Le
chateau de Ludlow
est un chateau fort en ruines du comte anglais de
Shropshire
. Cette forteresse, qui surplombe la vallee de la
Teme
(en)
a
Ludlow
, etait au Moyen Age une place forte strategique pour le controle des
marches galloises
, et elle fut par intermittence le siege du gouverneur anglais du
Pays de Galles
. Le chateau fut probablement edifie sur ordre de
Gautier de Lacy
a la fin du
XI
e
siecle. Il demeura possession de la
famille de Lacy
jusqu'en 1115, annee ou Hugues de Lacy mourut sans descendance. Le fief fut alors requisitionne par le roi d'Angleterre. Lorsque
Pain fitzJohn
(en)
epousa une niece de Hugues de Lacy, Sybille, il acquit la plus grosse part de l'heritage des De Lacy.
Puis au cours de la
Guerre civile
, un des cousins de Sybille,
Gilbert de Lacy
, eleva des pretentions a l'heritage familial. Tout au long du conflit, le chateau changea plusieurs fois de main, jusqu'a ce que Gilbert reprenne finalement le controle du chateau de la famille de Lacy. A la fin du
XII
e
et au debut du
XIII
e
siecle, le chateau de Ludlow fut confisque par la Couronne a plusieurs reprises afin de s'assurer de la loyaute des barons de Lacy. Cette famille demeura neanmoins proprietaire en titre de la forteresse jusqu'au
XIV
e
siecle, avant qu'elle echoie aux comtes de Mortimer par alliance. Au tout debut du
XIV
e
siecle, le chateau fut agrandi pour en faire le palais de
Roger Mortimer,
1
er
comte de March
, alors le plus puissant seigneur d'Angleterre.
Les
comtes de Powis
(en)
commencerent par louer, en 1772, le chateau de Ludlow a la Couronne avant d’acheter, en 1811, l'edifice qui est demeure dans la famille depuis. Desormais gere par les Syndics de la Propriete du Chateau Powis pour le compte de la famille, le chateau est
Site classe de Ire categorie
et
Monument Historique
et ouvert au public.
Gautier de Lacy
debarqua en Angleterre en 1066 comme guerrier de la maison de
Guillaume Fitz Osbern
. FitzOsbern, eleve au rang de duc de Hereford, s'efforca de securiser le territoire qu'on lui avait confie : il fit construire plusieurs chateaux dans l'ouest du comte pour fortifier les Marches du Pays de Galles. Gautier de Lacy etait peut-etre le lieutenant du comte, qui le gratifia de 163
manoirs
repartis a travers sept comtes (dont 91 dans le seul Herefordshire), ainsi qu'une pension de 423
£
par an, selon le
recensement de Guillaume
. Gautier de Lacy commenca probablement ses travaux de fortification avec le manoir de
Stanton Lacy
en 1085. Il possedait aussi les chateaux de
Ewyas Harold
et de
Weobley
(en)
, tous deux dans le Herefordshire, mais Ludlow etait le plus important de tous
[
1
]
. On ne dispose d'aucune source ecrite a propos du chateau de Ludlow avant 1139 : on ignore donc la date precise de sa construction ; toutefois l’historien Derek Renn suggere 1075 comme la date la plus probable
[
2
]
.
Gautier mourut dans un accident de chantier a Hereford en 1085
[
3
]
et son fils,
Roger de Lacy
, lui succeda. En 1096, Roger se vit confisquer ses terres au profit de son frere Hugues pour rebellion. Hugues mourut sans heritier avant 1115, et ses biens furent annexes au domaine royal ; alors le fils de Roger de Lacy, Gilbert, eleva des pretentions au titre de la baronnie, mais en vain : car Roger et Hugues avaient une sœur, Agnes, et le
roi Henri
I
er
decida d'attribuer plutot l'heritage des de Lacy a la fille de cette derniere, Sybille, a condition qu'elle epouse
Pain fitzJohn
: il s'agissait certainement pour le souverain de recompenser ainsi en fitzJohn un serviteur loyal. La baronnie dont Pain se voyait ainsi gratifie representant sans doute moins de 80 % des terres originelles de Hugues de Lacy, car le roi gardait au Domaine pres de 20 manoirs. Comme l'avait fait la famille des de Lacy, Pain fit certainement de Ludlow le
caput baroniae
(en)
, le chateau de sa baronnie. Les terres du baron Pain fitzJohn etaient frontalieres, au sud, de celle du sherif
Miles de Gloucester
. En 1137 Pain parvint a obtenir le mariage de sa fille, Cecily, avec le fils aine de Mile, Robert fitzMiles
[
4
]
.
Apres la mort du roi Henri en 1135, les raids gallois en terre anglaise se multiplierent : c'est en 1137, alors qu'il poursuivait un de ces groupes de pillards, que Pain fitzJohn mourut, atteint d'une
pique
a la tete. Robert et Cecily n'etant alors pas encore maries, ils ne pouvaient pretendre a l'heritage de Pain fitzJohn. Or depuis la mort du roi Henri,
Etienne de Blois
, le petit-fils de Guillaume le Conquerant, chasse la fille du defunt monarque,
Mathilde l'Emperesse
, pour s'emparer du trone. Gilbert de Lacy vint en Angleterre en appeler a Etienne, reclamant pour lui le titre de baron de Ludlow. Mais en decembre 1137, Etienne confirma par decret que Cecile conserverait la jouissance des terres de son pere jusqu'a ce qu'elle epouse
Roger fitzMiles
. Il est vraisemblable que, demeurant a proximite du chateau, Lacy s'empara de Ludlow au printemps suivant. Simultanement,
Geoffrey Talbot
(en)
, demi-frere de Sybille et allie des de Lacy, faisait main basse sur les chateaux de
Hereford
et de Weobley
[
5
]
. Le chateau de Ludlow Castle est mentionne pour la premiere fois par les chroniqueurs a l'occasion d'un siege des guerres civiles, en 1139, sous le regne du
roi Etienne
; le roi lui-meme assiegea le chateau, et a cette occasion secourut le Prince
Henri d'Ecosse
, pris par un grappin lance par les defenseurs
[
6
]
.
