme. Dans le premier dialogue, une des phrases preferees du compositeur est interrompue par un signe d'interrogation, alors que le deuxieme est plus tendre, virtuose et passionne, et difficile techniquement [ 51 ] .
  • Sur la pointe des pieds (1962) [ 34 ]

Orgue [ modifier | modifier le code ]

Pastoral , la ≪ Pastorale pour orgue ≫ a ete composee en 1972 . Elle est separee en deux mouvements : le premier est serein et pastoral alors que le second provient d'une danse populaire catalane. L'auteur indique qu'il aurait pu s'agir d'une des ≪ chansons et danses ≫ [ 72 ] .

Guitare [ modifier | modifier le code ]

Deux pieces pour guitare ont ete composees par Mompou. La Suite compostelana , ecrite en ( 1962 ), est dediee a Andres Segovia .

La Canco i dansa n o  13 a quant a elle ete composee en 1972 . Comme les Cancons i danses pour piano , elle est composee d'une chanson ( El cant dels ocells ) suivie d'une danse ( El bon cacador ) [ 34 ] .

Musique de chambre [ modifier | modifier le code ]

Piano et voix [ modifier | modifier le code ]

Les pieces pour piano et voix ont ete ecrites par Mompou durant toute sa carriere. La premiere, L'Hora grisa , date de 1915 . Le piano ne tient pas le role d'accompagnement, mais il est integre a la voix de maniere homogene et mettent en valeur la beaute de la voix et la qualite de l'interpretation plutot que la tessiture du chanteur ou de la chanteuse. L' harmonie est semblable aux pieces pour piano, meme si les modulations sont plus developpees [ 73 ] .

L'Hora grisa [ modifier | modifier le code ]

L'Hora grisa est la premiere œuvre vocale ecrite par Mompou, en 1915 sur les paroles de Manuel Blancafort . Elle evoque des bruits de cloches [ 74 ] .

Combat del somni [ modifier | modifier le code ]

Le ≪ Combat du reve ≫ ( Combat del somni ), compose entre 1942 et 1948 sur des poemes pudiques et poignants de Josep Janes, a la preference de Roger Prevel [ 75 ] . Les trois premiers poemes ont ete transcrits pour voix et orchestre en 1965 [ 43 ] .

  • Damunt de tu nomes les flors (≪ En dessus de toi rien que les fleurs ≫) est un chant d'amour a l'accompagnement elabore [ 76 ] . ≪  Francis Poulenc au comble de l'emotion en fit, dit-on, trisser l'execution [ 43 ]  ! ≫
  • Aquesta nit un mateix vent (≪ Cette nuit la un meme vent ≫), presque vehement, est d'une violence contenue [ 76 ] .
  • Jo et pressentia com la mar (≪ Je te pressentais comme la mer ≫) dans lequel le murmure du piano fait penser a des vagues [ 76 ] .
  • Fes-me la vida transparent (≪ Rends-moi la vie transparente ≫) est constitue d'harmonies limpide et tres expressif< [ 76 ] .
  • Ara no se si et veig, encar ( 1948 [ 34 ] )

Becquerianas [ modifier | modifier le code ]

Becquerianas a ete compose en 1971 sur six des poemes romantiques andalous Rimas de Gustavo Adolfo Becquer  :

  • El cielo y la tierra me sonrien (≪ Le ciel et la terre me sourient ≫) ;
  • Yo se cual el objeto de tus suspiros es (≪ Je sais quel est l'objet de tes soupirs ≫) ;
  • Los invisibles atomos del aire (≪ Les atomes invisibles de l'air ≫) ;
  • Yo soy ardiente, yo soy morena (≪ Je suis ardente, je suis brune ≫) ;
  • Volveran las oscuras golondrinas (≪ Elles reviendront les noires hirondelles ≫) ;
  • Olas gigantes (≪ Vagues geantes ≫).

Mompou utilise une tessiture de voix plus etendue que dans ses œuvres vocales precedentes [ 77 ] .

