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Delos

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Delos
Δ?λο?   (el)
Panorama
Panorama
Geographie
Pays Drapeau de la Grèce Grece
Archipel Cyclades
Localisation Mer Egee ( mer Mediterranee )
Coordonnees 37° 23′ 36″ N, 25° 16′ 16″ E
Superficie 3,5  km 2
Point culminant Kynthos  (113  m )
Administration
Peripherie Egee-Meridionale
Nome Cyclades
Demographie
Population 14  hab.  (2001)
Densite hab./km 2
Plus grande ville Port de Delos
Autres informations
Fuseau horaire UTC+02:00
Geolocalisation sur la carte : Grece
(Voir situation sur carte : Grèce)
Délos
Delos
Iles en Grece

Delos ( grec ancien  : Δ?λο? / Delos , dorien  : Δ?λο? / Dalos , grec moderne  : Δ?λο? / đilos ) est l’une des iles des Cyclades , en Grece . Minuscule (3,5  km 2 ), aride, depuis longtemps inhabitee, elle se situe a l’Est de l’ile de Rhenee (14  km 2 , inhabitee) et a l’Ouest de Mykonos . Ses pentes sont douces et le mont Cynthe ne depasse pas 113  m . L’abri portuaire a toujours ete expose aux vents qui, des qu’ils se levent, rendent l’ile inaccessible. Dans la partie basse se trouvait jadis un lac sacre d’eau douce, aujourd’hui a sec.

Elle a joue un role considerable en Grece antique tant sur le plan commercial que religieux et politique ; son rayonnement a connu son apogee au VI e  siecle  av. J.-C. L’ile avait alors de l’eau potable. Le site a ete inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1990.

Elle a connu plusieurs denominations dans l’ Antiquite  : Lagia (l'≪ ile aux lievres ≫) ; Ortygie (l’≪ ile aux cailles ≫) ; Pyripyle (≪ porte de feu ≫) ; Cynthere (l'≪ ile de Cynthia ≫, nom carien d' Artemis ) [ 1 ] ou encore Pelasgie (l’≪ ile des Pelasges  ≫). Le nom de Delos (≪ claire ≫, ≪ visible ≫) s’explique par la mythologie .

Mythologie [ modifier | modifier le code ]

Le principal facteur de developpement de l’ile tient a la mythologie : elle etait consideree comme l’≪ ile sacree d’ Apollon  ≫, l’endroit ou le dieu est cense etre ne, avec sa sœur jumelle Artemis. Selon la legende, lorsque Leto fut enceinte de Zeus , Hera , jalouse, la poursuivit pour l’empecher de donner naissance a son enfant. Leto ne put trouver refuge que sur un rocher a peine visible a la surface des flots, nomme Asteria (≪ etoile ≫). Elle promit a ce rocher qu’il cesserait de deriver et que l’enfant a naitre en ferait une ile prospere et renommee. Une fois l’enfant Apollon ne, l’ilot d’Asteria fut eclaire et devint visible ( delos en grec ).

C’est avec cette legende que Delos devint l’un des lieux sacres les plus renommes et les plus frequentes de la Grece antique.

≪ [...] aiant este couverte de la mer, elle se descouvrit et apparut tout en un coup : ce qui a donne occasion aux poetes de feindre que ceste estendue de terre, avoit long temps erre a l’avanture, et qu’en fin elle fut arrestee en la mer Ægee et mise au rang des Cyclades, ou Leto acoucha depuis de Phœbus et de Diane . ≫

Simon Goulart

[ref. necessaire]

On racontait aussi que l’ile aurait ete creee par le plongeon d’ Asteria , sœur de Leto, dans la mer, pour echapper aux insistances de Zeus, ou encore par Poseidon , a la demande de Zeus . D'un coup de son trident, le dieu de la mer fit sortir de l’eau deux rochers plats : Delos et Rhenee.

Histoire [ modifier | modifier le code ]

Carte de Delos et de ses sites archeologiques par Richard Claverhouse Jebb en 1907.

Les plus anciennes traces d’habitations remontent a la deuxieme moitie du III e  millenaire  av. J.-C. et se trouvent sur le mont Cynthe. Il s’agit de populations prehelleniques ulterieurement surnommees ≪  Pelasges  ≫ et vivant dans des habitations sommaires : abris de chevriers ou de pecheurs, voire de pirates comme le dit Thucydide .

Entre cet habitat rustique et l’ epoque mycenienne , rien ne permet d’etablir avec certitude la presence d’humains, d’autant que les variations climatiques et la petite taille de l’ile sont susceptibles de l’avoir privee d’eau douce par periodes.

Thucydide ecrit a propos des premiers habitants de Delos : ≪ Plus specialement la piraterie etait le fait des insulaires, Cariens et Pheniciens , telle etait, en effet la population de la plupart des iles ; et voici qui en temoigne : lors de la purification de Delos par les Atheniens, au cours de la guerre qui nous occupe, quand on fit disparaitre toutes les tombes qui se trouvaient dans l’ile, on s’apercut que plus de la moitie etait des tombes cariennes ; cela se reconnut a l’attirail guerrier accompagnant le mort, ainsi qu’au mode de sepulture, qui est celui que pratiquent encore les Cariens aujourd’hui ≫ . Quand il parle de ≪ Cariens ≫, Thucydide fait reference aux habitants de la Carie , region historique d’ Asie mineure .

Periode mycenienne ( XVI e  ?? XII e  siecles  av. J.-C. ) [ modifier | modifier le code ]

Les Acheens sont presents dans l’ile des le XV e  siecle  av. J.-C.  : Delos est l’une des premieres Cyclades ou l’influence du continent se fait ressentir. Celle-ci reste relativement modeste dans l’archipel jusqu’aux environs de .

Ages ≪ obscurs ≫ ( XIII e  ?? IX e  siecles  av. J.-C. ) [ modifier | modifier le code ]

Cette periode est surnommee ≪ obscure ≫ par les archeologues et historiens en raison de la rarete des sources. Toutefois on a des preuves que les Ioniens ont aborde l’ile au cours du XI e  siecle  av. J.-C.

Periode archaique ( IX e  ?? VI e  siecles  av. J.-C. ) [ modifier | modifier le code ]

A l’epoque archaique, et au debut de son developpement, Delos est visiblement influencee par l’ile de Naxos au niveau artistique et architectural. En temoignent les nombreux monuments historiques edifies a cette epoque, comme l’ oikos des Naxiens, la terrasse des lions, le Colosse des Naxiens et la statue de Nicandre, offrande a Artemis .

L’essentiel de la construction de l’oikos des Naxiens date ainsi du premier quart du VII e  siecle  av. J.-C. La charpente et le toit etaient entierement en marbre, ce qui montre la maitrise technique des Naxiens ; car il s’agit surement du premier toit de marbre a Delos et peut-etre meme de Grece. Cependant aucun texte ne precise la nature de la presence naxienne, il est donc peu probable que Naxos ait eu un role politique ou institutionnel a Delos a cette epoque.

Dans la seconde moitie du VI e  siecle  av. J.-C. , c’est surtout la cite d’ Athenes qui cherche a affirmer son autorite sur l’ile et son sanctuaire. Entre et , le tyran Pisistrate ordonne une premiere ≪ purification ≫ de l’ile. Il s’agit en fait d’enlever les sepultures presentes au niveau du sanctuaire d’Apollon et de les deplacer sur l’ile voisine Rhenee , en raison de l’interdiction sacree de mourir sur Delos.

≪ Jadis Pisistrate , tyran d’Athenes, l’avait purifiee, mais seulement en partie, sur l’etendue de l’ile que l’on decouvre du temple. ≫ ecrit Thucydide [ 2 ] .

Cette mainmise d’Athenes se traduit notamment par la construction du Porinos Naos , un des trois temples d’Apollon, qui est de technique attique.

Vers , un autre tyran se manifeste a Delos : Polycrate de Samos . D’apres Thucydide, c’est lui qui consacra l’ile de Rhenee a Apollon Delien, et qui aurait relie les deux iles par une chaine [ 2 ] . Delos conserva ensuite toujours la propriete d’une partie de Rhenee et en tira l’essentiel de ses revenus a travers l’exploitation des terres. C’est egalement sur Rhenee, ou œuvraient sages-femmes, herboristes et medecins, que l’on accouchait et que l’on soignait les malades, tandis qu’il etait interdit de naitre et de mourir sur Delos.

Periode classique ( V e  ?? IV e  siecles  av. J.-C. ) [ modifier | modifier le code ]

Delos est par la suite mentionnee par Herodote [ 3 ] au moment des guerres mediques , en . Un amiral perse nomme Datis se rend sur l’ile sacree lors de son expedition vers la Grece. Alors qu’il a saccage l’ile de Naxos, il respecte et honore le sanctuaire d’Apollon Delien.

En Athenes choisit Delos comme siege de ligue maritime que les historiens modernes nomment ≪  ligue de Delos  ≫ : l’alliance que formerent les cites grecques pour lutter contre les Perses , apres que ceux-ci eurent ete refoules de Grece. C’est dans le grand temple d’Apollon qu’est depose le tresor commun de la ligue, avant d’etre transfere a Athenes en Cette domination athenienne se traduit par un controle administratif du sanctuaire : de nombreuses inscriptions relatives aux comptes du sanctuaire indiquent la presence de magistrats atheniens, les amphictyons , qui ont la charge d’administrer les biens du dieu. Cette domination prend aussi une forme religieuse et politique. En effet pendant la guerre du Peloponnese , une epidemie se declare a Athenes, qu’on attribue a la colere d’Apollon. Athenes decide alors a nouveau, en , d’effectuer une purification de l’ile, cette fois-ci complete.

