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Charles Marie de La Condamine

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Charles Marie de La Condamine
La Condamine
Cochin le jeune (1768) et Choffard (1759).
Fonction
Fauteuil 23 de l'Academie francaise
-
Biographie
Naissance
Deces
Formation
Activites
Autres informations
A travaille pour
Membre de
Arme
Grade militaire
Distinction
Abreviation en botanique
Cond. Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Charles Marie de La Condamine
Signature de La Condamine dans une lettre adressee a Voltaire, le 5 janvier 1752.

Charles Marie de La Condamine , ne le a Paris et mort le a Paris, est un explorateur et un scientifique francais , astronome et encyclopediste du XVIII e  siecle.

Chevalier des ordres royaux, militaires et hospitaliers de Saint-Lazare de Jerusalem et de Notre-Dame du Mont-Carmel , Secretaire des commandements de Son Altesse Serenissime Monseigneur le duc d'Orleans

Il est membre de l’ Academie royale des sciences de Paris, de la Societe royale de Londres , des Academies de Berlin, de Saint-Petersbourg, de Bologne, de Cortone, et de l' Academie de Stanislas [ 1 ] sise a Nancy .

Il est elu a l' Academie francaise en 1760 et recu par Buffon .

Il est celebre pour avoir mene, de 1735 a 1743, une expedition geodesique francaise en Equateur qui a mesure trois degres du meridien afin de determiner la figure de la Terre [ 2 ] .

Il a acquis une notoriete particuliere en tant que defenseur engage dans l' inoculation contre la variole .

Par son apport sur la botanique, la zoologie et la geographie de l'Equateur et de l'Amazonie il est considere comme un precurseur de Humboldt .

Carriere [ modifier | modifier le code ]

La Condamine (Louis Figuier 1873-1877).

Ses debuts (1701-1730) [ modifier | modifier le code ]

Charles-Marie de La Condamine est baptise le 28 janvier 1701. Son pere Claude de La Condamine, receveur general des finances a Moulins , meurt en 1711. Apres des etudes a Paris au college Louis-le-Grand , Charles-Marie de La Condamine se tourne d'abord vers une carriere militaire : il accompagne au siege de Rosas son oncle maternel, le chevalier de Chources, capitaine au Regiment de Dauphin-cavalerie [ 3 ]  ; mais, ayant contracte la variole qui le laisse defigure, il quitte l'armee en 1719 pour se consacrer a des etudes scientifiques de toutes natures : mathematiques (coniques), chimie ( vegetations metalliques ), mecanique (tour a reproduire), physique (declinaison de l'aiguille aimantee), etc.

Il vit essentiellement a Paris, non loin de l' eglise Saint-Roch ou il a ete baptise. Il habite une maison cul-de-sac Saint-Thomas-du-Louvre pres de la galerie du Louvre au bord de la Seine.

Il participe a partir de 1726 aux travaux de la Societe des arts dite encore ≪ Academie du Petit-Luxembourg ≫ du comte de Clermont . Il entre a l' Academie des sciences comme adjoint-chimiste (le premier grade de cette institution) en 1730.

Voyage aux Echelles du Levant (1731-1732) [ modifier | modifier le code ]

En mai 1731, passionne par les voyages, il rejoint a Toulon l'escadre de Duguay Trouin qui part pour une inspection des echelles du Levant . Il visite Alger , Tripoli , Tunis , Alexandrie , Jerusalem et la Terre sainte , Chypre , Rhodes et les iles du Dodecanese . Il decouvre avec deception l'emplacement reconnu a l'epoque pour le site de Troie et termine son voyage par un sejour de trois mois a Constantinople avant de regagner Marseille en mai 1732.

Il raconte ces voyages dans :

  • un memoire : Observations mathematiques et physiques faites dans un voyage du Levant en 1731 et 1732 , publie par l'Academie.
  • un journal : dont il existe un manuscrit autographe, non publie, detaillant jour par jour son parcours [ 4 ] .
Carte de l’Equateur : on visualise bien ici l'allee des Andes situee entre les deux branches de la Cordillere de Quito a Cuenca et theatre des operations de mesures de l'equipe de La Condamine).