Autres œuvres avec voix [ modifier | modifier le code ]

Voix et orchestre [ modifier | modifier le code ]

  • Combat del Somni est une transcription des trois premiers poemes de Combat del Somni pour piano et voix datant de 1965 [ 34 ] . L'orchestration ajoute une dimension tragique a la version originale plus depouillee, similaire a l’œuvre de Mahler [ 43 ] .
  • Los improperios est un oratorio pour baryton chœur et orchestre commande en 1963 par le festival de musique religieuse de Cuenca , pour mettre en musique le rituel chretien des improperes du vendredi saint . Le texte en latin relate la souffrance du Christ et ses reproches d'ingratitude au peuple. D'une duree d'environ 30 minutes , il montre que Mompou est capable de produire un ouvrage de dimension importante et pas uniquement intimiste ou pianistique, bien que celui-ci ait dementi avoir voulu depasser ses compositions precedentes, et affirmait habituellement etre incapable d'immaginer des sons sur commande. La premiere version a ete jouee le par l'Orchestre symphonique de la Radio Television espagnole , la Capilla Clasica Polifonica et Roberto Torres, et une seconde version a ete orchestree en 1968 . Roger Prevel le designe comme ≪ le plus bel oratorio ecrit en Espagne dans cette moitie de siecle ≫, ne pouvant etre compare qu'au Stabat Mater de Francis Poulenc et a la Messe d' Igor Stravinsky [ 81 ] , [ 43 ] .
  • Cinq chansons ( 1973 ) est une œuvre pour voix, ensemble a cordes et instruments a vent sur les poemes de Paul Valery ≪ La Fausse Morte ≫, ≪ L'Insinuant ≫, ≪ Le Vin perdu ≫, ≪ Le Sylphe ≫ et ≪ Les Pas ≫. Musique et poesie sont parfaitement meles, atteignant l'ideal de Musica callada [ 82 ] .

Chœur [ modifier | modifier le code ]

Orchestre [ modifier | modifier le code ]

Musique de scene [ modifier | modifier le code ]

  • L'Ocell Daurat ( Cantata infantil [ 34 ] , 1971 [ 84 ] ), ≪ L'oiseau dore ≫ en francais, est une cantate pour chœurs d'enfants composee a partir d'un conte catalan, dans lequel figurent des personnages tels que le Roi, le fileur, le tisserand, le tailleur ou les medecins, au cote de l'oiseau [ 85 ] .

Prix [ modifier | modifier le code ]

La Fondation Frederic Mompou [ modifier | modifier le code ]

En 2006 a ete creee par la pianiste Carmen Bravo, veuve du compositeur, entre autres personnes, la Fondation Frederic Mompou ayant pour but la diffusion de l'œuvre du compositeur. En 2008, la Fondation a rendu publiques une quarantaine de pieces pour le piano encore inedites, composees entre 1911 et 1920, ainsi que quelques pieces des annees 1940.

Adaptations [ modifier | modifier le code ]

En 2001, George Mraz , Richie Beirach et Gregor Hubner   (de) sortent un disque intitule Round about Mompou ou ils reinterpretent certaines pieces de musica callada dans un style jazz au piano, au violon et a la basse [ 86 ] .

Discographie [ modifier | modifier le code ]