Tout ce que contiennent les tombes des Deliens est transporte dans la ≪ fosse de purification ≫, dans l’ile de Rhenee pour obeir a un oracle qui affirmait que toute l’ile doit etre consacree exclusivement a Apollon [ 2 ] . Apres cette nouvelle purification, Athenes organise pour la premiere fois la fete quadriennale des Delia, faisant revivre les traditions archaiques que cite l’ Hymne a Apollon d’ Homere . Ces pelerinages sont accompagnes de danses, de concours sportifs et culturels, de banquets et de chants, mais donnent egalement lieu a de nombreux echanges commerciaux.

La domination athenienne de l’ile et sa sanctuarisation s’alourdissent en , lorsqu’Athenes ordonne l’expulsion de tous les habitants pour motifs d’impurete (sans doute aussi pour des motifs politiques). Les Deliens furent accueillis a Adramyttion en Asie mineure mais purent revenir l’annee suivante a la suite d’une nouvelle prescription de l’ oracle de Delphes [ 4 ] .

Apres la defaite athenienne de (fin de la guerre du Peloponnese ), les Deliens prennent le controle de leur ile et du sanctuaire pour une dizaine d’annees. Athenes reprend les renes en 394 av. J.-C.

Periode hellenistique (323 av. J.-C. a 30 av. J.-C.) [ modifier | modifier le code ]

Apres la mort d’ Alexandre le Grand en , des tensions et des guerres se jouent dans le monde hellenistique . Entre 321 et se deroule la guerre dite des diadoques  : les successeurs d’Alexandre tentent de s’emparer du pouvoir et se disputent les terres de l’empire macedonien. Cela se passe d’abord entre Antipater , le regent de l’empire et quelques diadoques influents : Ptolemee , Seleucos et Antigone le Borgne . Puis la guerre oppose les Antigonides a une coalition regroupant Ptolemee, Seleucos, Lysimaque et Cassandre  : Delos est sous le controle de ce dernier, mais les Atheniens y restent influents.

En , Antigone le Borgne fait voter par ses troupes un decret declarant la ≪ liberte des Grecs ≫. C’est ce qu’on appelle la proclamation de Tyr . Il envoie par la suite son neveu Dioscorides en Egee pour prendre les iles qui etaient sous le controle de Cassandre. Se cree alors le koinon des Nesiotes (ou ligue des Nesiotes), la premiere organisation federale regroupant les iles egeennes. Delos est choisie comme centre religieux de cette confederation, en raison de l’importance du sanctuaire d’Apollon.

Buste d'Hermes de l'epoque hellenistique

L’independance de Delos (314 - 167) [ modifier | modifier le code ]

A partir de , Delos est donc sous la protection des Antigonides et devient independante d’Athenes. Les Atheniens sont ecartes de l’administration du sanctuaire d’Apollon, qui revient aux Deliens. Delos est alors entierement controlee par les Deliens : aucune puissance etrangere n’interfere plus dans la gestion de la cite.

L’economie de Delos est une de celles que l’on connait le mieux, grace aux decrets honorifiques de la cite et aux documents de comptes (comptes des hieropes ) du sanctuaire d’Apollon, qui ont ete preserves. Les hieropes etaient charges de compter et de repertorier les richesses du dieu, qu’il s’agisse de ses terres, de ses troupeaux, ou des offrandes qui lui etaient adressees.

Le sanctuaire avait notamment une activite bancaire importante, car les grands sanctuaires dans le monde grec servaient de banques de depot. De nombreux Deliens empruntent au sanctuaire pour la construction de batiments publics. L’epoque de l’independance delienne concorde avec la construction de nombreux batiments comme le Kynthion , le Monument aux Taureaux, le Theatre, le Portique de Philippe ou encore les Sarapieion A et B, pour ne citer qu’eux. Certains de ces monuments, comme le Portique de Philippe, sont egalement dus a l’ evergetisme des divers monarques hellenistiques. Ces derniers financent et organisent aussi des fetes en l’honneur du dieu.

On peut estimer que la population comptait entre 700 et 1 200 citoyens a cette epoque [ 5 ] . Si on ajoute les femmes et les enfants, on peut atteindre le nombre de 5 000, voire 6 000 habitants. En comptant les etrangers de passage et les esclaves presents sur l’ile, on pourrait meme arriver a 10 000 ou 12 000 personnes residant a Delos. L’ile etait alors autosuffisante en eau et pourvue de grandes citernes . Un lac, aujourd’hui a sec, existait d’ailleurs dans la cite. Ces estimations sont toutefois discutees car la ville semble encore petite a cette periode, reduite au Quartier du Theatre. L’urbanisation des autres quartiers semble dater d’apres Les fouilles ont montre que l’Est du Sanctuaire d’Apollon et du Quartier du Lac etaient encore occupes par des jardins.

L’ile etait couverte des terrasses servant aux cultures, dont des cereales . Le Sanctuaire possedait les terres et se chargeait de les entretenir et les travailler : des esclaves y assuraient le travail agricole, d’un caractere intensif. On y cultivait surtout de l’orge mais aussi des legumes et des fruits (figue, vigne). On sait aussi qu’il y avait des troupeaux sur Delos et sur l’ile de Rhenee, en particulier des chevres et des bovins.

Il y avait toutefois beaucoup d’importations. On importait une partie des cereales que la population consommait, ainsi que du bois et de l’encens pour le Sanctuaire. Toutes ces marchandises arrivaient par le port de Delos : l’ emporion . C’etait un grand port de commerce qui servait de transit entre Delos et les autres iles des Cyclades, ainsi qu’avec l’Orient. Cependant il etait moins important que celui de l’ile de Rhodes . Cette derniere est la puissance dominante au II e  siecle  av. J.-C. et prend meme la place de Delos comme gouverneur de la Ligue des Nesiotes vers 200 av. J.-C. Delos reste tout de meme un important centre de redistribution des denrees a l’echelle des Cyclades.

Delos sous la domination athenienne (167 - 69) [ modifier | modifier le code ]

A partir de , Delos perd a nouveau son independance : elle est confiee a Athenes par les Romains , tandis que son port est declare franc [ 6 ] (regime d’immunite dont on ne connait malheureusement pas les details). Jusque la, Delos etait restee independante et entretenait de bonnes relations avec Rome . La decision des Romains s’explique en fait principalement par leur volonte de ruiner l’ile de Rhodes , adversaire puissant grace a son economie portuaire .

De nombreuses communautes viennent s’installer sur l’ile, expliquant la forte urbanisation de la periode. Delos devient un centre culturel et marchand tres important. On estime sa population a 25 000 personnes environ, soit une densite digne d’une grande metropole, de 7000 hab/km 2 . Les nombreux commercants amenent avec eux leurs divinites orientales et leurs pratiques marchandes. C’est alors une veritable cite cosmopolite , qui comprend des Atheniens, des Italiotes, des greco-egyptiens , des greco-pheniciens et des romaniotes .

Le commerce d’esclaves se developpe, impliquant jusqu’a 10 000 esclaves par jour d’apres Strabon [ 6 ] , notamment apres la destruction de Corinthe en . On a tres peu d’informations sur la facon dont se faisait ce commerce. Les fouilles n’ont montre aucune place ou entrepot qui permettrait d’accueillir autant d’esclaves sur l’ile. Une hypothese est alors avancee : le commerce se serait fait directement en mer, de bord a bord. En effet, au niveau du port de Delos, on a trouve une grande jetee qui aurait permis aux bateaux de s’amarrer pour transferer esclaves ou marchandises d’un bateau a l’autre. Quant a l’artisanat, les fouilles ont permis de montrer l’existence d’une production de luxe destinee notamment aux pelerins venant visiter l’ile. On observe ainsi des traces d’ateliers de sculpteurs, de verriers, de parfumeries, de joailleries et de fabriques de pourpre.

Cette intense activite economique est favorisee par le peu d’evenements marquant l’histoire de l’ile de a la fin de la periode hellenistique (vers ) Pendant la guerre qui oppose Rome a Mithridate Eupator, roi du Pont , l’armee de Mithridate debarque sur l’ile a l’automne et saccage la cite. En des pirates allies de Mithridate en font autant. Ces deux episodes violents ne provoquerent pas l’abandon complet de l’ile, mais en degradant le systeme d’adduction d’eau a partir des citernes, ils reduisirent en grande partie la population et l’activite economique. Delos n’est alors plus qu’un village peu peuple, consacre essentiellement a l’entretien du Sanctuaire apollonien.

Periode imperiale (27 av. J.-C. - V e  siecle) [ modifier | modifier le code ]

Delos reste occupee jusqu’au VI e  siecle. Ce declin est probablement du a des causes multiples, naturelles (secheresses, insuffisance en eau), economiques (concurrence des ports italiens, relations desormais plus directes entre l’Orient et l’Occident, piraterie qui rend les routes maritimes moins sures) ou religieuses (le developpement du christianisme , atteste dans l’ile vers la fin du III e  siecle, amene le declin des pelerinages apolloniens : on a reconnu les restes d’eglises dans le Portique de Philippe, derriere les magasins du port et dans la Maison du Fournil, ainsi qu’un monastere sur l’emplacement de la Salle hypostyle, et les traces d’une basilique paleochretienne dediee a Saint Cyrique edifiee au V e  siecle, seul edifice chretien encore visible aujourd’hui sur l’ile).

