한국   대만   중국   일본 
Claude Jutra ? Wikipedia Aller au contenu

Claude Jutra

Un article de Wikipedia, l'encyclopedie libre.
Claude Jutra
Mimi et Claude Jutra vers 1945.
Biographie
Naissance
Deces
Nationalite
Formation
Activites
Periode d'activite
a partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
A travaille pour
Distinctions

Claude Jutra est un cineaste quebecois [ 1 ] , ne le a Montreal et mort dans la meme ville le [ 2 ] . Certains de ses films font date dans l'histoire du cinema quebecois et sont acclames au niveau international. Apres sa mort, des temoignages revelent qu'il etait l'auteur d'abus sexuels sur des mineurs, ce qui mene a debaptiser des prix du cinema et des rues qui portaient son nom.

Biographie [ modifier | modifier le code ]

Jeunesse et formation [ modifier | modifier le code ]

Mimi et Claude Jutra vers 1940.

Claude Jutra nait le 11 mars 1930 dans une famille aisee de Montreal [ 3 ] . Fils du radiologiste et directeur du College des medecins du Quebec Albert Jutras [ 2 ] , il est l'aine d'une famille de trois enfants (avec Mireille, dit Mimi , et Michel Jutras) [ 4 ] . Il decrira son enfance comme ≪ exceptionnellement heureuse ≫ [ 5 ] . La maison familiale dans laquelle il grandira, sur la rue Sainte-Famille, tout pres de l' Hotel-Dieu de Montreal , sera un lieu de visite pour des acteurs, peintres, sculpteurs, et musiciens amis de la famille [ 6 ] . C'est en 1938 que Jutra assiste a sa premiere projection d'un film :

≪ J'avais 8 ans quand j'ai vu pour la premiere fois une image s'animer sur un ecran. Ce fut le coup de foudre. Et quand j'emploie cette image, c'est au sens fort : le coup qu'a du ressentir Jeanne d’Arc en entendant ses voix. C'etait un film 8 mm en couleurs, qu'on projetait chez des amis […] [ 7 ]  ≫

Son pere lui offrira une camera 16 mm a 16 ans [ 3 ] . A cette epoque, il frequente le college Stanislas , ou il fait la rencontre de Michel Brault [ 8 ] . Durant son adolescence, il realisera deux courts-metrages avec lui : Le Dement du Lac Jean-Jeunes , en 1948 [ 2 ] , mettant en vedette les scouts du College Saint-Jean, et Mouvement perpetuel en 1949 , qui remportera le Canadian film award [ 9 ] du meilleur film amateur ainsi qu'un diplome d'honneur du festival du film amateur de Cannes.

Force de terminer ses etudes mais preservant son desir de faire du cinema, il entre, des 1946, a la faculte de medecine et, en 1952, obtient son diplome de medecin a l' universite de Montreal a l'age de 22 ans [ 10 ] . Il ne pratiquera jamais la medecine [ 3 ] .

Debuts dans le milieu audiovisuel [ modifier | modifier le code ]

A la suite de ses etudes, Claude Jutra decide de lancer sa carriere dans le cinema en s'inscrivant a l’ecole du theatre du Nouveau Monde en 1953 [ 2 ] . Quittant la maison familiale, il s’installe sur l'avenue Summerhill, dans le centre-ville de Montreal [ 11 ] . La meme annee, Radio-Canada ouvre ses portes et Jutra scenarise le premier tele-theatre de la television quebecoise , L'Ecole de la peur [ 12 ] , qui remporte le trophee Frigon [ 9 ] en 1954. En tant qu’acteur, il jouera a la television le role de Grumio dans les teletheatres Disparu (1953) et La Megere apprivoisee (1953) realises par Jean Boisvert [ 13 ] .

Il rejoint l’ Office national du film (ONF) et entame sa collaboration avec Norman McLaren sur le court metrage d’animation Trio-brio , perdu lors du demenagement de l’ONF d’ Ottawa a Montreal [ 3 ] .

En 1954, il anime Images en boites [ 14 ] , une serie de treize emissions televises d’une demi-heure sur le cinema et perpetue son affiliation intermittente avec l’Office national du film pour qui il commence le tournage de deux documentaires sur la musique qu’il terminera en 1956 : Chantons maintenant [ 12 ] sur la chanson canadienne d'expression francaise [ 15 ] et Jeunesses musicales ( Youth and Music ) qui traite des jeunesses musicales du Canada [ 3 ] (le court metrage Rondo de Mozart sera un extrait de ce film).

