Mimi et Claude Jutra vers 1945.
Biographie
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Autres informations
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Distinctions
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Claude Jutra
est un
cineaste
quebecois
[
1
]
, ne le
a
Montreal
et mort dans la meme ville le
[
2
]
. Certains de ses films font date dans l'histoire du cinema quebecois et sont acclames au niveau international. Apres sa mort, des temoignages revelent qu'il etait l'auteur d'abus sexuels sur des mineurs, ce qui mene a debaptiser des prix du cinema et des rues qui portaient son nom.
Claude Jutra nait le 11 mars 1930 dans une famille aisee de
Montreal
[
3
]
. Fils du radiologiste et directeur du
College des medecins du Quebec
Albert Jutras
[
2
]
, il est l'aine d'une famille de trois enfants (avec Mireille, dit
Mimi
, et Michel Jutras)
[
4
]
. Il decrira son enfance comme ≪ exceptionnellement heureuse ≫
[
5
]
. La maison familiale dans laquelle il grandira, sur la rue Sainte-Famille, tout pres de l'
Hotel-Dieu de Montreal
, sera un lieu de visite pour des acteurs, peintres, sculpteurs, et musiciens amis de la famille
[
6
]
. C'est en 1938 que Jutra assiste a sa premiere projection d'un film :
≪ J'avais 8 ans quand j'ai vu pour la premiere fois une image s'animer sur un ecran. Ce fut le coup de foudre. Et quand j'emploie cette image, c'est au sens fort : le coup qu'a du ressentir Jeanne d’Arc en entendant ses voix. C'etait un film 8 mm en couleurs, qu'on projetait chez des amis […]
[
7
]
≫
Son pere lui offrira une camera
16 mm
a 16 ans
[
3
]
. A cette epoque, il frequente le
college Stanislas
, ou il fait la rencontre de
Michel Brault
[
8
]
. Durant son adolescence, il realisera deux courts-metrages avec lui :
Le Dement du Lac Jean-Jeunes
, en
1948
[
2
]
, mettant en vedette les scouts du College Saint-Jean, et
Mouvement perpetuel
en
1949
, qui remportera le
Canadian film award
[
9
]
du meilleur film amateur ainsi qu'un diplome d'honneur du festival du film amateur de Cannes.
Force de terminer ses etudes mais preservant son desir de faire du cinema, il entre, des 1946, a la faculte de medecine et, en 1952, obtient son diplome de medecin a l'
universite de Montreal
a l'age de 22 ans
[
10
]
. Il ne pratiquera jamais la medecine
[
3
]
.
A la suite de ses etudes, Claude Jutra decide de lancer sa carriere dans le cinema en s'inscrivant a l’ecole du
theatre du Nouveau Monde
en 1953
[
2
]
. Quittant la maison familiale, il s’installe sur l'avenue Summerhill, dans le
centre-ville de Montreal
[
11
]
. La meme annee,
Radio-Canada
ouvre ses portes et Jutra scenarise le premier
tele-theatre
de la
television quebecoise
,
L'Ecole de la peur
[
12
]
, qui remporte le trophee Frigon
[
9
]
en 1954. En tant qu’acteur, il jouera a la television le role de
Grumio
dans les teletheatres
Disparu
(1953) et
La Megere apprivoisee
(1953) realises par Jean Boisvert
[
13
]
.
Il rejoint l’
Office national du film
(ONF) et entame sa collaboration avec
Norman McLaren
sur le court metrage d’animation
Trio-brio
, perdu lors du demenagement de l’ONF d’
Ottawa
a
Montreal
[
3
]
.
En 1954, il anime
Images en boites
[
14
]
, une serie de treize emissions televises d’une demi-heure sur le cinema et perpetue son affiliation intermittente avec l’Office national du film pour qui il commence le tournage de deux documentaires sur la musique qu’il terminera en 1956 :
Chantons maintenant
[
12
]
sur la chanson canadienne d'expression francaise
[
15
]
et
Jeunesses musicales
(
Youth and Music
) qui traite des
jeunesses musicales du Canada
[
3
]
(le court metrage
Rondo de Mozart
sera un extrait de ce film).