Epoque medievale ( V e ??? XV e  siecles) [ modifier | modifier le code ]

Le declin de l’ile est encore plus visible au VIII e  siecle lorsque Delos ne figure plus sur la liste des iles appartenant a l'eveche de Syros . L’ile connait de nombreux pillages et ravages au cours des VIII e  siecle et IX e  siecle. Sous l’empereur byzantin Leon III l’Isaurien , elle est pillee en 729, puis en 769 par des Slaves , ainsi que par des Sarrasins venus de Crete en 821. A la suite de ces evenements, Delos est ruinee et desertee. Les Latins en profitent pour la conquerir en 1204, apres la prise de Constantinople . Des lors ce sont des communautes catholiques de rite latin qui s’installent dans les iles des Cyclades. Ces communautes sont encore presentes aujourd’hui.

Les Hospitaliers [ modifier | modifier le code ]

Pour lutter contre la piraterie, encore tres presente dans la region, ce qui rendait le trafic marchand peu fiable, des Hospitaliers de l' ordre de Saint-Jean de Jerusalem sont venus s’y installer, avec l’appui des ducs de Naxos. On suppose qu’ils vivaient sur l’ile de Rhenee plutot que sur Delos. On sait qu’au debut du XV e  siecle, ils avaient quitte l’ile, devenue insuffisante en eau douce.

Epoque moderne ( XV e ??? XVIII e  siecles) [ modifier | modifier le code ]

En 1566, elle est conquise par les Turcs , et est alors appelee Sdili . L’ile est desormais un repaire de pirates et une carriere pour les habitants des autres iles. Elle reste sous la domination ottomane jusqu’a la fin de la Guerre d'independance grecque qui a lieu entre 1821 et 1827. Toutefois, en raison de son passe, Delos suscite la curiosite des navigateurs. En effet on la retrouve dans de nombreux Insulaires des XV e et XVI e  siecles. Ces recueils de cartes sont accompagnes de textes descriptifs relatant des visites sur l’ile. On en denombre pres d’une centaine entre le XV e et le XIX e  siecle. Presque tous les navigateurs ont parle d’une ile sans eau, aride, deserte, et peu de monuments sont identifies.

Epoque contemporaine ( XVIII e  siecle a nos jours) [ modifier | modifier le code ]

Image 1
Delos en 1829, lors de l' Expedition de Moree .
Image 2.
Plan des fouilles de Delos en 1903-1904

Delos *
Image illustrative de l’article Délos
La Terrasse des Lions
Pays Drapeau de la Grèce Grece
Subdivision Cyclades , Egee-Meridionale
Type Culturel
Criteres (ii) (iii) (iv) (vi)
Superficie 351 ha
Numero
d’identification
530
Region Europe et Amerique du Nord  **
Annee d’inscription 1990 ( 14e session )
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

C’est a la suite de la creation de l’ Ecole francaise d’Athenes en 1846 que l’ile est reellement redecouverte pour son histoire. Les ruines etaient en effet a peine visibles sous la garrigue et peu de monuments etaient identifiables, a part le Colosse des Naxiens, le Portique de Philippe et le theatre. L’institution engage des fouilles a partir de 1872, sous la direction d’Albert Lebegue. Jusqu’a la Premiere Guerre mondiale , on put degager les zones du sanctuaire d’Apollon et du mont Cynthe. A partir des annees 1920 , les recherches se concentrent sur l’etude des monuments, du mobilier et des inscriptions decouvertes precedemment.

Des fouilles ponctuelles se poursuivirent jusqu’a aujourd’hui, meme si les preoccupations premieres ont change. Il s’agit en effet maintenant de conserver et de restaurer tous ces vestiges. Le site est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1990, mais les moyens restent insuffisants pour empecher la lente degradation des ruines.

Description du site [ modifier | modifier le code ]

Le sanctuaire d'Apollon et ses abords [ modifier | modifier le code ]

Les pelerins arrivaient a Delos et entraient dans le sanctuaire par un itineraire que suivent encore les touristes contemporains. L’endroit ou les bateaux abordent aujourd’hui correspond au port principal de la ville antique mais il est presque impossible de le reconnaitre en raison de l’ensablement naturel et des deblais de fouilles.

Agora des Competaliastes.

Les nouveaux arrivants etaient accueillis a l’ agora des Hermaistes ou Competaliastes , du nom des Compitalia , divinites romaines honorees par les esclaves et les affranchis.

De l’agora des Competaliastes, la voie processionnaire ( Dromos ) conduit au sanctuaire d’Apollon, encadree par le Portique sud d’un cote et du Portique de Philippe de l’autre. Ce dernier fut notamment edifie par le roi Philippe V de Macedoine vers et comporte sur l’architrave la dedicace suivante : “Offrande de Philippe, roi de Macedoine, fils du roi Demetrios, a Apollon” [ 7 ] .

Precede de propylees en ruines, le sanctuaire est constitue d’une vaste esplanade ou subsistent de nombreux vestiges, dont quatre temples consacres au dieu Apollon. Il s’y dressait aussi jadis une colossale statue le representant, mais qui a subi des degradations et des tentatives de deplacement multiples. Il ne demeure que le torse et une partie du bassin et un pied conserve au British Museum .

Immediatement a droite des propylees se trouve l’ oikos des Naxiens, un des monuments les plus remarquables de la periode archaique a Delos. Construit entre 600 et 575 av. J.-C., il s’agit d’un batiment in antis de 24  m sur 10  m pourvu d’une colonnade interieure. D’apres une hypothese soutenue par Paul Courbin, il s’agirait du premier temple d’Apollon. Mais la plupart des historiens considerent aujourd’hui qu’il s’agit d’un oikos ou d’une salle de banquet en raison de sa grande taille.

Les temples d'Apollon [ modifier | modifier le code ]

Trois des quatre temples d’Apollon sont ensuite alignes cote a cote a l’est.

Celui qui se trouve le plus au nord est communement appele le “Porinos Naos”. Generalement attribue aux Atheniens, il daterait du temps ou les Pisistratides cherchaient a s’imposer a Delos, dans la deuxieme moitie du VI e  siecle  av. J.-C. Il s’agit d’une temple in antis , c’est-a-dire compose d’un naos (salle principale) et d’un pronaos cerne de deux colonnes.

Soubassement du temple d'Apollon, 1919

Le temple suivant est appele ≪ Temple des Atheniens ≫ ou parfois ≪ Temple aux sept statues ≫. C’est un temple au plan amphiprostyle de style dorique . Au niveau de la technique de construction, il est typiquement attique et dans la lignee du Parthenon d’Athenes. Il daterait de 425- et aurait pu etre inaugure par Nicias en , un general athenien.

Le troisieme et dernier temple s’appelle le “Grand Temple” et est le seul edifice connu de Delos a etre periptere . Il fut bati en deux fois : d’abord vers 475- ou il est eleve jusqu’a la frise comprise. Il y a ensuite eu un toit provisoire jusqu’a l’independance de Delos ( ) ou on reprend et termine les travaux.

Le quatrieme temple d’Apollon est un vaste edifice situe au nord de l’esplanade, entre le Keraton et l’Artemision. Il s’agit du Pythion, sanctuaire de l’Apollon de Delphes, mentionne dans nombre d’inscriptions.

Juste en face de l’entree du Pythion se trouve le Keraton, ou ≪ autel a cornes ≫. Souvent cite dans les comptes du sanctuaire, il s’agit en fait d’un autel monumental compose d’un podium de plan absidal a l’est et pourvu de deux escaliers lateraux a l’ouest. Selon la legende, il aurait ete cree par Apollon lui-meme. C’est la qu’on pratiquait le sacrifice des bœufs offerts a Apollon et les rites specifiquement deliens du ≪  geranos  ≫ (danse rituelle des grues sauvages) et de la course avec flagellation, un autre rite mentionne dans l’ Hymne a Delos de Callimaque de Cyrene [ 8 ] .

Le temple d'Artemis [ modifier | modifier le code ]

Delos est egalement le lieu de naissance de la deesse Artemis, sœur jumelle d’Apollon. Il est donc tout naturel de retrouver un temple lui etant consacre sur l’ile. L’Artemision, comme on l’appelle, se situe juste derriere le Pythion sur l’esplanade du sanctuaire. On y distingue les restes de trois edifices successifs, le plus recent ayant recouvert ou coupe, mais non detruit, les deux autres. Le batiment le plus ancien, date de l’epoque mycenienne, s’agirait seulement d’un depot sacre et non d’un temple. Le deuxieme monument, date du VI e  siecle  av. J.-C. , est un temple au plan in antis . Le dernier est un temple de la periode hellenistique au plan prostyle d’environ 15  m sur 10  m .

On sait egalement qu’un sanctuaire dedie a Artemis se trouvait sur l’ile de Rhenee, dit “l’Artemision-en-ile” mais dont l’exploration archeologique reste encore aujourd’hui assez sommaire.

Au nord et a l’est du sanctuaire d’Apollon se trouvent de nombreux autres batiments aux fonctions diverses.