En 1955, il interprete Praileau dans le telefilm Moira de Louis-Georges Carrier a Radio-Canada [ 13 ] puis realise de facon independante Pierrot des bois avec l’aide de Michel Brault [ 16 ] . Les deux hommes obtiennent egalement une entrevue avec Federico Fellini a New York [ 17 ] . La mauvaise qualite sonore de l’entrevue empechera sa diffusion [ 18 ] .

En 1957, apres 6 mois de cours de theatre a Paris avec Rene Simon [ 2 ] , il corealise avec Norman McLaren Il etait une chaise [ 19 ] pour l’ONF. Le film remporte de nombreux prix internationaux dont le premier prix du film experimental de la Mostra de Venise , un prix special de la British Academy of Film and Television Arts , le prix du merite dans la categorie art et experimental aux prix Genie a Toronto et le deuxieme prix du film experimental au Festival international du film de Rapallo en Italie [ 20 ] .

De retour au Quebec, Jutra realise son premier long metrage, Les Mains nettes , a partir d'un scenario de Fernand Dansereau [ 12 ] . Ce film resulte d’une combinaison de quatre episodes de la serie televisee Panoramique , produite par l'ONF [ 12 ] . La meme annee, il adapte pour le petit ecran et scenarise Marius de la Trilogie marseillaise de Marcel Pagnol [ 21 ] et Morts sans visage d’ Arthur Hailey pour Radio-Canada [ 13 ] .

En 1958, McLaren, Jutra et Brault se rendent a l’ Exposition universelle de Bruxelles [ 22 ] . Il etait une chaise est egalement presente au Festival du film de Tours ou Jutra fait la connaissance de Francois Truffaut [ 22 ] qui s’apprete a tourner Les Quatre Cents Coups . L’hiver de la meme annee, il tourne le documentaire Felix Leclerc, troubadour puis Fred Barry, comedien [ 23 ] pour l’ONF.

Influences et independance [ modifier | modifier le code ]

Influence sur le plan formel par le cinema direct et la Nouvelle Vague francaise, le cinema de Claude Jutra traite du questionnement identitaire dans le Quebec de la revolution tranquille sans toutefois s'impliquer directement dans le discours politique nationaliste de l'epoque [ 24 ] .

En 1959, agissant a titre de producteur, Francois Truffaut invite Claude Jutra a realiser Anna la bonne d'apres une histoire de Jean Cocteau [ 3 ] , mettant en vedette Marianne Oswald [ 25 ] . Durant son sejour en France, Jutra visionne Moi, un noir de Jean Rouch et decide de partir pour l’Afrique en bateau afin de rencontrer le realisateur [ 26 ] . Parti de Marseille , il debarque a Abidjan en Cote d’Ivoire puis se rend au Niger ou il rencontre Jean Rouch en pleine savane. Le realisateur tient a aider Jutra dans la production d’un film sur le Niger. En voyage au Canada, Rouch obtient l’appui financier de l’ONF puis du gouvernement nigerien a son retour en Afrique. Le Niger, jeune republique de Claude Jutra sort au cours de l'annee 1961 [ 27 ] .

Toujours en 1961, de retour au Canada, Jutra rejoint l’equipe francaise de l’ONF et corealise avec Michel Brault, Marcel Carriere et Claude Fournier La Lutte [ 9 ] , un documentaire faisant appel aux techniques de cinema direct developpe par Brault dans Les Raquetteurs en 1958 [ 28 ] . En 1962, il collabore de nouveau avec Brault sur les documentaires Quebec-USA ou l'Invasion pacifique [ 29 ] et Les Enfants du silence dont il sera le narrateur [ 30 ] . Il fera egalement la narration de La Feuille qui brise les reins de Terence Macartney-Filgate [ 20 ] .