En 1955, il interprete
Praileau
dans le
telefilm
Moira
de
Louis-Georges Carrier
a
Radio-Canada
[
13
]
puis realise de facon independante
Pierrot des bois
avec l’aide de Michel Brault
[
16
]
. Les deux hommes obtiennent egalement une entrevue avec
Federico Fellini
a
New York
[
17
]
. La mauvaise qualite sonore de l’entrevue empechera sa diffusion
[
18
]
.
En 1957, apres 6 mois de cours de theatre a Paris avec
Rene Simon
[
2
]
, il corealise avec Norman McLaren
Il etait une chaise
[
19
]
pour l’ONF. Le film remporte de nombreux prix internationaux dont le premier prix du film experimental de la
Mostra de Venise
, un prix special de la
British Academy of Film and Television Arts
, le prix du merite dans la categorie art et experimental aux
prix Genie
a
Toronto
et le deuxieme prix du
film experimental
au Festival international du film de
Rapallo
en
Italie
[
20
]
.
De retour au Quebec, Jutra realise son premier long metrage,
Les Mains nettes
, a partir d'un scenario de
Fernand Dansereau
[
12
]
. Ce film resulte d’une combinaison de quatre episodes de la
serie televisee
Panoramique
, produite par l'ONF
[
12
]
. La meme annee, il adapte pour le petit ecran et scenarise
Marius
de la
Trilogie marseillaise
de
Marcel Pagnol
[
21
]
et
Morts sans visage
d’
Arthur Hailey
pour Radio-Canada
[
13
]
.
En 1958, McLaren, Jutra et Brault se rendent a l’
Exposition universelle de Bruxelles
[
22
]
.
Il etait une chaise
est egalement presente au Festival du film de Tours ou Jutra fait la connaissance de
Francois Truffaut
[
22
]
qui s’apprete a tourner
Les Quatre Cents Coups
. L’hiver de la meme annee, il tourne le documentaire
Felix Leclerc, troubadour
puis
Fred Barry, comedien
[
23
]
pour l’ONF.
Influence sur le plan formel par le
cinema direct
et la
Nouvelle Vague
francaise, le cinema de Claude Jutra traite du questionnement identitaire dans le
Quebec
de la
revolution tranquille
sans toutefois s'impliquer directement dans le discours politique
nationaliste
de l'epoque
[
24
]
.
En 1959, agissant a titre de producteur, Francois Truffaut invite Claude Jutra a realiser
Anna la bonne
d'apres une histoire de
Jean Cocteau
[
3
]
, mettant en vedette
Marianne Oswald
[
25
]
. Durant son sejour en France, Jutra visionne
Moi, un noir
de
Jean Rouch
et decide de partir pour l’Afrique en bateau afin de rencontrer le realisateur
[
26
]
. Parti de
Marseille
, il debarque a
Abidjan
en
Cote d’Ivoire
puis se rend au
Niger
ou il rencontre Jean Rouch en pleine savane. Le realisateur tient a aider Jutra dans la production d’un film sur le Niger. En voyage au Canada, Rouch obtient l’appui financier de l’ONF puis du gouvernement nigerien a son retour en Afrique.
Le Niger, jeune republique
de Claude Jutra sort au cours de l'annee 1961
[
27
]
.
Toujours en 1961, de retour au Canada, Jutra rejoint l’equipe francaise de l’ONF et corealise avec Michel Brault,
Marcel Carriere
et
Claude Fournier
La Lutte
[
9
]
, un documentaire faisant appel aux techniques de cinema direct developpe par Brault dans
Les Raquetteurs
en 1958
[
28
]
. En 1962, il collabore de nouveau avec Brault sur les documentaires
Quebec-USA ou l'Invasion pacifique
[
29
]
et
Les Enfants du silence
dont il sera le narrateur
[
30
]
. Il fera egalement la narration de
La Feuille qui brise les reins
de Terence Macartney-Filgate
[
20
]
.