Voyage en Equateur (1735-1745) [ modifier | modifier le code ]

En avril 1735, il est charge par l’ Academie des sciences de conduire une expedition au nord du Perou afin de mesurer la longueur d'un arc de meridien d'un degre a proximite de l’ equateur . Seduit par la perspective de voir progresser la cartographie indispensable a la navigation, Philippe V a accorde son soutien a l’expedition en aout 1734. C’est la premiere fois qu’un roi d’Espagne autorise des etrangers a voyager dans ce qui est alors la Vice-Royaute de Nouvelle-Grenade et c’est la premiere expedition scientifique au Nouveau Monde.

Il s'agissait de verifier la figure de la Terre et l'hypothese d'Isaac Newton, selon laquelle le globe terrestre n'est pas une sphere parfaite, mais est enfle pres de l'equateur et aplati aux poles (en forme de ≪ mandarine ≫). Cette idee de Newton avait souleve une enorme controverse chez les scientifiques francais entre un clan ≪ cartesien ≫ adepte des theories scientifiques de Descartes et du mecanisme des tourbillons et un clan ≪ newtonien ≫, auquel appartenait La Condamine. Les Cartesiens soutenaient au contraire que la Terre etait aplatie a l'equateur et enflee aux poles (en forme de ≪ citron ≫).

L'expedition a Quito est officiellement dirigee par Louis Godin . Deux autres savants accompagnent La Condamine : Pierre Bouguer , astronome, et Joseph de Jussieu [ 5 ] , medecin, naturaliste et frere des celebres academiciens Bernard et Antoine de Jussieu .

Parallelement, une autre expedition est envoyee pres des poles en Laponie, dirigee par Pierre Louis Maupertuis et a laquelle participent egalement Alexis Claude Clairaut et Pierre Charles Le Monnier , pour mesurer la longueur de plusieurs degres de latitude orthogonaux au cercle arctique.

L'expedition de La Condamine se deroule dans un climat difficile au cœur de la cordillere des Andes , entre les villes de Quito [ 6 ] (actuellement capitale de l' Equateur ) et de Cuenca . Les Espagnols qui dirigent le pays sont assez hostiles a cette ≪ compagnie de Francais ≫, venue observer et mesurer leur nouvelle colonie. Deux officiers de la Marine espagnole rejoignent les Francais a l'escale de Carthagene. Ils sont charges d'assister et de surveiller les agissements des Francais. Le premier, Don Jorge Juan y Santacilia , commandeur d’Aliaga dans l’ ordre de Malte , age de vingt-et-un ans, ne dans le royaume de Valence , est entre a l' Ecole navale de Cadix en 1727, specialiste en mathematique. Le second, Don Antonio de Ulloa , age de dix-neuf ans, natif de Seville , est un jeune homme distingue. Tous deux lieutenants de vaisseau, ils etaient deja associes de l'Academie des sciences de Madrid, quand ils sont partis pour l'Amerique.

La Condamine, par son sens de l'organisation et des contacts humains, sauve du desastre l'expedition francaise qui, apres bien des peripeties, obtient la mesure de trois degres du meridien de Quito. On pensa longtemps que les resultats produits par les instruments et les conditions de mesure de l'epoque restaient charges d’incertitudes, mais ≪ Plus de deux cents ans plus tard, les geodesiens constateraient que leurs mesures etaient d’une etonnante exactitude, largement superieure a celles que Maupertuis avait effectuees en Laponie. ≫ [ 7 ]

C’est au cours de ce long periple que La Condamine aura aussi ≪ l’idee d’utiliser la “longueur d’un pendule a secondes a l’equateur, a l’altitude de Quito” comme “mesure naturelle” […] definie par l’attraction gravitationnelle de la Terre, plutot que d’une mesure arbitraire comme le pied d’un roi qui fournirait un instrument normalise a l’usage de toutes les nations ≫ [ 7 ] . Il anticipe ainsi sur ce qui, cinquante ans plus tard, allait inspirer aux savants francais l’invention du metre .