A l’est se trouvent les restes d’un batiment qui pourrait avoir ete un Bouleuterion (lieu de reunion de la Boule ); le Prytanee qui a pu servir de salle de banquet de local pour les archives; ou encore le Neorion, batiment original construit vers la fin du IV e  siecle  av. J.-C. pour abriter un navire consacre a Apollon a la suite d’une victoire navale d’un roi macedonien ( Demetrios Poliorcete ou Antigone Gonatas ).

Au nord du sanctuaire, on trouve egalement le Portique d’Antigone, sans doute etablit par le roi Antigone Gonatas durant le troisieme quart du III e  siecle  av. J.-C. ; ainsi que l’ Ekklesiasterion (lieu de reunion de l' Ecclesia ).

Le stibadeion de Dionysos [ modifier | modifier le code ]

Stibadeion de Dionysos.

A l'est du portique d'Antigone, on apercoit l'edifice cultuel de Dionysos , non pas temple veritable mais plutot exedre , ou l'on a retrouve une statue du dieu flanquee de deux papposilenes-acteurs. Il semble que cet edifice, identifie des 1907, etait plutot oriente vers le versant chtonien du culte dionysiaque, selon les travaux de Charles Picard [ 9 ] en 1944. Le contenu statuaire de l'edifice a ete transfere au musee, laissant sur place les deux colonnes ithyphalliques monumentales qui l'encadraient, ulterieurement mutilees.

Le quartier du Lac [ modifier | modifier le code ]

L’espace qu’on designe comme le quartier du Lac se trouve directement au nord du sanctuaire d’Apollon. Urbanise seulement au cours du II e  siecle, l’ensemble etait auparavant compose de grands jardins, du lac (aujourd’hui asseche) et de quelques batiments dont le Dodekatheon et le temple de Leto .

Le Dodekatheon ou sanctuaire des Douze Dieux comporte un temple de marbre amphiprostyle de style dorique dont il ne reste que des ruines; ainsi que plusieurs autels, dates des IV e et III e  siecles av. J.-C. . Ce culte des douze dieux concernait a Delos la triade apollinienne (Apollon, Artemis, Leto), celle de Zeus, Athena et Hera, et possiblement deux autres sur lesquelles les doutes des historiens subsistent : Demeter, Kore, Zeus Eubouleus et Poseidon, Aphrodite, Hermes.

Le sanctuaire de Leto, aussi appele Letoon, est aussi tres ancien et remonte a la periode archaique. D’apres Strabon , son culte etait tres important et le lac appartenait egalement au domaine de Leto. Le temple est un edifice d’environ 10  m sur 12  m de plan in antis et date d’environ 540 av. J.-C. par Rene Vallois.

La terrasse des Lions [ modifier | modifier le code ]

Tout pres se trouvent egalement les celebres lions de Delos alignes sur une terrasse. Il s’agirait en fait de lionnes au style tres particulier (corps maigre, tres allonge, petite tete). Les specialistes attribuent leur construction au VII e  siecle  av. J.-C. , au meme moment que la serie de grandes realisations architecturales des Naxiens a Delos. Les lions sont en effet en marbre de Naxos, ce qui laisse a penser qu’ils furent edifies pendant la periode d’influence de cette cite sur l’ile. Comme ils menent a l’ancienne entree archaique du Letoon, on pense que les lions pourraient etre des gardiens du domaine de Leto. Sauf que ce sanctuaire n’existait pas encore au moment ou aurait ete construite la terrasse des lions. Ils pourraient donc mener au sanctuaire d’Apollon ou d’Artemis, deesse plus souvent associee aux lions que Leto. Au nombre de neuf au depart, il ne reste plus que cinq lions (il s'agirait plus precisement de lionnes) en marbre de Paros , abrites dans le musee de l'ile. Un sixieme a ete emmene a Venise en 1716 ; il est visible devant la porte terrestre de l'Arsenal de Venise (la tete d'origine, perdue, a ete remplacee par une tete ≪ moderne ≫

L'urbanisation du quartier [ modifier | modifier le code ]

Juste a cote du temple de Leto se tient l’Agora des Italiens. Il s’agit d’un des plus grands monuments de Delos, d’environ 200  m sur 80  m . Elle fut amenagee grace au financement de plusieurs donateurs, dont le banquier Philostrate d’Ascalon, au cours de la deuxieme moitie du II e  siecle  av. J.-C. L’agora fut a la fois un lieu de reunion et un centre d’affaires. Elle fut detruite par Mithridate en 88, reconstruite seulement en partie puis abandonnee entre 60 et 50 av. J.-C.

Enfin, on trouve au nord de la terrasse des lions l’etablissement des Poseidoniastes de Beryte . C’est un etablissement regroupant a la fois des activites marchandes et religieuses. Dans la logique du cosmopolitisme de Delos au II e  siecle  av. J.-C. , des commercants de Beyrouth ont constitue sous la protection d’un Poseidon syrien “l’association des Poseidoniastes de Berytos a Delos, negociants, armateurs et entrepositaires” comme l’indique la dedicace de batiment [ 10 ] . On y trouve des entrepots, une hotellerie de passage ainsi qu’une bourse de commerce. Dans le meme batiment, on trouve aussi plusieurs chapelles, toutes dediees a des dieux differents. La premiere est dediee a la deesse Rome, dont la statue s’y trouve encore. On trouve cette chapelle car les Poseidoniastes avaient de bons rapports avec les Romains et voulaient les honorer. On a ensuite une chapelle consacree au Poseidon de Beryte, patron de l’association et protecteur des commercants. Enfin on trouve une chapelle consacree a Astarte , paredre habituelle du Poseidon oriental.

Le quartier du Stade et la Synagogue [ modifier | modifier le code ]

Le quartier du Stade, ainsi nomme en raison des grands etablissements sportifs qu’il contient, est distant du reste de la ville d’environ 500  m . On y trouve un gymnase, construit au debut du I er  siecle  av. J.-C. sur les vestiges d’un ancien gymnase du III e  siecle  av. J.-C. Un vestibule a l’est conduisait directement au Xyste (galerie couverte servant a l'entrainement sportif) long de 187  m , datant de 111- Le stade remonte d’apres les inscriptions a la premiere moitie du III e  siecle  av. J.-C.

Legerement eloignee du stade, la synagogue est la seule de Delos. Amenagee au plus tard dans le courant du I er  siecle  av. J.-C. , cette synagogue est la plus ancienne de celles qu’on connait actuellement hors de Palestine. La ceramique qu’on y a retrouvee montre qu’elle a ete frequentee au moins jusqu’au II e  siecle. L’identification du batiment comme synagogue a ete contestee mais elle parait pourtant plus que probable. Le batiment contient 4 dedicaces au “Dieu Tres Haut”, traduction grecque habituelle du nom du dieu juif; de plus il presente des dispositions caracteristiques des synagogues : orientation vers l’est, ordonnance a trois portes de la salle de reunion, trone et bancs, reservoir d’eau permettant le bain par immersion.

L’existence d’une synagogue a Delos est d’autant plus plausible que la presence des Juifs y est attestee par plusieurs textes, notamment le Premier Livre des Maccabees dans la Bible [ 11 ] .

La terrasse des dieux etrangers [ modifier | modifier le code ]

Sur une terrasse surplombant la ville, et pour repondre aux souhaits des marchands etrangers, sont eriges de petits temples et des salles de reunions.

On retrouve tout d’abord les sanctuaires pour les cultes egyptiens nommes Sarapieion A, B et C. du nom du dieu Sarapis a qui ils sont dedies. Ce n’est pas le seul dieu a qui on voue un culte dans ces sanctuaires. On retrouve aussi ceux d’ Isis et d’ Anubis ainsi que le culte de divinites secondaires comme celui de Haddad.

Le Sarapieion A [ modifier | modifier le code ]

Le Sarapieion A [ 12 ] est avant tout un sanctuaire prive. Malgre la concurrence du sanctuaire officiel voue a Sarapis (Sarapieion C), le Sarapieion A ne semble pas avoir ete abandonne jusqu’a la ruine de Delos. Toutefois vers 165 av. J.-C. un des desservants du sanctuaire dut recourir a Rome pour se faire confirmer le droit de celebrer le culte. Apres la Synagogue, c’est le second sanctuaire non grec qui comporte une salle de reunion pour les fideles ainsi que des amenagements propres aux rituels etrangers. L’escalier mene a une cour dallee, au fond on retrouve un petit temple, construit sur une crypte. L’eau y arrivait par un canal avec un regard issu du Reservoir de l’Inopos. Les lustrations d’eau et en particulier de l’eau du Nil font partie du rituel egyptien. Inopos, dans l’Antiquite, etait en effet considere comme une resurgence du Nil. Dans la cour on retrouve trois autels ainsi qu’un tronc a offrandes.

Le Sarapieion C [ modifier | modifier le code ]

Le Sarapieion C [ 13 ] devient un sanctuaire officiel autour de 180 av. J.-C. Il est partiellement detruit lors de la ruine de Delos. Il parait encore avoir ete frequente au II e  siecle. Sur le cote nord on trouve un petit temple, partiellement en marbre bleuatre, dedie a Sarapis.

A l’est, on arrive sur la facade restauree du temple d’Isis dedie par le peuple Athenien autour de 130 av. J.-C. On a, au fond de la cella , une grande statue d’Isis aussi donnee par les Atheniens. Devant son temple, on retrouve un petit monument quadrangulaire, orne de rosaces, qui pourrait etre un autel pour les offrandes de l’encens.