En aout 1963, Claude Jutra termine le tournage de son premier long metrage de fiction,
A tout prendre
qui aborde une liste de sujets tabous pour l’epoque
[
31
]
. Apres deux annees de tournage intermittent et un budget independant et autofinance de 60 000 $
[
3
]
, cette premiere fiction de style direct et de nature autobiographique realisee au Quebec
[
32
]
remporte le grand prix du Festival du cinema canadien et le Canadian Film Awards du meilleur long metrage de fiction
[
9
]
. Malgre la critique locale, le film est acclame en France et aux Etats-Unis par des realisateurs comme
John Cassavetes
et
Jean Renoir
[
33
]
. Le film est juge ≪ a proscrire ≫ en 1963 par l'Office catholique des techniques de diffusion
[
34
]
. En octobre, une retrospective de l’ensemble de son œuvre est presentee au
Musee des beaux-arts du Canada
.
La meme annee, il supervise le montage et corealise avec
Pierre Patry
Petit discours sur la methode
[
35
]
, un documentaire sur la technologie francaise. En 1964, il critique le financement accorde a l’industrie cinematographique quebecoise dans
Cine Boom
. Durant le reste des
annees 1960
, Jutra realisera deux courts documentaires,
Comment savoir...
et
Rouli-roulant
, un des premiers films sur le
skateboard
, en 1966
[
3
]
. En 1967, il est victime d’un accident de moto sur le
pont Jacques-Cartier
[
9
]
. A la suite de sa convalescence, il realise
Wow
en 1969
[
3
]
. A cette epoque, il est invite a enseigner a la nouvelle ecole de cinema de la
UCLA
[
36
]
.
C’est toutefois durant les
annees 1970
qu’il signe
Mon oncle Antoine
, la piece maitresse de son œuvre
[
37
]
. Par la suite, il realisera
Kamouraska
, adapte du roman eponyme d’
Anne Hebert
[
38
]
, avant de se tourner vers le
Canada anglais
, ou il realisera pour la television ainsi que quelques films
[
3
]
. Il reviendra au
Quebec
au debut des
annees 1980
, recevra le
prix Albert-Tessier
en 1984
[
26
]
, puis realisera
La Dame en couleurs
, sa derniere œuvre
[
13
]
.
Les dernieres annees de sa vie seront marquees par la perte progressive de sa memoire causee par la
maladie d'Alzheimer
. Conscient de la ≪ cage de verre invisible ≫
[
39
]
qui le reduit de plus en plus, il se suicide le 5 novembre 1986 en sautant du haut du
pont Jacques-Cartier
a
Montreal
[
40
]
.
En 1992, l'Union des ecrivains acquiert l'ancienne propriete de Claude Jutra sise au 3492, avenue Laval, tout pres du
square St-Louis
, pour en faire la Maison des ecrivains
[
41
]
.
Revelations sur ses relations sexuelles avec des mineurs
[
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|
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]
Le 16 fevrier 2016 parait une biographie de Claude Jutra redigee par le critique et enseignant Yves Lever
[
42
]
, qui y rapporte que Jutra
≪ aimait les garcons de 14 ou 15 ans et meme plus jeunes ≫
[
43
]
.
Dans un entretien accorde a
ICI Radio-Canada
, Lever indique posseder en particulier des ≪ preuves pertinentes ≫ des relations que le cineaste aurait entretenues avec un mineur, sans vouloir preciser les noms de ses sources pour ne pas les exposer
[
44
]
.
≪ J’ai fourni une liste de tous les temoignages recueillis, certains sous le sceau de la confidentialite, d’autres non. Un avocat a revu les pages en question et a suggere quelques petites coupures pour eviter que certaines personnes ne se sentent incriminees ≫
[
45
]
. Il a toutefois indique qu’il ≪ n’aim[ait] pas beaucoup qu’on [se] concentre [sur ces elements] ≫ et qu’il ≪ insist[ait] pour qu’on parle de l’ensemble de la carriere de Jutra ≫
[
45
]
.
≪ Tout le monde dans le milieu du cinema sait ca ≫
, temoigne a ce sujet la comedienne
Paule Baillargeon
, realisatrice du documentaire
Claude Jutra, portrait sur film
;
≪ on le sait parce que c’est dit dans l’œuvre de Claude Jutra ≫
[
44
]
,
[
46
]
. La ministre de la Culture,
Helene David
, indique quant a elle dans un premier temps que
≪ ce ne sont pas des questions simples. Il n’y a pas d’accusations formelles. Il n’y a pas de victimes qui, a notre connaissance, ont porte plainte. Quoi qu’on dise par ailleurs, Claude Jutra est un immense createur sauf que pour ce “par ailleurs”, on n’a pas d’informations confirmees. […] Tout citoyen est presume innocent. On n’a pas d’elements pour l’instant et il n’y a jamais eu de proces et M. Jutra est decede. Alors, soyons tres tres prudents ≫
[
45
]
.