En 1743, C. M. de la Condamine, P. Bouguer et L. Godin se separent pour leur retour en Europe. La Condamine choisit de traverser le continent d'ouest en est pour rejoindre Cayenne , puis l'Europe en 1745.

Descente de l'Amazone (1743-1744) [ modifier | modifier le code ]

La Condamine (Quentin de La Tour, 1753).

Parti de Cuenca le 11 mai 1743 [ 8 ] , La Condamine rejoint Cayenne le 26 fevrier 1744 en descendant le fleuve Amazone [ 9 ] depuis Jaen (Perou) jusqu'a Para ( Belem ).

Il est le premier scientifique a avoir descendu l'Amazone ; il cherche ces amazones mythiques qui peupleraient ces regions. Ce voyage permit de dresser une carte du cours de l'Amazone, de decrire le Pongo de Manseriche , l'arbre quinquina, dont est extraite la quinine, de decouvrir l'arbre a caoutchouc et l'usage du curare, poison utilise par les Amerindiens pour leurs fleches.

Il observe et explique le phenomene de la ≪ pororoca ≫, flux marin a l’embouchure de l’Amazone, qui se produit pendant les trois jours les plus proches de la pleine lune et de la nouvelle lune a l’occasion de la maree haute. Une vague de mascaret se forme a l’embouchure du fleuve au niveau d'une autre embouchure, celle du fleuve Araguari , ou existent des hauts-fonds et des bancs de sable. Elle peut deferler pendant quatre heures, atteindre une taille maximale de quatre metres et une vitesse de soixante kilometres a l'heure.

A Cayenne, il multiplie les experiences avec le docteur Jacques-Francois Artur et l'ingenieur du roi Francois Fresneau de La Gataudiere .

Il revient a Paris en fevrier 1745 en rapportant plus de deux cents objets d'histoire naturelle qu'il offre a Buffon. Observateur insatiable de la nature, il a decrit de nombreux animaux inconnus, dont le Colibri de Quito, le Condor des Andes, le Mico d’Amazonie, le Lamantin d’Amerique, le Perroquet jaune et le Jaguar du Bresil, l’oiseau Trompette de Guyane et le Tapir.

Voyage en Italie (1754-1755) [ modifier | modifier le code ]

La Condamine quitte Paris pour l'Italie le 28 decembre 1754. Le 7 janvier il voit le Rhone couvert de glaces pres de Lyon, d'ou il s'embarque pour Avignon. Il visite le pont du Gard et la Maison Carree de Nimes, et Montpellier sous la neige. Il fait la connaissance de la margravine Wilhelmine de Bayreuth , sœur du grand Frederic , qui passe l'hiver a Avignon.

Facade et coupe du Pantheon de Rome.

A Genes on lui montre un vase precieux, le Sacro Catino , venant de la reine de Saba , qui passe pour etre en emeraude. La Condamine estime qu'il est en verre colore. Dans le golfe de la Specie il voit une source d'eau douce bouillonnante au milieu de la mer. Il passe par l'ancienne ville de La Luna, detruite par les Sarrasins, et par Livourne. Il est a Pise pour l'eclipse de Lune du 27 mars 1755 et il y mesure a treize pieds de Paris, soit a un peu plus de quatre de nos metres, le defaut d'aplomb de la tour de Pise .

Il sejourne a Florence, ou il est loge au palais Corsini au bord de l'Arno. Il visite toutes les beautes de la ville des Medicis et s'interesse a la restauration de la meridienne de la cathedrale Santa Maria del Fiore par l'astronome Leonardo Ximenes . Il s'agit d'une ouverture circulaire sur le dome de la cathedrale, qui donne une image du Soleil sur la ligne meridienne tracee par une bande de marbre du pavement, et sert a determiner les points solsticiaux et les variations de l'ecliptique.