En aout 1963, Claude Jutra termine le tournage de son premier long metrage de fiction, A tout prendre qui aborde une liste de sujets tabous pour l’epoque [ 31 ] . Apres deux annees de tournage intermittent et un budget independant et autofinance de 60 000 $ [ 3 ] , cette premiere fiction de style direct et de nature autobiographique realisee au Quebec [ 32 ] remporte le grand prix du Festival du cinema canadien et le Canadian Film Awards du meilleur long metrage de fiction [ 9 ] . Malgre la critique locale, le film est acclame en France et aux Etats-Unis par des realisateurs comme John Cassavetes et Jean Renoir [ 33 ] . Le film est juge ≪ a proscrire ≫ en 1963 par l'Office catholique des techniques de diffusion [ 34 ] . En octobre, une retrospective de l’ensemble de son œuvre est presentee au Musee des beaux-arts du Canada .

La meme annee, il supervise le montage et corealise avec Pierre Patry Petit discours sur la methode [ 35 ] , un documentaire sur la technologie francaise. En 1964, il critique le financement accorde a l’industrie cinematographique quebecoise dans Cine Boom . Durant le reste des annees 1960 , Jutra realisera deux courts documentaires, Comment savoir... et Rouli-roulant , un des premiers films sur le skateboard , en 1966 [ 3 ] . En 1967, il est victime d’un accident de moto sur le pont Jacques-Cartier [ 9 ] . A la suite de sa convalescence, il realise Wow en 1969 [ 3 ] . A cette epoque, il est invite a enseigner a la nouvelle ecole de cinema de la UCLA [ 36 ] .

C’est toutefois durant les annees 1970 qu’il signe Mon oncle Antoine , la piece maitresse de son œuvre [ 37 ] . Par la suite, il realisera Kamouraska , adapte du roman eponyme d’ Anne Hebert [ 38 ] , avant de se tourner vers le Canada anglais , ou il realisera pour la television ainsi que quelques films [ 3 ] . Il reviendra au Quebec au debut des annees 1980 , recevra le prix Albert-Tessier en 1984 [ 26 ] , puis realisera La Dame en couleurs , sa derniere œuvre [ 13 ] .

Les dernieres annees de sa vie seront marquees par la perte progressive de sa memoire causee par la maladie d'Alzheimer . Conscient de la ≪ cage de verre invisible ≫ [ 39 ] qui le reduit de plus en plus, il se suicide le 5 novembre 1986 en sautant du haut du pont Jacques-Cartier a Montreal [ 40 ] .

En 1992, l'Union des ecrivains acquiert l'ancienne propriete de Claude Jutra sise au 3492, avenue Laval, tout pres du square St-Louis , pour en faire la Maison des ecrivains [ 41 ] .

Revelations sur ses relations sexuelles avec des mineurs [ modifier | modifier le code ]

Le 16 fevrier 2016 parait une biographie de Claude Jutra redigee par le critique et enseignant Yves Lever [ 42 ] , qui y rapporte que Jutra ≪ aimait les garcons de 14 ou 15 ans et meme plus jeunes ≫ [ 43 ] .

Dans un entretien accorde a ICI Radio-Canada , Lever indique posseder en particulier des ≪ preuves pertinentes ≫ des relations que le cineaste aurait entretenues avec un mineur, sans vouloir preciser les noms de ses sources pour ne pas les exposer [ 44 ] . ≪ J’ai fourni une liste de tous les temoignages recueillis, certains sous le sceau de la confidentialite, d’autres non. Un avocat a revu les pages en question et a suggere quelques petites coupures pour eviter que certaines personnes ne se sentent incriminees ≫ [ 45 ] . Il a toutefois indique qu’il ≪ n’aim[ait] pas beaucoup qu’on [se] concentre [sur ces elements] ≫ et qu’il ≪ insist[ait] pour qu’on parle de l’ensemble de la carriere de Jutra ≫ [ 45 ] .

La sculpture Hommage a Claude Jutra de Charles Daudelin vandalisee a Montreal le 23 fevrier 2016, dans la foulee du scandale.

≪ Tout le monde dans le milieu du cinema sait ca ≫ , temoigne a ce sujet la comedienne Paule Baillargeon , realisatrice du documentaire Claude Jutra, portrait sur film  ; ≪ on le sait parce que c’est dit dans l’œuvre de Claude Jutra ≫ [ 44 ] , [ 46 ] . La ministre de la Culture, Helene David , indique quant a elle dans un premier temps que ≪ ce ne sont pas des questions simples. Il n’y a pas d’accusations formelles. Il n’y a pas de victimes qui, a notre connaissance, ont porte plainte. Quoi qu’on dise par ailleurs, Claude Jutra est un immense createur sauf que pour ce “par ailleurs”, on n’a pas d’informations confirmees. […] Tout citoyen est presume innocent. On n’a pas d’elements pour l’instant et il n’y a jamais eu de proces et M. Jutra est decede. Alors, soyons tres tres prudents ≫ [ 45 ] .