Le sanctuaire des dieux syriens [ modifier | modifier le code ]

Enfin sur la Terrasse, on trouve le sanctuaire des dieux syriens [ 14 ] ou sont adores la deesse syrienne Atargatis en compagnie de son paredre Haddad et quelques dieux secondaires. Les debuts de ce sanctuaire sont meconnus. La plus ancienne dedicace date de 128 ou 127 av. J.-C. En 1967, on a trouve une inscription qui daterait de 150 av. J.-C, qui ferait remonter plus haut sa construction. On retrouve des propylees qui faisaient communiquer la Cour carree, formant la partie meridionale du sanctuaire, avec la terrasse qui s’allonge vers le nord. La Cour carree est la partie la plus ancienne du sanctuaire tandis que l’amenagement de la terrasse est fait entre 112 et 104 av. J.-C.

Le long de la terrasse on retrouve des petites salles dont certaines devaient servir a des banquets sacres propre aux cultes etrangers. Au milieu de cette derniere, on retrouve le theatre. Il est compose d’une douzaine de gradins et pouvait contenir entre 400 et 500 spectateurs. En haut, on a un portique en forme de Π qui entoure la cavea . Ce n’est pas un theatre ordinaire car il n’a pas de batiment de scene. Il a une fonction essentiellement religieuse, les fideles s’y reunissaient pour certaines ceremonies, peut-etre avec la presence de la deesse personnifiee par une statue la representant. Le portique permettait aux gens de l’exterieur de ne pas voir ce qui se passait dans le theatre.

Tout proche, on trouve aussi les bases d'un temple dedie a Hera, plus ancien, et a bonne distance du temple d'Apollon, dont elle n'avait pas facilite la naissance.

Le Cynthe [ modifier | modifier le code ]

C’est sur le sommet du Cynthe [ 15 ] que les premieres installations ont ete retrouvees. La ceramique retrouvee sur place date ces habitations du III e millenaire avant notre ere. C’est un enchevetrement de murs curvilignes delimitant des petites pieces. Le site semble avoir ete abandonne au cours du II e millenaire av. J.-C.

Les cultes d’Athena et de Zeus s’installent au meme endroit au cours du VI e  siecle  av. J.-C.

L'Antre du Cynthe, avec ses chevrons de granite.

On y trouve aussi l’Antre du Cynthe qui occupe le fond d’une faille rocheuse et est de plan trapezoidal. Il est compose d’un toit en chevrons constitue de dix blocs de granite . Le fond de l’Antre est a ciel ouvert et l’a toujours ete. A l’interieur, on a retrouve des restes d’une statue comme des pieds, un tronc d’arbre et une peau de lion, datant de l’epoque hellenistique. On suppose que c’est un sanctuaire dedie a Herakles .

Le Cynthe abrite egalement le Sanctuaire d’Agathe Tyche, deesse tutelaire de la Fortune, de la destinee et de la prosperite d'une cite ou d'un Etat. Il se compose d’une cour bordee de deux portiques ainsi que d’un petit temple a pronaos .

Le Sanctuaire des dieux d’ Ascalon est de type oriental. Il est compose d’une cour ouverte a l’est. Il a ete dedie par un banquier originaire d’Ascalon en Palestine actuelle, Philostrate. Le sanctuaire est dedie a deux divinites de sa patrie : Astarte Palaistine Ourania Aphrodite et le Poseidon d’Ascalon.

Le quartier du theatre [ modifier | modifier le code ]

Le quartier du theatre s’est constitue au cours du III e  siecle  av. J.-C. mais n’a pas arrete de connaitre des remaniements. De ce fait les plus belles maisons que l’on connait de ce quartier ne datent que du II e ou I er  siecle  av. J.-C. .

Le developpement progressif du quartier explique son plan particulier. En effet les maisons datant du debut de la construction de ce quartier, ne suivent pas de plan precis. On retrouve des ruelles tortueuses et etroites. Toutefois, lorsque le quartier s’agrandit tres largement au cours du II e  siecle, le plan orthogonal est favorise avec des rues droites orientees nord-sud et est-ouest. La rue du Theatre et la “rue 5” sont les seules a etre dallees dans le quartier. Elles sont bordees de boutiques.

Theatre de Delos.

En face se trouve l’un des murs de soutenement du theatre. Ce dernier a ete construit entre la fin du IV e et le troisieme quart du III e  siecle  av. J.-C. . Mentionne pour la premiere fois en , il est acheve en [ 16 ] . Il a probablement ete abandonne en .

Il est compose de deux parties, sur le modele de tous les theatres grecs. On trouve tout d’abord les gradins appeles koilon , adosses a une colline, clos par un mur de soutenement compose de gros blocs de marbre blanc. Ils pouvaient contenir jusqu’a 6 500 personnes.

On trouve ensuite le batiment de scene. A l’ouest de l’ orchestra , on a decouvert les restes d’une construction rectangulaire entouree d’une colonnade sur tous les cotes. Il s’agit de la skene , le batiment servant de vestiaire. Le cote est du batiment etait occupe par un proskenion . Deux passages souterrains permettaient aux artistes de passer du batiment de scene a l’orchestra sans etre vus. A l’epoque hellenistique, les artistes jouaient sur l’orchestra ou sur le toit du proskenion.

Maison des Dauphins.

La maison des Dauphins est situee au nord du Quartier. C’est une maison qui compte parmi les plus somptueuses maisons de Delos. Elle est surtout remarquable pour ses mosaiques et notamment celle de son peristyle  : la mosaique des dauphins.

A l’ouest du theatre, on trouve un encadrement en marbre blanc d’une grande citerne. Elle se trouve a l’interieur d’un batiment aux multiples pieces. On ne sait pas exactement a quoi il servait, mais on a emis l’hypothese d’une hotellerie.

La maison de Dionysos est la seule maison delienne qui ait une mosaique dans l’ impluvium de la cour. Il represente Dionysos aile, couronne de lierre, chevauchant un tigre qui porte un collier de vigne et de grappes.

Archeologie [ modifier | modifier le code ]

Architecture et topographie [ modifier | modifier le code ]

Les monuments les plus anciens datant de l’epoque archaique ont pour materiau principal le gneiss . Ensuite, le granit s’impose pour les monuments naxiens, on utilise de gros blocs quasiment bruts. Cette methode continue d’exister au VI e  siecle  av. J.-C. Au debut du V e  siecle  av. J.-C. , on passe du granit au gneiss et dans la deuxieme moitie du IV e  siecle  av. J.-C. , on repasse au granit mais en utilisant des blocs bien tailles. Une evolution comparable se fait dans l’appareil des murs : au VII e  siecle  av. J.-C. , on utilise uniquement de minces plaques de gneiss, avec une assise irreguliere et interrompue avec un peu de mortier de terre. Au VI e  siecle  av. J.-C. , l’usage du gneiss persiste mais avec des plaques plus epaisses, employe souvent avec un autre materiau comme du marbre ou du granit. Au V e  siecle  av. J.-C. , on renonce a l’emploi du granit, sans doute pour avoir un appareil plus regulier.

L’appareil des murs est beaucoup moins regulier a l’epoque hellenistique, sauf pour les murs en marbre ou une attention particuliere leur est portee. L’originalite de l’architecture hellenistique se retrouve sur plusieurs plans. D’abord sur le plan artistique, decoratif : il est a la fois charge et elance, alors que sur le plan technique on le considere comme audacieux. Un principe constant est toutefois a noter : la superposition de colonnades avec a leur sommet des frontons et des toitures de marbre. Il y a un gros travail de charpenterie pour faire tenir l’ensemble.

Il y a un caractere notable de l’architecture delienne : l’utilisation de structures courbes comme des arcs et des voutes appareilles, linteaux evides en arc en plein cintre .

Sculpture [ modifier | modifier le code ]

Tete d' Hermes trouvee a Delos.

On a trouve lors des fouilles des figurines masculines ( Kouros ) et feminines ( Koura ou Kore ) ; dans les temples et les sanctuaires de nombreuses figurines a l'effigie divine comme des sphinx, Nike (deesse de la Victoire), cavaliers et animaux divers. Les representations humaines sont les plus nombreuses. Leurs pieds adheraient a une plinthe qui etait encastree dans une base. Generalement, cette base reposait sur le sol mais on a aussi trouve des sphinx et des nikai montes au sommet d’une colonne ou d’un pilier. Ces statues sont reparties selon le style entre deux principaux centres d’arts : Paros et Naxos . Nombre de statues ont ete retrouvees a l’angle sud-ouest de l’Agora des Italiens :

  • statue d’Athena : fragment du corps, des bras et d’une jambe. Deesse identifiable grace aux boucles des serpents qui bordaient son egide. On a egalement des fragments de son bouclier (marbre, decore de sphinx ou de griffons) ;
  • statue d’Artemis : torse feminin en 6 morceaux vetue d’une peau de bete ;
  • statue de Leto : Kore dont le peplos enveloppe aussi la tete ce qui permet de l’identifier comme etant Leto ;
  • statue d’Apollon citharede ;
  • statue d’Hera assise : deux fragments non jointifs ;
  • statue de Zeus assis : fragment du torse, dont la carrure athletique la possibilite d’etre une Kore comme on l’a pense au depart.