A Rome, La Condamine loge chez son ami Etienne Francois de Choiseul dans l'ancienne ambassade de France (le palais Cesarini, qui sera detruit sous Mussolini pour mettre au jour des ruines magnifiques du forum antique de Pompee). Il veut retrouver la mesure exacte du pied romain, en mesurant des monuments antiques comme la colonne Trajane ou le Pantheon de Rome.

Il visite Naples et le tombeau de Virgile sur la colline du Pausilippe en compagnie de la margrave de Bayreuth. Il monte au sommet du Vesuve et visite les ruines antiques souterraines d' Herculanum , qui venaient d'etre decouvertes.

Chateau de La Condamine a Estouilly.

Il termine son tour d'Italie par Bologne, Modene, Parme, Mantoue, Venise, Padoue, Milan et Turin. A son retour il publie un memoire sur ses nombreuses observations geographiques et scientifiques.

Mariage avec Marie-Louise Charlotte Bouzier d’Estouilly (1756) [ modifier | modifier le code ]

Chateau de La Condamine a Estouilly apres les bombardements de 1917.

Par dispense du Pape Benoit XIV , obtenue lors de son voyage en Italie, La Condamine epouse le 13 octobre 1756 sa niece et filleule Marie-Louise Charlotte Bouzier d’Estouilly. Ils n'auront pas d'enfants.

Des lors La Condamine se repose une grande partie de l'annee dans le chateau des Bouzier, situe a Estouilly pres de Ham en Picardie. Ce chateau, qui abritait encore au debut du XX e  siecle de precieux documents appartenant a La Condamine et a son ami Maupertuis, des lettres duquel il sera le depositaire apres sa mort, fut detruit lors des bombardements allemands sur la Somme en mars 1917. Mais les papiers La Condamine et Maupertuis ont survecu; ils ont ete disperses en vente publique ; une partie s’en trouve aujourd'hui a la bibliotheque de l'Institut de France.

Quelques annees apres son retour du Perou, il est atteint de surdite, probablement a la suite de ses escapades en haute altitude dans les Andes. Pour mieux entendre il utilise bientot un cornet acoustique , instrument qui le rendra celebre dans les rues de Paris.

Voyage a Londres [ modifier | modifier le code ]

Combat pour l'inoculation (1755-1773) [ modifier | modifier le code ]

Durant toute la derniere partie de sa vie, La Condamine fait campagne pour l' inoculation contre la petite verole (ou variolisation ), maladie qui l'a contamine lorsqu'il etait a l'armee. Theodore Tronchin multiplie les inoculations.

L'apport de Charles-Marie de La Condamine [ modifier | modifier le code ]

≪ Il y avait a l'academie un curieux effrayant, La Condamine : il rimait des bouquets a Chloris [ 10 ] comme Gentil-Bernard et explorait l'ocean comme Vasco de Gama  ≫ - Victor Hugo , Paris , Librairie internationale (Paris) 1867

Un ≪ grand courrier de la philosophie ≫ [ modifier | modifier le code ]

La Condamine (Cartmontelle, 1760).

D'apres Voltaire , La Condamine est un ≪ grand courrier de la philosophie [ 11 ]  ≫ .

En mars 1745 Voltaire ecrit a La Condamine : ≪ de tous ceux qui ont le bonheur de vous connaitre il n'y en a point qui vous soient plus veritablement devoues que Voltaire. ≫

La Condamine est l'ami de nombreux scientifiques et philosophes de son temps, comme Maupertuis , Buffon , La Beaumelle , Pedro Vicente Maldonado , Boscovich [ 12 ] . Il a fourni plusieurs articles sur l’ histoire naturelle et la geographie de l’ Amerique a l’ Encyclopedie de Diderot et D’Alembert .