Alors que Quebec Cinema , l'organisme qui organise les prix Jutra , annonce la creation dans l'urgence (la prochaine ceremonie ayant lieu le 20 mars) d’un ≪ conseil de sages ≫ afin de ≪ suivre l’evolution du dossier et de faire les recommandations qui s’imposent, le cas echeant, sur tout ce qui concerne cette question ≫ [ 47 ] , son ancien delegue, Henry Welsh, estime que ≪ bannir de la place publique le nom de Claude Jutra et ne pas conserver les trophees homonymes […] serait une absurdite ; ces prix portent son nom en raison de son talent de cineaste, pas a cause de sa vie privee ≫ [ 48 ] .

Le 17 fevrier 2016, le journal La Presse publie le temoignage d'une victime de Claude Jutra qui aurait fait regulierement l'objet d'attouchements alors qu'il etait enfant [ 49 ] . A la lumiere de ces nouvelles revelations, Helene David demande a Quebec Cinema de retirer le nom de Jutra des prix honorant le cinema quebecois, et l'organisme y donne aussitot suite. Elle mandate aussi la Commission de toponymie du Quebec pour qu'elle repertorie toutes les rues et places publiques qui portent ce nom [ 50 ] . Dans la foulee, les villes de Quebec , de Montreal , de Levis et de Saint-Bruno-de-Montarville , qui comportent des rues ou des places au nom de Claude Jutra, annoncent qu'elles vont retirer son nom de leur toponymie [ 51 ] , [ 52 ] , [ 53 ] . La Cinematheque quebecoise annonce egalement que sa salle Claude-Jutra portera le nom de ≪ Salle de projection principale ≫ jusqu'a nouvel ordre [ 53 ] .

Le 20 fevrier 2016, le scenariste Bernard Dansereau temoigne a son tour des avances que lui auraient faites le cineaste alors qu'il n'avait que 12 ou 13 ans [ 54 ] . Le 23 fevrier, Quebec Cinema annonce que la soiree des Jutra s'appellera desormais Gala du cinema quebecois [ 55 ] .

Invite de l'emission Deux hommes en or le 19 fevrier 2016, Marc Cassivi , critique de cinema et chroniqueur de La Presse , declare que ≪ C'est probablement le plus gros scandale dans l'histoire du cinema quebecois ≫ [ 56 ] .

En mars 2024, un article publie dans La Presse propose des reserves et des inconforts a la sortie d'un film malhabile Onze jours en fevrier de Jean-Claude Coulbois [ 57 ] . L'auteur de l'article souleve aussi des questions importantes sur la sensibilite par rapport aux victimes, la justice et la notion magnifiee de genie. Il resume sa pensee par "Ce film etait-il necessaire ? Je ne le crois pas.".

Filmographie [ modifier | modifier le code ]

Acteur [ modifier | modifier le code ]

Cinema [ modifier | modifier le code ]

Television [ modifier | modifier le code ]

Realisateur [ modifier | modifier le code ]

Cinema [ modifier | modifier le code ]

Annee Œuvre Egalement
Scenariste Monteur Producteur Directeur de la photo
1948 Le Dement du lac Jean-Jeunes ✔️
1949 Mouvement perpetuel
1956 Chantons maintenant
1956 Jeunesses musicales ✔️
1956 Pierrot des bois
1957 Il etait une chaise
1958 Les Mains nettes
1958 Felix Leclerc, troubadour
1959 Anna la bonne
1959 Fred Barry, comedien
1961 La Lutte , court metrage documentaire corealise par Michel Brault , Marcel Carriere , Claude Fournier ✔️ ✔️
1961 Le Niger, jeune republique ✔️ ✔️
1962 Quebec-USA ou l'Invasion pacifique ✔️
1963 A tout prendre ✔️ ✔️ ✔️
1963 Seven Surprizes
1963 Petit discours de la methode ✔️ ✔️
1966 Comment savoir... (Knowing to Learn) ✔️
1966 Rouli-roulant (The Devil's Toy) ✔️
1969 Au cœur de la ville
1969 Wow ✔️
1970 Marie-Christine
1971 Mon oncle Antoine ✔️ ✔️
1973 Kamouraska ✔️
1975 Pour le meilleur et pour le pire (For Better for Worse) ✔️
1976 Quebec fete juin '75 ✔️
1977 Arts Cuba
1981 La Fille du lac   (en) ( Surfacing )
1981 By Design ✔️
1984 La Dame en couleurs [ 58 ] ✔️

