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Ephraim Kishon

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Ephraim Kishon
Ephraim Kishon
Biographie
Naissance
Deces
Sepulture
Nom dans la langue maternelle
????? ??????? Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Hofmann Ferenc Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Kishont Ferenc Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalite
Activites
Periode d'activite
a partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Sara Kishon ( en ) (de a )
Lisa Witasek ( d ) (de a ) Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Rafi Kishon ( d )
Amir Kishon ( d )
Renana Kishon ( d ) Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Site web
Distinctions
Liste detaillee
Prix Sokolov ( )
Kinor David ( )
Golden Globe du meilleur film en langue etrangere ( et )
Prix de l'Ordre Jabotinsky ( )
Orden wider den tierischen Ernst ( en ) ( )
Ordre de Karl Valentin ( en ) ( )
Golden Schlitzohr ( d ) ( )
Ophir Award for lifetime achievement ( )
Prix Bialik ( )
Prix Israel ( )
Officier de l'ordre du Merite de la Republique federale d'Allemagne Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commemorative
Sepulture d'Ephraim Kishon au cimetiere Trumpeldor.
Ephraim Kishon

Ephraim Kishon ( hebreu  : ????? ????? ), ne le a Budapest en Hongrie et mort le en Suisse ), est un ecrivain , journaliste , chroniqueur, realisateur et scenariste satirique israelien .

Biographie [ modifier | modifier le code ]

Ne Ferenc Hoffmann dans une famille juive bourgeoise et assimilee de Budapest , en , il etudie la sculpture et la peinture , avant de se lancer dans la satire et le pamphlet . En 1941, il doit interrompre ses etudes a l’Academie du Commerce, a cause de la nouvelle legislation antisemite en Hongrie et se consacre a l'orfevrerie. Apres 1944, il est enferme dans plusieurs camps de concentration .

Il n'y survit que par miracle : si, dans l'un d'eux, c'est son habilete aux echecs qui lui vaut les bonnes graces du commandant, joueur amateur ; dans un autre, les Nazis alignent les prisonniers, et les deciment litteralement, tuant chaque dixieme prisonnier. Il n'a que la chance de ne pas etre le dixieme. Il ecrit plus tard dans son livre Le bouc emissaire  : ≪ Ils ont fait une erreur ? Ils ont laisse un satiriste en vie ≫.

Envoye fin 1944 au camp de Jel?ava (alors en Hongrie ), il parvient a s'echapper en 1945 d'un convoi de transport vers la Pologne occupee par l'Allemagne [ 1 ] . Rentre a Budapest, il y retrouve sa famille qui se cache, puis, grace a l’aide d’un voisin courageux, un Juste parmi les nations , qui lui fournit de fausses pieces d’identite, il peut vivre jusqu'a la fin de la guerre sous l'identite de "Stanko Andras", ouvrier slovaque.

Apres la Shoah , il change son patronyme, Hoffman, en Kishont , et reussit a gagner sa vie honorablement, sous le regime stalinien, en tant que journaliste d’une publication satirique en faveur du pouvoir communiste. Mais conscient du mensonge dans lequel il vit, il saisit la premiere occasion qui se presente, lors d’une foire a Prague , pour quitter la Hongrie avec son epouse et emigrer en Israel. Il est inscrit a l'office de l'immigration sous le nom d' Ephraim Kishon .

Le couple s’installe alors dans le Kibboutz Kfar Hahoresh, ou Ephraim Kishon acquiert ses premiers rudiments de la langue hebraique avec une rapidite remarquable. Il obtient quelque temps plus tard un poste dans la redaction d’un journal hongrois local, ou il est charge de l’edition nocturne, et dans le quotidien Omer , redige en langue hebraique facile ( Ivrit Kala ), apres deux ans de sejour dans le pays. En 1951 , il est admis a l’Oulpan Etsion a Jerusalem ou il consacre une annee entiere a l’etude approfondie de l’ hebreu .

Il entame alors une carriere d’humoriste et offre ses services aux grandes publications israeliennes, mais ses propositions sont rejetees, jusqu’au jour ou le journal Davar publie l’un de ses articles. La meme annee, Kishon publie son premier ouvrage, ou il decrit avec humour les premiers pas d’un nouvel immigrant.

On lui confie en 1952 la colonne Had Gadya dans le quotidien Ma'ariv . Celle-ci, principalement devolue a la satire socio-politique, ne dedaigne pas l' humour pur et simple, et devient rapidement la colonne la plus populaire du pays. Son inventivite extraordinaire, tant au niveau du langage que de la creation de personnages, fait fureur, et est utilisee ensuite dans d'innombrables sketches et representations theatrales. Ephraim Kishon anime cette rubrique 30 ans durant.

En 1953 , le theatre Habima met en scene sa premiere piece, Son nom le precede , qui obtient un grand succes : c’est la premiere fois qu’un ecrivain ose critiquer le pouvoir, alors entre les mains du Mapai , le principal parti social-democrate israelien.

Par la suite, ses œuvres sont traduites a l’etranger. On se souvient par exemple des Petites filles de Loth ou des Sacres fils d’Abraham , parus en francais.

Ephraim Kishon devient rapidement le porte-parole d’ Israel a l'etranger, ou on le compare a des auteurs renommes, comme Cholem Aleikhem , Arthur Buchwald ou Mark Twain . Ecrivain de formation, il poursuit ensuite une carriere de scenariste de niveau mondial et realise cinq films en Israel. Ses œuvres ont obtenu de nombreux prix internationaux, notamment a Hollywood .

Le Prix Israel est decerne a Ephraim Kishon en 2002 pour l'ensemble de son œuvre realisee pendant toute sa carriere d’ecrivain et de satiriste. Le jury qui le choisit le decrit comme etant le plus grand humoriste de l’Etat, qui a reussi a realiser une œuvre culturelle et a presenter toutes les facettes de la societe israelienne.

Il est encore souligne qu’Ephraim Kishon a su exprimer le renouveau du peuple juif, apres l’horreur de la Shoah qui a dechire l’Europe. Il a su exposer les problemes que le jeune Etat devait affronter et a eu le genie de presenter les difficultes quotidiennes de l’Israelien moyen.

Filmographie [ modifier | modifier le code ]

  • Sallah Shabati (1964)
  • Arbinka (1967)
  • Blaumilch Canal , egalement connu sous le nom The Big Dig (1969)
  • Le Policier Azoulay ( Ha-Shoter Azulai ) (1971)
  • The Fox in the Chicken Coop (1978)

Ouvrage [ modifier | modifier le code ]

Recompenses et distinctions [ modifier | modifier le code ]

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. (de) Simon K. Hilber, ≪  Ephraim Kishon (1924-2005)  ≫, sur ephraimkishon.de .

Liens externes [ modifier | modifier le code ]