Il succede a l'Academie francaise a Louis-Guy de Guerapin de Vaureal le 29 novembre 1760. Il est recu le 12 janvier 1761 par Buffon , qui fait son eloge en disant : ≪ ... du genie pour les sciences, du gout pour la litterature, du talent pour ecrire, de l'ardeur pour entreprendre, du courage pour executer, de la constance pour achever, de l'amitie pour vos rivaux, du zele pour vos amis, de l'enthousiasme pour l'humanite : voila ce que vous connait un ancien ami, un confrere de trente ans, qui se felicite aujourd'hui de le devenir pour la seconde fois. ≫

Ecorce de quinquina ( Cinchona officinalis ).

Le quinquina [ modifier | modifier le code ]

La Condamine se rend a Lima, au debut de 1737, pour collecter de l'argent. Au cours de ce voyage il etudie, au sud de Loja sur le coteau de Caxanuma, l'arbre Cinchona avec son ecorce medicinale active exploitee pour en tirer la quinine, febrifuge et antipaludeen naturel. Probablement Joseph de Jussieu qui avait herborise dans toute la region lui avait indique cet endroit ou l'on trouve la meilleure espece produisant du quinquina et qui porte aujourd'hui le nom de La Condamine : Cinchona Officinalis Condaminea . La Condamine enverra un memoire Sur l'arbre du Quinquina qui sera publie par l'Academie des Sciences de Paris en 1738.

Le caoutchouc [ modifier | modifier le code ]

La Condamine publie devant l'academie des sciences les travaux de Francois Fresneau de la Gataudiere sur le caoutchouc naturel. La Condamine effectue la premiere description scientifique de cette matiere appelee Caotchu ? en quechua Cao signifie ≪ bois ≫ et tchu ≪ qui pleure ≫ ?, et par rapprochement phonetique il francise son nom ; Fresneau fait de meme pour l'hevea [ 13 ] .

Le curare [ modifier | modifier le code ]

Le curare est une substance extraite de certaines lianes d'Amazonie qui provoque une paralysie des muscles. Il est utilise par certains Amerindiens et Aborigenes comme poison pour enduire les fleches. Les tentatives d'utilisation du curare en chirurgie pour decontracter les muscles au cours de l'operation ne debuteront qu'en 1912.

Determination du metre [ modifier | modifier le code ]

Apres l'expedition du Perou, avec d'autres scientifiques francais, il mesure l'arc du meridien pour en deduire la longueur du metre , rapporte l'unite de mesure de l'expedition. Elle deviendra l'etalon apres le decret du 16 mai de Louis XV definissant la toise du Perou - qui deviendra la toise de France - comme etalon national en remplacement de la ≪ nouvelle toise du Chatelet ≫ [ 14 ] .

Lecture de la tragedie de Voltaire , L'Orphelin de la Chine , chez M me Geoffrin en 1755.
La Condamine, sixieme personnage au dernier rang a gauche,
est penche de cote, son cornet acoustique a l'oreille.
Anicet Charles Gabriel Lemonnier (1812), chateau de Malmaison .

Celebration du nom de La Condamine [ modifier | modifier le code ]

  • Paris  : dans le 17 e  arrondissement de Paris , une voie ouverte en 1825 sous le nom de rue de la Paix, recoit en 1868, le nom de Charles-Marie de La Condamine.
  • Pezenas ( Herault ) : le lycee professionnel agricole public porte le nom de Condamine [ 15 ] .
  • Equateur  : La Condamine a laisse un souvenir vivace dans les pays sud-americains qu'il a traverses ; ainsi, le lycee franco-equatorien de la capitale Quito porte son nom [ 16 ] . Au nord de Quito, le monument de l’Equateur Mitad del mundo celebre le savant et l'equipe scientifique de l'expedition francaise.
  • Lune  : sur la partie nord de la Lune, proche de l’enorme cratere Platon a 52°N 10°O se trouve le cratere lunaire La Condamine de 37  km de diametre en 53°N 28°O qui celebre le savant explorateur. Il est situe en bordure sud de la region orientale de la Mer du Froid. Ses falaises a l’est s’elevent a 1 700  m  ; il est accompagne d’une trentaine de crateres satellites nommes La Condamine A, B, C,  etc. qui s’etendent jusqu’au milieu de la Mer du Froid. A proximite, on trouve le cratere Maupertuis a 50°N 27°O et le cratere Bouguer a 52°N 36°O.