Television [ modifier | modifier le code ]

Scenariste [ modifier | modifier le code ]

Directeur de la photographie [ modifier | modifier le code ]

Distinctions [ modifier | modifier le code ]

Recompenses [ modifier | modifier le code ]

Hommages [ modifier | modifier le code ]

Plusieurs prix cinematographiques canadiens ont ete nommes en son honneur : les prix Claude-Jutra (depuis 1993 dans le cadre des prix Genie ), les prix Jutra (de 1999 a 2016) et les prix Claude-Jutra pour la releve (ou bourse Claude-Jutra).

Plusieurs toponymes lui ont rendu hommage jusqu'en 2016 : le croissant Claude-Jutra, le parc Claude-Jutra (ou se trouve la sculpture Hommage a Claude Jutra de Charles Daudelin ) et la salle Claude-Jutra de la Cinematheque quebecoise, a Montreal ; la place Claude-Jutra, a Repentigny ; les rues Claude-Jutra, a Quebec, a Levis, a Saint-Bruno-de-Montarville et a Blainville ; la rue Jutra, a Candiac.

En 1992, le chanteur Michel Rivard lui dedie la chanson L'Oubli (album Le gout de l'eau... et autres chansons naives ).

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. ≪  Jutra Claude  ≫, sur Encyclopedie sur la mort , (consulte le )
  2. a b c d et e ≪  Jutra, Claude - Repertoire du patrimoine culturel du Quebec  ≫, sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulte le ) .
  3. a b c d e f g h i et j ≪  Claude Jutra | l'Encyclopedie Canadienne  ≫, sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulte le ) .
  4. Carriere 1993 , p.  7.
  5. Carriere 1993 , p.  5.
  6. Carriere 1993 , p.  8.
  7. Les Cahiers du Cinema n° 200/201, avril/mai 1968.
  8. ≪  Classe de maitre avec Michel Brault - 1re partie  ≫, sur Lire ONF , (consulte le ) .
  9. a b c d et e Mario Patry , ≪  Claude Jutra : Les paradoxes d'un mythe [1ere partie]  ≫, Sequences : La revue de cinema , n o  275,‎ , p.  22?23 ( ISSN   0037-2412 et 1923-5100 , lire en ligne , consulte le ) .
  10. Michel Houle et Alain Julien, Le Dictionnaire du cinema quebecois , Editions Fides, 1978.
  11. ≪  ? Johanne Harrelle, du reseau Jutra au reseau Morin (par Andre Gervais, Universite du Quebec a Rimouski) | La Cinematheque quebecoise  ≫ (consulte le ) .
  12. a b c et d ≪  Claude Jutra | La Cinematheque quebecoise  ≫ (consulte le ) .
  13. a b c et d ≪  Filmographie  ≫, Copie zero ,‎ , p.  3 ( ISSN   0709-0471 , lire en ligne ) .
  14. ≪  ? Un cineaste en quete de legitimite: A tout prendre et le champ cinematographique quebecois des annees 1960 (par Pierre Barrette, Ecole des medias de l’UQAM) | La Cinematheque quebecoise  ≫ (consulte le ) .
  15. Office national du film du Canada , ≪  Chantons maintenant  ≫ (consulte le ) .
  16. ≪  Pierrot des bois | La Cinematheque quebecoise  ≫, sur www.cinematheque.qc.ca (consulte le ) .
  17. ≪  Histoire d’un bout de film  ≫, Copie zero ,‎ , p.  16 ( ISSN   0709-0471 , lire en ligne ) .
  18. (en-US) ≪  Histoire d’un bout de film | La Cinematheque quebecoise  ≫ (consulte le ) .
  19. Elizabeth Menard , ≪  Claude Jutra disparu il y a 25 ans  ≫, sur Le Journal de Montreal (consulte le ) .
  20. a et b National Film Board of Canada Government of Canada , ≪  National Film Board of Canada  ≫, (consulte le ) .
  21. ≪  Breves de l’edition  ≫, Nuit blanche , n o  30,‎ , p.  73?74 ( ISSN   0823-2490 et 1923-3191 , lire en ligne , consulte le ) .
  22. a et b ≪  Nouvelles vues - Correspondance de Claude Jutra et Francois Truffaut (inedite)  ≫, sur www.nouvellesvues.ulaval.ca (consulte le ) .
  23. ≪  Claude Jutra portraitiste | La Cinematheque quebecoise  ≫ (consulte le ) .
  24. Leach 1999 , p.  25.
  25. Jean, Marcel, 1963- et Coulombe, Michel, 1957- , Le dictionnaire du cinema quebecois , Montreal (Quebec), Boreal, ( ISBN   2-7646-0427-0 et 9782764604274 , OCLC   1006893527 , lire en ligne ) .