Alors que
Quebec Cinema
, l'organisme qui organise les
prix Jutra
, annonce la creation dans l'urgence (la prochaine ceremonie ayant lieu le 20 mars) d’un ≪ conseil de sages ≫ afin de ≪ suivre l’evolution du dossier et de faire les recommandations qui s’imposent, le cas echeant, sur tout ce qui concerne cette question ≫
[
47
]
, son ancien delegue, Henry Welsh, estime que
≪ bannir de la place publique le nom de Claude Jutra et ne pas conserver les trophees homonymes […] serait une absurdite ; ces prix portent son nom en raison de son talent de cineaste, pas a cause de sa vie privee ≫
[
48
]
.
Le 17 fevrier 2016, le journal
La Presse
publie le temoignage d'une victime de Claude Jutra qui aurait fait regulierement l'objet d'attouchements alors qu'il etait enfant
[
49
]
. A la lumiere de ces nouvelles revelations, Helene David demande a Quebec Cinema de retirer le nom de Jutra des prix honorant le cinema quebecois, et l'organisme y donne aussitot suite. Elle mandate aussi la Commission de toponymie du Quebec pour qu'elle repertorie toutes les rues et places publiques qui portent ce nom
[
50
]
. Dans la foulee, les villes de
Quebec
, de
Montreal
, de
Levis
et de
Saint-Bruno-de-Montarville
, qui comportent des rues ou des places au nom de Claude Jutra, annoncent qu'elles vont retirer son nom de leur toponymie
[
51
]
,
[
52
]
,
[
53
]
. La
Cinematheque quebecoise
annonce egalement que sa
salle Claude-Jutra
portera le nom de ≪ Salle de projection principale ≫ jusqu'a nouvel ordre
[
53
]
.
Le 20 fevrier 2016, le scenariste
Bernard Dansereau
temoigne a son tour des avances que lui auraient faites le cineaste alors qu'il n'avait que 12 ou 13 ans
[
54
]
. Le 23 fevrier, Quebec Cinema annonce que la soiree des Jutra s'appellera desormais
Gala du cinema quebecois
[
55
]
.
Invite de l'emission
Deux hommes en or
le 19 fevrier 2016,
Marc Cassivi
, critique de cinema et chroniqueur de
La Presse
, declare que
≪ C'est probablement le plus gros scandale dans l'histoire du cinema quebecois ≫
[
56
]
.
En mars 2024, un article publie dans La Presse propose des reserves et des inconforts a la sortie d'un film malhabile
Onze jours en fevrier
de Jean-Claude Coulbois
[
57
]
. L'auteur de l'article souleve aussi des questions importantes sur la sensibilite par rapport aux victimes, la justice et la notion magnifiee de genie. Il resume sa pensee par "Ce film etait-il necessaire ? Je ne le crois pas.".
Plusieurs prix cinematographiques canadiens ont ete nommes en son honneur : les
prix Claude-Jutra
(depuis 1993 dans le cadre des
prix Genie
), les
prix Jutra
(de 1999 a 2016) et les
prix Claude-Jutra pour la releve
(ou bourse Claude-Jutra).
Plusieurs toponymes lui ont rendu hommage jusqu'en 2016 : le croissant Claude-Jutra, le parc Claude-Jutra (ou se trouve la sculpture
Hommage a Claude Jutra
de
Charles Daudelin
) et la salle Claude-Jutra de la Cinematheque quebecoise, a Montreal ; la place Claude-Jutra, a Repentigny ; les rues Claude-Jutra, a Quebec, a Levis, a Saint-Bruno-de-Montarville et a Blainville ; la rue Jutra, a Candiac.
En 1992, le chanteur
Michel Rivard
lui dedie la chanson
L'Oubli
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Le gout de l'eau... et autres chansons naives
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