Principales publications [ modifier | modifier le code ]

Mesure des trois premiers degres du meridien dans l'hemisphere austral , 1751.
  • 1731 : Sur une nouvelle espece de vegetation metallique , memoires de l'Academie des sciences de Paris, lire en ligne sur Gallica .
  • 1731 : Sur une nouvelle maniere de considerer les sections coniques , memoires de l'Academie des sciences de Paris, lire en ligne sur Gallica .
  • 1732 : Observations mathematiques et physiques faites dans un voyage du Levant en 1731 et 1732 , lues a l'assemblee publique de l'Academie des sciences de Paris, le 12 novembre 1732, lire en ligne sur Gallica .
  • 1733 : Description d'un instrument qui peut servir a determiner tous les points d'un cercle parallele a l'equateur , memoires de l'Academie des sciences de Paris, lire en ligne sur Gallica .
  • 1734 : Nouvelle maniere d'observer en mer la declinaison de l'aiguille aimantee , memoires de l'Academie des sciences de Paris, lire en ligne sur Gallica .
  • 1734 : Recherches sur le tour : Premier memoire : Description et usage , memoires de l'Academie des sciences de Paris, lire en ligne sur Gallica .
  • 1734 : Recherches sur le tour : Second memoire : Examen des courbes , memoires de l'Academie des sciences de Paris, lire en ligne sur Gallica .
  • 1735 : Maniere de determiner astronomiquement la difference en longitude de deux lieux peu eloignes l'un de l'autre , memoires de l'Academie des sciences de Paris, lire en ligne sur Gallica .
  • 1738 : Sur l'arbre du Quinquina , memoires de l'Academie des sciences de Paris, lire en ligne sur Gallica .
  • 1745 : Relation abregee d'un voyage fait dans l'interieur de l'Amerique meridionale depuis la cote de la mer du Sud jusqu'aux cotes du Bresil et de la Guyane, en descendant la riviere des Amazones , lue a l'assemblee publique de l'Academie des sciences de Paris, le 28 avril 1745, lire en ligne sur Gallica .
  • 1746 : Extrait des operations trigonometriques, et des observations astronomiques, faites pour la mesure des degres du meridien aux environs de l'equateur , memoires de l'Academie des sciences de Paris, lire en ligne sur Gallica .
  • 1746 : Memoire sur quelques anciens monuments du Perou, du temps des Incas , memoires de l'Academie des sciences de Berlin.
  • 1748 : Nouveau Projet d'une mesure invariable , memoires de l'Academie des sciences de Paris, lire en ligne sur Gallica .
  • 1751 : Charles-Marie de La Condamine , Journal du voyage fait par ordre du roi, a l'Equateur, servant d'introduction historique a la mesure des trois premiers degres du meridien , Paris, De l'imprimerie royale, , 266  p. ( lire en ligne ) .
  • 1751 : Mesure des trois premiers degres du meridien dans l'hemisphere austral , tiree des observations de MM. de l'Academie royale des sciences de Paris envoyes par le roi sous l'equateur.
  • 1751 : Lettre critique sur l'education (attribue a La Condamine).
  • 1751 : Memoire sur une resine elastique nouvellement decouverte a Cayenne par M. Fresneau , memoires de l'Academie des sciences de Paris, lire en ligne sur Gallica .
  • 1754 : Memoire sur l'inoculation de la petite verole , lu a l'assemblee publique de l'Academie Royale des Sciences le mercredi 24 avril 1754. a Avignon chez F.B. Merande 1755 lire en ligne sur Gallica .
  • 1755 : Histoire d'une jeune fille sauvage trouvee dans les bois a l'age de dix ans (attribue en tout ou partie a La Condamine)
  • 1757 : Extraits d'un journal de voyage en Italie , lire en ligne sur Gallica
  • 1758 : Second memoire sur l'inoculation de la petite verole, contenant son histoire depuis 1754 , lu a l'assemblee publique de l'Academie royale des sciences de Paris, a Avignon, Chez F.B. Merande, 1761, lire en ligne sur Gallica .
  • 1758 : Remarques sur la toise-etalon du Chatelet , lu a l'assemblee publique de l'Academie Royale des sciences de Paris le 29 juillet 1758, lire en ligne sur Gallica .
  • 1765 : Suite de l'histoire de l'inoculation de la petite verole de 1758 jusqu'en 1765 : Troisieme Memoire , lire en ligne sur Gallica .
  • 1770 : Lettre sur les marees de la riviere des Amazones .
  • 1773 : Histoire de l'inoculation de la petite verole, ou Recueil de memoires, lettres, extraits et autres ecrits sur la petite verole artificielle .
  • posthume : Choix de poesies de Pezai , Saint-Peravi et La Condamine , publiees par Pezai, 1810
  • Charles-Marie de La Condamine , Relation abrege d'un voyage fait de l'interieur de l'Amerique meridionale, depuis la cote de la mer du sud, jusqu'aux cotes du Bresil & de la Guyane, en descendant la riviere des Amazones , A Maestricht, Chez Jean-Edma Dufour, , 379  p. ( lire en ligne )