  26. a et b ≪  Les Prix du Quebec - le recipiendaire Claude Jutra  ≫, sur www.prixduquebec.gouv.qc.ca (consulte le ) .
  27. ≪  Œuvres | La Cinematheque quebecoise  ≫ (consulte le ) .
  28. Martin-Encyclopedie du patrimoine culturel de l'Amerique Francaise Delisle , ≪  Cinema direct et l'ONF  ≫, sur www.ameriquefrancaise.org (consulte le ) .
  29. ≪  Quebec USA ou L'Invasion pacifique | La Cinematheque quebecoise  ≫, sur www.cinematheque.qc.ca (consulte le ) .
  30. ≪  Œuvres | La Cinematheque quebecoise  ≫ (consulte le ) .
  31. ≪  En guise de presentation | La Cinematheque quebecoise  ≫ (consulte le ) .
  32. Michel Coulombe et Marcel Jean, Le Dictionnaire du cinema quebecois , Editions Boreal, , 603  p. ( ISBN   2-89052-443-4 ) .
  33. ≪  COLLOQUE REPRENDRE A TOUT PRENDRE | La Cinematheque quebecoise  ≫ (consulte le ) .
  34. Hebert, Pierre, 1949- , Landry, Kenneth, 1945- et Lever, Yves, 1942- , Dictionnaire de la censure au Quebec : litterature et cinema , Fides, ( ISBN   2-7621-2636-3 et 978-2-7621-2636-5 , OCLC   63468049 , lire en ligne ) , p.  55-56
  35. Office national du film du Canada , ≪  Petit discours de la methode  ≫ (consulte le ) .
  36. Werner Nold, ≪  Comment savoir…  ≫, Copie zero ,‎ , p.  24 ( ISSN   0709-0471 , lire en ligne ) .
  37. ≪  Huit prix a ≪ Mon oncle Antoine ≫ - Les Archives de Radio-Canada  ≫, sur archives.radio-canada.ca (consulte le ) .
  38. Marc-Andre Lussier , ≪  1973: Kamouraska de Claude Jutra  ≫, La Presse ,‎ ( lire en ligne , consulte le ) .
  39. ≪  Claude Jutra, portrait sur film  ≫ .
  40. Steve Proulx , ≪  Claude Jutra : Il s’appelait Claude Jutra  ≫, sur Voir.ca (consulte le ) .
  41. ≪  Communiques  ≫, XYZ. La revue de la nouvelle , n o  31,‎ , p.  99?102 ( ISSN   0828-5608 et 1923-0907 , lire en ligne , consulte le ) .
  42. Lever 2016 .
  43. Elizabeth Lepage-Boily, ≪  Claude Jutra pedophile ? Une controverse qui bouleverse le monde du cinema  ≫, sur showbizz.net , .
  44. a et b Francois Levesque, ≪ Le mythe Claude Jutra mis a mal≫ , Le Devoir , 16 fevrier 2016.
  45. a b et c Florence Sara G. Ferraris, ≪ Le milieu du cinema est secoue par des allegations visant Claude Jutra≫ , Le Devoir , 15 fevrier 2016.
  46. Francine Pelletier, ≪ La felure ≫ , Le Devoir , 17 fevrier 2016.
  47. Pierre Saint-Arnaud, ≪  Le milieu du cinema marche sur des œufs  ≫, La Presse canadienne cite dans Le Devoir , 15 fevrier 2016.
  48. Henry Welsh, ≪  Les prix Jutra sont-ils solubles dans la morale?  ≫, Le Devoir , 16 fevrier 2016.
  49. Hugo Pilon-Larose , ≪  Une victime de Claude Jutra temoigne : des attouchements des 6 ans  ≫, La Presse ,‎ ( lire en ligne ) .
  50. ≪ Le gala du cinema quebecois laisse tomber le nom “Jutra” ≫ , ICI Radio-Canada , 17 fevrier 2016.
  51. Normandin, Pierre-Andre, Montreal et trois autres villes vont retirer le nom de Claude Jutra de leurs rues et parcs , La Presse, 17 fevrier 2016, consulte en ligne le 8 mars 2016.
  52. Lefevre, Olivier, Saint-Bruno-de-Montarville modifiera le nom de la rue Claude-Jutra , Le Courrier du Sud, 18 fevrier 2016, consulte en ligne le 8 mars 2016.
  53. a et b Houde-Roy, Laurence, Le nom de Claude Jutra retire de l’espace public , Journal Metro, 17 fevrier 2016, consulte en ligne le 8 mars 2016.
  54. ≪ Une deuxieme presumee victime de Claude Jutra brise le silence ≫ , ICI Radio-Canada , 20 fevrier 2016.
  55. Marc-Andre Lussier, ≪ Adieu Jutra, place au Gala du cinema quebecois ≫ , La Presse , 23 fevrier 2016.
  56. Marc Cassivi, interview par Patrick Lagace , Jean-Philippe Wauthier , Deux hommes en or, Tele-Quebec , ( Interview ), (consulte le )..
  57. ≪  Claude Jutra, genie, paria, puis victime  ≫
  58. La Dame en couleurs sur le site de l'UQAM.