La sculpture hellenique a Delos est abondante et cela constitue une documentation utile pour comprendre l’art hellenistique. Le materiel provient surtout des quartiers d’habitation et des sanctuaires du temps de la domination athenienne. Le materiel date quasiment tout le temps de la seconde moitie du II e  siecle  av. J.-C. et du debut du I er  siecle  av. J.-C. On a decouvert peu de materiel de la periode de l’Independance de Delos qui s’est plus concentree sur l’architecture que sur la sculpture. On a retrouve presque exclusivement des statues en marbre. Ce sont surtout des sculptures d’appartement a fonction decorative qui nous sont parvenues. Les grandes effigies divines sont rares, peu de sculptures monumentales ont ete conservees.

A l’epoque hellenistique, beaucoup de statues d’Apollon et d’Artemis ont ete faites, ce qui est normal vu l’histoire de l’ile, mais Aphrodite et Dionysos sont aussi particulierement honores a cette periode. On a retrouve de nombreuses statuettes d’Aphrodite, nue ou a demi nue, debout, accroupie, s'appretant au bain ou sechant sa chevelure. De plus on retrouve de plus en plus Aphrodite accompagnee d’un petit personnage, surement Eros .

Concernant Dionysos, le dieu est souvent accompagne des membres du cortege dionysiaque, plus cocasses et plus hauts en couleur.

On connait egalement deux types de reliefs sculptes a Delos : reliefs funeraires et reliefs a sujets religieux. L’un des plus originaux est le relief d’Agathodaimon , d’inspiration egyptienne, representant un serpent qui se trouve entre Isis et Sarapis. On a aussi le relief d’Isis Pelagia, retrouve dans la Sarapieion C. On y voit Isis protectrice des navires, representee debout, a la proue d’un navire tenant son manteau gonfle en guise de voile.

L’art delien s’ouvre de plus en plus aux religions orientales et a leur art. Tant que les cultes etaient prives, les objets sacres etaient importes ou copiaient les images des pays d’origine. Pour les sanctuaires officiels presents sur le Cynthe et au niveau de la Terrasse des dieux etrangers, des statues de culte sont erigees au II e  siecle  av. J.-C. L’une est bien conservee : l’Isis du Sarapieion C. Plusieurs statues de l'Agora des Italiens, comme celle intitulee le Gaulois blesse , ont ete realisees par le sculpteur Agasias d'Ephese .

Peinture [ modifier | modifier le code ]

L’ensemble de ces informations concerne Delos a la periode hellenistique. Les murs des maisons deliennes etaient recouvertes d’un enduit pour des raisons esthetiques. Dans la plupart des cas on a trouve une decoration plus ou moins elaboree en peinture faite dessus. En majorite, on imitait une construction en grand appareil regulier sur les murs. Le decor peut egalement s’organiser en plusieurs zones independantes les unes des autres. C’est generalement a hauteur de regard, en zone mediane qu’on retrouve le plus d’efforts decoratifs. Il s’agit souvent d’un bandeau peint qui tranche avec le reste du mur qui est souvent uni. Ce modele de decoration ne se trouve pas uniquement a Delos, on peut voir la meme chose dans le monde hellenistique comme a Athenes, en Macedoine mais aussi en Italie.

On peut toutefois distinguer la peinture religieuse qui orne soit des autels destines aux cultes domestiques situes a l’exterieur des maisons, soit des niches et des parois proches de la porte. Un theme revient constamment : les prieres et les offrandes d’encens faites par un groupe d’hommes sur un autel et les libations (rituel religieux ou un personnage presente une boisson en offrande a un dieu, en renversant quelques gouttes au sol ou sur un autel). D’autres personnages peuvent s’ajouter dans ces themes comme des joueurs de flute ou de trompette, ou de jeunes serviteurs. Tres souvent, on voit des esclaves apportant un porc au sacrifice. Les cultes representes dans ces peintures viennent par des commercants romains ou italiens, comme le prouve la tenue des personnages en toges et en chaussures a languettes. Les sacrifices de porc s’adressent aux Lares et celebrent les Compitalia ou aux divinites romaines pour les cultes prives comme Heracles ou Hermes. Enfin on a trouve des inscriptions en latin allant avec ces representations [ 17 ] .

Mosaiques [ modifier | modifier le code ]

Les mosaiques presentes a Delos datent approximativement de la derniere moitie du II e  siecle  av. J.-C. et du premier tiers du I er  siecle  av. J.-C. On compte 350 mosaiques de pavement, dont 120 sont plus ou moins decorees. C’est un nombre important mais assez faible au regard de tout ce qui a ete fouille sur l’ile. On pense que la plupart des sols etaient en terre battue. Les mosaiques restaient un luxe et se trouvaient donc dans des maisons richement decorees. Les mosaiques decoraient des edifices en tout genre comme des sanctuaires (Sanctuaire des dieux syriens), des lieux publics (Agora des Italiens) ou des maisons privees comme la maison des Dauphins.
Plusieurs techniques sont utilisees : la grande majorite est faite en eclat de marbre ou en tuileaux (fragments d’amphores). Les possibilites d’ornements sont limitees, ce qui instaure souvent un decor geometrique simple en blanc et rouge. L’ Opus tessellatum a ete utilise pour les decors, avec des elements irregulierement cubiques tailles par le mosaiste et qu’on appelle “tesselles” (generalement 0,8  cm de cote) ; enfin, l’ opus vermiculatum pour les images plus detaillees (vegetation, personnages…), utilise des tesselles plus petites (entre 0.4 et 0,1  cm ).

Ceramique [ modifier | modifier le code ]

La plupart des ceramiques provenant de Delos ne se trouvent pas au musee de Delos mais a celui de Mykonos . En effet, lors la purification de l’ile en 426 av. J.-C., toutes les ceramiques presentes dans les tombes ont ete transportees sur l’ile de Rhenee dans une fosse commune. Quand le site a ete fouille entre 1898 et 1899, tout le materiel a ete envoye a Mykonos.

La ceramique dite cycladique disparait au cours du VI e  siecle  av. J.-C. Deux regions sont alors en concurrence : l’Attique et Corinthe. Les vases attiques prennent le pas sur les vases corinthiens, la fabrique corinthienne est alors eliminee au milieu du VI e  siecle  av. J.-C.

Pour la periode hellenistique, on date le materiel du II e  siecle  av. J.-C. ou du debut du I er  siecle  av. J.-C. La large majorite du materiel trouve est de la vaisselle commune sans decor. On a trouve des nombreuses lampes ainsi que des figurines en terres cuites rarement entieres. Les figurines prennent des formes tres variees : figurines masculines et feminines mais aussi representations de dieux et de heros grecs ainsi que des dieux orientaux, ou encore figures de theatre.

Autres objets mobiliers [ modifier | modifier le code ]

Delos avait la reputation d’etre un centre de fabrication d’objets en bronze. Pline evoque l’ Aes deliacum [ 18 ]  : la vaiselle delienne etait en bronze ainsi que des lits en bronze. Or lors des fouilles, on n’a trouve que peu d’objets en bronze et des pieces dont la fabrication locale n’est pas attestee. Il a fallu attendre la campagne de fouille de 1974 -1975 pour trouver un veritable tresor de bronzes dans la maison des Sceaux ou se trouvaient des appliques de mobilier qui ornaient les portes, des lits, des coffres, des coffrets, de la vaisselle et divers ustensiles en bronze.

Une autre decouverte est importante a mentionner : 16 000 pastilles portant environ 26 000 a 27 000 empreintes de sceaux ont ete trouves dans la “Maison des Sceaux” dans le Quartier nord et ils dateraient tous du I er  siecle  av. J.-C.

Numismatique [ modifier | modifier le code ]

On observe une grande quantite de monnaies differentes du fait de la nature cosmopolite des sanctuaires et de l’importance du commerce sur l’ile a l’epoque hellenistique. Ce materiel permet d’observer la circulation monetaire dans les Cyclades. On les connait surtout dans les quartiers d’habitations, mais aussi par les inscriptions, depuis la periode classique, les administrateurs du sanctuaire publiaient chaque annee l’etat de la fortune d’Apollon et faisaient l’inventaire des monnaies a cette occasion. Entre 314 et 167 av. J.-C. les Deliens frappent des monnaies d’argent, essentiellement des drachmes et des hemidrachmes. Le monnayage de Delos prend fin en 167 avec la prise en mains des Atheniens de l’ile. Les inventaires des sanctuaires montrent que les Atheniens ont rassemble les monnaies d’etalon non attique (les monnaies deliennes etaient plus legeres) pour les exclure de la circulation.