References [ modifier | modifier le code ]

  1. (fr) ≪  LA CONDAMINE Charles Marie de  ≫, sur le site du Comite des travaux historiques et scientifiques (CTHS) (consulte le )
  2. La Condamine, Charles-Marie de (1701-1774)., ≪  Journal du voyage fait par ordre du roi, a l'Equateur, servant d'introduction historique a la Mesure des trois premiers degres du meridien . Par M. de La Condamine.  ≫
  3. Condorcet, Eloge de M. de La Condamine, p. 159
  4. lire en ligne sur Gallica
  5. Joseph de Jussieu ( 1737 ), ≪  Descriptio Arboris Kinakina  ≫,
  6. La Condamine, Charles-Marie de (1701-1774)., ≪  Plan de Quito, capitale de la province de meme nom, dans le royaume de Perou... / leve au pas en 1741 par M. de Morainville...  ≫
  7. a et b Robert Whitaker, La femme du cartographe, (The Mapmaker’s Wife, a True Tale of Love, Murder, and Survival in the Amazon, 2004), traduit par Odile Demange, Payot & Rivages, 2018
  8. Pierre-Jacques Charliat , Le temps des grands voiliers , tome III de Histoire Universelle des Explorations publiee sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p.  142
  9. Buache, Philippe (1700-1773). Cartographe . La Condamine, Charles-Marie de (1701-1774). Auteur adapte, ≪  Carte du Perou. Pour servir a l'histoire des Incas et a celle de l'Etat present de cette province / dressee par Philippe Buache  ≫
  10. C'est-a-dire qu'il ecrivait de la poesie galante.
  11. Epitre a monsieur le comte Algarotti , 1735.
  12. Vladimir Vari?ak, ≪ Ulomak Bo?kovi?eve korespondencije ≫, Rad Jugoslavenske Akademije Znanosti i Umjetnosti. Matematicko-Prirodoslovni Razred. Knija, 193, 1912, p. 303-304.
  13. Louis Figuier , ≪ Industrie du caoutchouc ≫, dans Les Merveilles de l'industrie ou Description des principales industries modernes , 1877, lire en ligne sur Gallica .
  14. Nouveau Projet d'une mesure invariable , 1748.
  15. https://archive.wikiwix.com/cache/20220727042517/https://epl.montpellier-orb-herault.educagri.fr/nos-sites/lpa-charles-marie-de-la-condamine/letablissement .
  16. ≪  Presentation Lycee La Condamine  ≫, sur condamine.edu.ec (consulte le ) .

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

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Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

Article connexe [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]

Cond. est l’abreviation botanique standard de Charles Marie de La Condamine .

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