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

Biographie
Correspondance
  • ≪  Correspondance de Claude Jutra et Francois Truffaut  ≫, Nouvelles vues ,‎ 2012-2013 ( lire en ligne )
Monographies et theses
  • Thomas Carrier-Lafleur, Une philosophie du ≪ temps a l’etat pur ≫. L’autofiction chez Proust et Jutra , Paris : Librairie philosophique J. Vrin, Quebec : Les Presses de l’Universite Laval (Zetesis : Esthetiques), 2010, 215 p.
  • Michele Garneau, ≪ Pour une esthetique du cinema quebecois ≫, these de doctorat en Litterature comparee, option theorie et epistemologie, Montreal, Universite de Montreal, 1997.
  • Pierre Jutras (dir.), ≪ Claude Jutra, filmographie et temoignages ≫, Copie Zero n o  33, Cinematheque quebecoise/Musee du cinema, septembre 1987 ( lire en ligne ).
Analyses
  • Richard Begin, ≪  Low Cost (Claude Jutra) ou la mobilisation d'un heritage. Pocket film et technique identitaire ≫, Nouvelles Vues , n°12, printemps-ete 2011, ( lire en ligne ).
  • Denis Bellemare, ≪ Narcissisme et corps spectatorielle ≫, Cinemas , vol. n os   1-2, automne 1996, p. 37-54.
  • James Brady, ≪ A tout prendre : fragments du corps speculaire ≫, Copie Zero , n°37, octobre 1988, p. 23-26.
  • Gilles Marsolais, ≪ A tout prendre ≫, Lettres et ecritures , revue des etudiants de la Faculte des lettres de l’Universite de Montreal, vol. I, n°2, fevrier 1964, p. 35-41.
  • Gilles Marsolais, ≪ Au-dela du miroir... ≫, Cinema : acte et presence , Quebec, Editions Nota bene, 1999, p. 189-203.
  • Jean-Pierre Sirois-Trahan, ≪ Le devenir-quebecois chez Claude Jutra : Autofiction, politique de l’intime et le je comme faux raccords ≫, Nouvelles vues sur le cinema quebecois n o  11, automne 2010 ( presentation en ligne ).
  • Thomas Waugh, ≪ Je ne le connais pas tant que ca : Claude Jutra ≫, Nouvelles vues sur le cinema quebecois n o  2, ete-automne 2004.

Liens externes [ modifier | modifier le code ]