Musee [ modifier | modifier le code ]

Musique [ modifier | modifier le code ]

Louis-Nicolas Clerambault a compose une cantate, L'Isle de Delos, opus 17

Elisabeth Jacquet de La Guerre , L'ile de Delos, cantate, EJG 38

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. La combinaison nth est une marque des noms pelasges (Corinthe, menthe, labyrinthe...).
  2. a b et c Thucydide , La Guerre du Peloponnese [ detail des editions ] [ lire en ligne ] , Livre III, 104.
  3. Herodote, livre VI, 97.
  4. Thucydide, livre V, 32.
  5. Philippe Bruneau et Jean Ducat, Guide de Delos , Athenes, Ecole francaise d'Athenes, , p.  39 .
  6. a et b Catherine Virlouvet ( dir. ) et Stephane Bourdin, Rome, naissance d'un empire : De Romulus a Pompee 753-70 av. J.-C , Paris, Editions Belin , coll.  ≪ Mondes anciens ≫, , 796  p. ( ISBN   978-2-7011-6495-3 ) , chap.  8 (≪ La Republique mise a mal ≫), p.  401 .
  7. F. DURBACH, Choix , n°57 .
  8. Emile Cahen, ≪  L'autel de Cornes et l'hymne a Delos de Callimaque  ≫, Revue des etudes grecques , Association pour l'encouragement des etudes grecques en France,‎ , p.  14-25 .
  9. (fr) Charles Picard, ≪ Statues et ex-voto du Stibadeion dionysiaque de Delos ≫, Bulletin de correspondance hellenique , 1944, Volume 68, Numero 1, p.   240-270 .
  10. Inscriptions de Delos , p.  ID 1520. .
  11. Bible, Premier Livre des Maccabees, 15, 23.
  12. Philippe BRUNEAU, Jean Ducat, Le guide de Delos , Athenes, Ecole francaise d'Athenes, , p.  267 .
  13. Philippe BRUNEAU, Jean DUCAT, Le guide de Delos , Athenes, Ecole francaise d'Athenes, , p.  279 .
  14. Philippe BRUNEAU, Jean DUCAT, Le guide de Delos , Athenes, Ecole francaise d'Athenes, , p.  275 .
  15. Philippe BRUNEAU, Jean DUCAT, Le guide de Delos , Athenes, Ecole francaise d'Athenes, , p.  283 - 289 .
  16. (en) Frank Sear, Roman theatres : An architectural study , Oxford University Press, 2006, 609 p. ( ISBN   978-0-19-814469-4 ) , p.  12.
  17. Claire Hasenohr, ≪  Les Compitalia a Delos  ≫, Bulletin de correspondance hellenique , vol.  127, n o  1,‎ , p.  167-249 ( lire en ligne ) .
  18. Pline, Histoire Naturelle , livre XXXIV, 9.

Annexes [ modifier | modifier le code ]

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Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

  • Pierre Roussel , Delos colonie athenienne , Paris, Albert Fontemoing editeur, coll.  ≪ Bibliotheque des Ecoles francaises d'Athenes et Rome n o  111 ≫, , VIII & 451  p. ( lire en ligne )
  • Jean Richer , Delphes, Delos et Cumes , Paris, Julliard, 1970.
  • Philippe Bruneau , Jean Ducat, ≪ Guide de Delos ≫, 4 e  edition refondue et mise a jour avec le concours de Michele Brunet, Alexandre Farnoux et Jean-Charles Moretti, 344 p., Athenes, Ecole francaise d'Athenes , 2005, ( ISBN   2-86958-210-2 ) .
  • Lucie Bonato , Haris Yiakoumis, ≪ Mykonos et Delos a l'aube du XX e  siecle. Carnet de voyages reve ≫, Editions Kallimages, Paris, 2005, ( ISBN   978-2-91593604-9 )  ; 192p. ( apercu )
  • Georges K. Sakkas ( trad.  Kostas Zaroukas), Delos : Guide touristique , Athenes, Thessalonique, Artemis Publishing Company, , 92  p.

Recherches archeologiques [ modifier | modifier le code ]