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. a b c d et e Prevel 1976 , p.  156.
  2. Prevel 1976 , p.  25?30.
  3. Bastianelli 2003 , p.  25.
  4. Prevel 1976 , p.  38?39, 58.
  5. Prevel 1976 , p.  65?66.
  6. Prevel 1976 , p.  69?70.
  7. Prevel 1976 , p.  70?74.
  8. Tranchefort 1987 , p.  530-532.
  9. Prevel 1976 , p.  92-94.
  10. Bastianelli 2003 , p.  61.
  11. a b et c Prevel 1976 , p.  97.
  12. Prevel 1976 , p.  117.
  13. ≪  Federico Mompou  ≫, sur pianosociety.com (consulte le )
  14. (es) ≪  Real Decreto 513/1980, de 7 de marzo, por el que se concede la Medalla al Merito en las Bellas Artes, en su categoria de Oro, a don Cesar Manrique Cabrera  ≫, Boletin Oficial del Estado , Madrid, n o  69,‎ , p.  6253 ( lire en ligne ) .
  15. Jean-Marc Warszawski, ≪  Mompou Federico (1893-1987)  ≫, sur musicologie.org , (consulte le ) .
  16. Prevel 1976 , p.  31-34.
  17. Prevel 1976 , p.  34?37.
  18. Prevel 1976 , p.  47-49.
  19. Prevel 1976 , p.  39?40.
  20. Prevel 1976 , p.  40?42.
  21. Jankelevitch 1983 , p.  146.
  22. a et b Jankelevitch 1983 , p.  156.
  23. Prevel 1976 , p.  95?96.
  24. a b c d e f g et h Tranchefort 1987 , p.  530?532.
  25. Prevel 1976 , p.  118?119.
  26. Prevel 1976 , p.  144.
  27. Prevel 1976 , p.  12.
  28. Prevel 1976 , p.  14.
  29. Jankelevitch 1983 , p.  149.
  30. a et b Jankelevitch 1983 , p.  150.
  31. Jankelevitch 1983 , p.  148.
  32. Prevel 1976 , p.  23?24.
  33. Jankelevitch 1983 , p.  146?147.
  34. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak et al ≪  Catalogue des œuvres  ≫, sur Editions Durand-Salabert-Eschig , (consulte le )
  35. Prevel 1976 , p.  59?63.
  36. Prevel 1976 , p.  62.
  37. Prevel 1976 , p.  59-63.
  38. Prevel 1976 , p.  75?76.
  39. Prevel 1976 , p.  76.
  40. Prevel 1976 , p.  76?79.
  41. Jankelevitch 1983 , p.  152.
  42. Prevel 1976 , p.  76-79.
  43. a b c d e f et g J. Barral, livret de Mompou: Suburbis, Los Improperios, Combat del somni, Scenes d'enfants , Harmonia Mundi France, 1994
  44. Prevel 1976 , p.  79?84.
  45. Prevel 1976 , p.  86?90.
  46. Prevel 1976 , p.  86?87.
  47. Prevel 1976 , p.  85?86.
  48. Prevel 1976 , p.  90?92.
  49. Prevel 1976 , p.  90-92.
  50. Prevel 1976 , p.  90.
  51. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Antonio Iglesias, livret de Mompou interprete Mompou n o  3 : variations sur un theme de Chopin, preludes, trois variations, dialogues, souvenirs de l'exposition , Discos Ensayo, Barcelone, 1997.
  52. Prevel 1976 , p.  97?105.
  53. Prevel 1976 , p.  98.
  54. Prevel 1976 , p.  152.
  55. Prevel 1976 , p.  100.
  56. Prevel 1976 , p.  101.
  57. Prevel 1976 , p.  101?102.
  58. Prevel 1976 , p.  102.
  59. Prevel 1976 , p.  102?103.
  60. a et b Prevel 1976 , p.  103.
  61. a b et c Prevel 1976 , p.  104.
  62. a et b Prevel 1976 , p.  105.
  63. a et b Prevel 1976 , p.  106.
  64. a b c et d Prevel 1976 , p.  107.
  65. a b c d et e Prevel 1976 , p.  108.
  66. Raconte par Raul Benavides i Oller, dans sa preface a la premiere edition des preludes 11 et 12, chez Trito en 2004.
  67. Prevel 1976 , p.  110?111.
  68. Prevel 1976 , p.  111.
  69. a et b Prevel 1976 , p.  120.
  70. a et b Prevel 1976 , p.  121.
  71. Prevel 1976 , p.  124-126.
  72. Prevel 1976 , p.  128?129.
  73. Prevel 1976 , p.  112?113.
  74. Prevel 1976 , p.  112-113.
  75. Prevel 1976 , p.  114?115.
  76. a b c et d Prevel 1976 , p.  114-115.
  77. Prevel 1976 , p.  126?128.
  78. a b c d e et f Prevel 1976 , p.  115.
  79. Jankelevitch 1983 , p.  155.
  80. Prevel 1976 , p.  113.
  81. Prevel 1976 , p.  122?123.
  82. Prevel 1976 , p.  129?131.
  83. Prevel 1976 , p.  129.
  84. Prevel 1976 , p.  150?155.
  85. Prevel 1976 , p.  126.
  86. (en) ≪  BEIRACH-HUEBNER-MRAZ  ≫ [PDF] (consulte le )

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]