  • Albert Lebegue , ≪ Fouilles a Delos, seance du 29 aout 1873 ≫, dans Comptes rendus des seances de l'Academie des Inscriptions et Belles-Lettres , 1873 17 e annee, n o  2, p.   250-256 ( lire en ligne )
  • Albert Lebegue, ≪ Recherches sur Delos ≫, 1876 (Felix-Desire Deheque, Rapport des travaux de l'Ecole francaise d'Athenes pendant l'annee 1864-65 , dans Comptes rendus des seances de l'Academie des Inscriptions et Belles-Lettres , 1865, 9 e annee, p.   218-228 ( lire en ligne ))
  • Albert Lebegue, ≪ Recherches sur Delos ≫, E. Thorin libraire-editeur, Paris, 1876 ( lire en ligne )
  • Theophile Homolle , ≪ Fouilles sur l'emplacement du temple d'Apollon a Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1877, n o  1, p.   219-229 ( lire en ligne )
  • Theophile Homolle , ≪ Fouilles sur l'emplacement du temple d'Apollon a Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1878, n o  2, p.   1-15 ( lire en ligne )
  • Theophile Homolle , ≪ Comptes des Hieropes du temple d'Apollon Delien ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1882, n o  6, p.   1-167 ( lire en ligne )
  • Amedee Hauvette-Besnault , ≪ Fouilles de Delos : Temple des dieux etrangers ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1882, n o  6, p.   470-503 ( lire en ligne )
  • Amedee Hauvette-Besnault, ≪ Fouilles de Delos. Inscriptions Choragiques ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1883, n o  7, p.   103-125 ( lire en ligne )
  • Salomon Reinach , ≪ Fouilles de Delos. L'Inopus et le sanctuaire des Cabires ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1883, n o  7, p.   329-373 ( lire en ligne )
  • Salomon Reinach , ≪ Fouilles de Delos. Temple des Posidoniastes ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1883, n o  7, p.   462-476 ( lire en ligne )
  • Salomon Reinach , ≪ Monuments figures de Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1884, n o  8, p.   167-187 ( lire en ligne )
  • Gustave Fougeres , ≪ Fouilles de Delos (avril-aout 1886) : Dedicaces grecques et latines ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1887, n o  11, p.   244-275 ( lire en ligne )
  • Theophile Homolle , ≪ Les Archives de l’Intendance sacree a Delos (315-166 av. J. C.) ≫, Bibliotheque des Ecoles francaises d’Athenes et de Rome (fasc. 49). Paris, Thorin, 1887
  • Salomon Reinach , ≪ Le Guerrier de Delos et le Gaulois blesse du Louvre ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1889, n o  13, p.   113-130 ( lire en ligne )
  • Pierre Paris , ≪ Statue archaique de Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1889, n o  13, p.   217-225 ( lire en ligne )
  • Gustave Fougeres , ≪ Fouilles a Delos (avril-aout 1886), Proxenies deliennes et decrets honorifiques ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1889, n o  13, p.   229-252 ( lire en ligne )
  • Salomon Reinach, ≪ Antiquites decouvertes au theatre de Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1889, n o  13, p.   369-378 ( lire en ligne )
  • Theophile Homolle, ≪ Decrets du peuple athenien de Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1889, n o  13, p.   408-430 ( lire en ligne )
  • Louis Couve, Fouilles a Delos (juillet-septembre 1894), dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1895, n o  19, p.   460-516 ( lire en ligne ) , planches
  • Felix Durrbach, Maurice Holleaux, ≪ Fouilles de Delos (1902). Inscriptions ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1904, n o  28, p.   93-190 ( lire en ligne ) note
  • Felix Durrbach, Auguste Jarde, ≪ Fouilles de Delos executees aux frais de M. le duc de Loubat (1903). Inscriptions : I. Decrets du Coonseil et du Peuple de Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1904, n o  28, p.   265-307 ( lire en ligne )
  • Auguste Jarde, ≪ Fouilles de Delos, executees aux frais de M. le Duc de Loubat (1904) ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1905, n o  29, p.   5-54 ( lire en ligne )
  • Auguste Jarde, Felix Durrbach, ≪ Fouilles de Delos, executees aux frais de M. le Duc de Loubat (1903); Inscriptions (suite) : II- Decrets atheniens et etrangers ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1905, n o  29, p.   169-257 ( lire en ligne )
  • Fernand Mayence , ≪ Fouilles de Delos, executees aux frais de M. le Duc de Loubat. Les rechauds en terre-cuite ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1905, n o  29, p.   373-404 ( lire en ligne )
  • Felix Durrbach, ≪ Fouilles de Delos, executees aux frais de M. le Duc de Loubat (1903). Inscriptions (suite) ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1905, n o  29, p.   417-573 ( lire en ligne ) x
  • E. Schulhof, P. Huvelin, ≪ Fouilles de Delos, executees aux frais de M. le Duc de Loubat (1905). Inscriptions. Loi reglant la vente du bois et du charbon a Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1907, n o  31, p.   46-93 ( lire en ligne )
  • Maurice Holleaux, ≪ Inscriptions anciennement decouvertes a Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1907, n o  31, p.   335-377 ( lire en ligne )
  • Fernand Mayence, Gabriel Leroux, ≪ Remarques sur quelques statues decouvertes a Delos (pl. XV et XVI) ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1907, n o  31, p.   389-419 ( lire en ligne )
  • Pierre Roussel , ≪ Fouilles de Delos, executees aux frais de M. le Duc de Loubat (1904). Inscriptions (suite) ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1907, n o  31, p.   421-470 ( lire en ligne )
  • ≪ Fouilles de Delos, executees aux frais de M. le Duc de Loubat (1904-1907. Le cote oriental du temenos d'Apollon ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1907, n o  31, p.   471-529  :
    • Marcel Bulard, ≪ I. Descriptions des ruines (pl. XIV) ≫, p.   471-503 ( lire en ligne )
    • Marcel Bulard, Leon Bizard, Gabriel Leroux, ≪ II. Monuments de sculpture (pl. X-XIII) ≫, p.   504-529 ( lire en ligne )
  • Marcel Bullard, ≪  Peintures murales et mosaiques de Delos  ≫, Monuments et memoires , t.  14,‎ , p.  5-213 ( lire en ligne )
  • Pierre Roussel , ≪ Note sur les inscriptions de Delos en l'honneur de C. Billienus ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1909, n o  33, p.   443-444 ( lire en ligne )
  • Jean Hatzfeld , Une inscription de Delos en l'honneur de M. Junius Brutus, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1909, n o  33, p.   467-471 ( lire en ligne )
  • Jean Hatzfeld, Pierre Roussel, ≪ Fouilles de Delos, executees aux frais de M. le Duc de Loubat. Inscriptions (1905-1908) I- Decrets du Conseil et du Peuple de Delos≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1909, n o  33, p.   472-522 ( lire en ligne ) , ≪ note additionnelle : L. Calpurnius L.f. Piso, proconsul en Grece ≫, p.   522-525 ( lire en ligne )
  • Jean Hatzfeld, Pierre Roussel, ≪ Fouilles de Delos, executees aux frais de M. le Duc de Loubat. Inscriptions (1905-1908) II- Decrets, dedicaces et inscriptions funeraires≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1910, n o  34, p.   355-423 ( lire en ligne )
  • Felix Durrbach , E. Schulhof, ≪ Fouilles de Delos executees aux frais de M. le Duc de Loubat. Inscriptions financieres (1904 et 1905) (fin) ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1910, n o  34, p.   122-186 ( lire en ligne )
  • Theodore Reinach, ≪ Note sur une inscription de Delos en l'honneur de Laodice (Philadelphe) princesse du Pont ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1910, n o  34, p.   429-431 ( lire en ligne )
  • Gabriel Leroux , ≪ Le guerrier de Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1910, n o  34, p.   478-500 ( lire en ligne )
  • Fernand Courby, ≪ Sur quelques termes d'architecture qui se rencontrent dans les inscriptions de Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1910, n o  34, p.   501-507 ( lire en ligne )
  • Charles Picard , ≪ Le sculpteur Agasias d'Ephese a Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1910, n o  34, p.   538-548 ( lire en ligne )
  • Jean Hatzfeld , ≪ Les Italiens residant a Delos mentionnes dans les inscriptions de l'ile ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1912, n o  36, p.   5-218 ( lire en ligne )
  • Andre Plassart , ≪ Fouilles de Delos executees aux frais de M. le Duc de Loubat. Inscriptions du Gymnase ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1912, n o  36, p.   387-435 ( lire en ligne )
  • Pierre Roussel , ≪ Note additionnelle sur la liste des gymnasiarques deliens ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1912, n o  36, p.   436-438 ( lire en ligne )
  • Andre Plassart, Charles Avezou, ≪ Inscriptions du Gymnase de Delos, addenda ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1912, n o  36, p.   661-666 ( lire en ligne )
  • Hubert Philippart , ≪ Delos. Notes bibliographiques ≫, Les editions Robert Sand, Bruxelles, 1923 ( lire en ligne )
  • Emile Cahen , ≪ L'autel de Cornes et l'hymne a Delos de Callimaque ≫, dans Revue des Etudes Grecques , 1923, tome 36, n o  164, p.   14-25 ( lire en ligne )
  • Waldemar Deonna , ≪ Les cornes gauches des autels de Dreros et de Delos ≫, dans Revue des Etudes Anciennes , 1940, tome 42, n o  1-4, p.   111-126 ( lire en ligne )
  • Sous la direction de Theophile Homolle et Maurice Holleaux , ≪ Exploration archeologique de Delos faite par l'Ecole francaise d'Athenes, sous les auspices du Ministere de l'instruction publique, et aux frais de Monsieur le duc de Loubat ≫, editions Fontemoing, Paris, 1910 :
    • ≪ Introduction ≫, tome 1
    • Gabriel Leroux, 1 re partie : ≪La salle hypostyle≫, tome 2, 1909 ; 76p. (Gabriel Leroux, 1 re partie : ≪La salle hypostyle≫, compte-rendu par Edmond Pottier , Journal des savants , 1911, p.   49-54 ( lire en ligne ))
    • Rene Vallois, Gerhardt Poulsen, 2 e partie : ≪ Complement : nouvelles recherches sur la salle hypostyle (La stoa proche de Posideion. Le Posideion) ≫, tome 2, 1914 ; 55p.
    • Lucien Gallois , ≪ Cartographie de l'ile de Delos ≫, tome 3 ; 103p.
    • Lucien Cayeux , ≪ Description physique de l'ile de Delos ≫, tome 4 ; 216p.
    • Fernand Courby , ≪ Le Portique d'Antigone et du Nord-Est et les constructions voisines ≫, tome 5, 1912 ; 126p.
    • Charles Picard , ≪ L'etablissement des Poseidoniastes de Berytos ≫, tome 6, 1921 ; 145p.
    • Rene Vallois , ≪ Les portiques au sud de Hieron ≫ 1 re partie : ≪ Le portique de Philippe ≫, tome 7, 1923 ; 185p.
    • Joseph Chamonard , ≪ Le quartier du theatre : etude sur l'habitation delienne a l'epoque hellenistique ≫, 3 volumes, tome 8, 1922-1925
    • Marcel Bulard, ≪ Description des revetements peints a sujets religieux ≫, tome 9 ; 224p.
    • Charles Dugas , ≪ Les vases de l'Heraion ≫, 2 volumes, tome 10, 1926
    • Andre Plassart , ≪ Les sanctuaires et les cultes du Mont Cynthe ≫, tome 11, 1928, 320p.
    • Hubert Gallet de Santerre , ≪ La terrasse des Lions. Le letoon et le monument de granit a Delos ≫, tome 24, 1959 ; 127p.
    • Jean Delorme , ≪ Les palestres ≫, tome 25, 1961 , 184p.
    • Philippe Bruneau , ≪ Les lampes ≫, tome 26, 1965 ; 190p.
    • Philippe Bruneau, Claude Vatin, Ulpiano Bezerra de Meneses, Guy Donnay, ≪ L'ilot de la maison des comediens ≫, tome 27 ; 439p.
  • ≪ Etudes deliennes ≫, Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1973, Supplement 1 ( lire en ligne )  :
  • ≪Delos independante≫, Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1985, Supplement 10 ( lire en ligne )  :
  • Roland Etienne , Philippe Fraisse, ≪ L'autel archaique de l'Artemision de Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1989, tome 113, n o  2, p.   451-466 ( lire en ligne )
  • Roland Etienne , Jean-Pierre Braun, ≪ L'autel monumental du theatre a Delos ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 1995, tome 119, n o  1, p.   63-87 ( lire en ligne )
  • Roland Etienne , ≪ Le Prytanee de Delos ≫, dans Revue des Etudes Anciennes , 1997, tome 99, n o  3-4, p.   305-324 ( lire en ligne )
  • Roland Etienne , ≪ Le Sanctuaire d’Apollon ≫, dans Bulletin de Correspondance Hellenique (BCH), 2009, tome 133, n o  2, p.   609-623 ( lire en ligne )
  • Roland Etienne (dir.), Le sanctuaire d'Apollon a Delos. T. 1, Architecture, topographie, histoire , De Boccard, 2018, 494 p.
  • Cecile Durvye, Francois-Frederic Muller, ≪ De l’hellenisme romantique a l’archeologie de terrain : Leon Terrier a Delos en 1864 ≫, dans Anabases.Traditions et Receptions de l'Antiquite , 2009, n o  10 ( lire en ligne )
  • Waldemar Deonna ,
    • ≪ Note sur un bas-relief trouve a Delos ≫, Bulletin de correspondance hellenique , XXX, 1906, p.   607-609 .
    • ≪ Le Mobilier delien ≫, Paris, E. de Boccard, 1938.
    • ≪ Notes d’archeologie delienne ≫, Bulletin de correspondance hellenique , essai de 400 pages et 113 planches; repris dans La Vie privee des Deliens , Paris, E. de Boccard, 1948.
  • Philippe Fraisse et Jean-Charles Moretti, ≪ Le theatre, exploration archeologique de Delos ≫, 2 vol., Athenes, Ecole francaise d'Athenes , 2007, ( ISBN   2-86958-235-8 ) .
  • Marie-Therese Le Dinahet , ≪  Necropoles et Pouvoir. Ideologies, pratiques et interpretations (Actes du colloque Theories de la necropole antique, Lyon 21-25 janvier 1995) : Rituels funeraires a Delos et histoire egeenne  ≫, Travaux de la Maison de l'Orient mediterraneen , Maison de l'Orient et de la Mediterranee Jean Pouilloux, vol.  27, n o  1,‎ , p.  59 a 77 ( lire en ligne , consulte le )
  • Claude Vial , Delos independante (314-167 av. J.-C. ). Etude d’une communaute civique et de ses institutions . Athenes, Ecole francaise d'Athenes ; Paris, diffusion E. de Boccard, BCH supplement X, 1985, 424 p.
  • Nouveaux choix d’inscriptions de Delos : lois, comptes et inventaires , par Clarisse Pretre (ed.), Michele Brunet, Veronique Chankowski, Christophe Feyel, Marie-Christine Hellmann , Jean-Charles Moretti, Helene Siard, Claude Vial et Roland Etienne, Athenes, Ecole francaise d'Athenes ; Paris, E. de Boccard, 2002, Etudes epigraphiques, 286 p.

Mythologie [ modifier | modifier le code ]

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]