Hugues de Lacy
succeda a son frere a la tete de la baronnie en 1162. Hugues prit part a l’
invasion normande de l'Irlande
ou il fut fait seigneur de Meath en 1172. Longtemps eloigne de Ludlow, lorsqu'il fut confirme comme Lord de Meath en 1177
Henri II
lui reprit le chateau, peut-etre pour s'assurer que Hugues lui resterait loyal outre-mer. Le roi confia la garde du chateau de Ludlow a Thurstan fitzSimon, qui s'acquitta de la tache jusqu'en 1190. Lorsqu'en 1186 Hugues de Lacy mourut en Irlande, son fils aine,
Gautier
(en)
, etait encore mineur, si bien que chateau et baronnie demeurerent aux mains du roi. Parce que Gautier de Lacy avait pille les terres du
Prince Jean
en Irlande,
Richard
I
er
confisqua tous ses biens en 1194. A l'epoque, pourtant, le prince Jean s'etait souleve contre l'autorite de son frere, et Gautier avait presume a tort que Richard approuverait ses pillages. Gautier de Lacy tenta en vain de racheter ses terres a la Couronne pour la somme de 1 000
marcs
; enfin en 1198 il accepta de verser la somme enorme de 3 100 marcs
[
7
]
. L'annee suivante, les deux filles que
Josselin de Dinan
avait eu de Sybille de Lacy reclamerent au roi la propriete de la ville et du chateau de Ludlow mais elles furent deboutees
[
8
]
.
Gautier de Lacy retourna en Irlande en 1201, et l'annee suivante toutes ses terres furent mises sous sequestre du roi pour s'assurer de sa loyaute : elles etaient administrees pour le roi par
Guillaume de Briouze
, beau-pere de Gautier et favori du roi. En 1205 ou 1206, Gautier de Lacy retrouvait la jouissance de ses fiefs, mais se voyait infliger une amende de 400 marcs pour s'etre approprie le chateau de Ludlow. Ses mefaits en Irlande en 1207 pousserent le
roi Jean
a faire reprendre le chateau par Guillaume de Briouze. Mais bientot ce dernier se brouilla a son tour avec le roi : en 1208, il faisait du chateau de Weobley sa base arriere pour attaquer les fiefs du roi dans le Herefordshire. Condamne par le roi, Guillaume partit en Irlande se mettre sous la protection de Gautier de Lacy, lequel tenta d'apaiser le roi Jean en renoncant a ses proprietes des Marches. Mais Jean etait inflexible, si bien que Gautier de Lacy, son frere
Hugues
, et Guillaume de Briouze s'exilerent en Normandie, abandonnant toutes les terres des de Lacy a la Couronne d'Angleterre
[
9
]
.
En 1213 Gautier de Lacy ecrivit une lettre de pardon au roi Jean, et quelques mois plus tard, il pouvait rentrer en possession de ses terres en Angleterre et au Pays de Galles (elles etaient administrees jusque-la par
Engelard de Cigogne
(en)
) exception faite du bailliage et du chateau de Ludlow. En 1215, de Lacy versa a la Couronne une amende de 4 000 marcs, pour retrouver ses terres d'Irlande et de Ludlow Castle
[
10
]
.
Vers le milieu des annees 1230, Gautier de Lacy accumula les dettes si bien qu'en 1238, il dut abandonner le chateau de Ludlow a la Couronne pour n'en retrouver la jouissance que peu avant sa mort, en 1241. Son fils etait mort en 1230 ; aussi ses filles (
Mahaut
et Marguerite) auraient-elles du heriter, mais elles etaient encore vraiment trop jeunes en 1241 : la Couronne prit donc la gestion des terres des De Lacy, et le roi Henri III arrangea le mariage de Mahaut avec Pierre de Geneve. Dans le partage des biens des seigneurs de Lacy, ce dernier herita par alliance de la terre de Ludlow, mais il devait mourir seulement quelques annees plus tard, en 1249
[
11
]
. En 1252, Mahaut se remaria a
Geoffrey de Geneville
[
12
]
. En fevrier 1263, l'armee du Roi se regroupa autour des chateaux de Hereford et de Ludlow pour mettre un terme aux incursions en terre anglaise de
Llywelyn ap Gruffydd
; mais la
rebellion
de
Simon de Montfort
, survenue la meme annee, contraignit Henri III a remettre son expedition punitive. Simon de Montfort, de son cote, combina avec les Gallois des assauts contre les partisans du roi d'Angleterre dans le Herefordshire. Apres s'etre empare des chateaux de Hereford, de Hay et de Richard a la fin de 1264, Montfort parvint a faire tomber le chateau de Ludlow, mais l'armee royale reprit definitivement cette place forte au mois de mai suivant
[
13
]
.
L'ainee des petites-filles de Geoffrey et de Mahaut,
Jeanne
, epousa
Roger Mortimer
en 1301 et ce dernier devint ainsi par mariage seigneur de Ludlow. En 1323 Mortimer fut exile pour avoir, avec d'autres gardiens des Marches, pille les terres du favori du roi Edouard II,
Hugues le Despenser
. C'est alors qu'il fit connaissance de la
reine Isabelle
, et commenca a comploter pour mettre son fils sur le trone d'Angleterre. Edouard II fut depose et son fils de 14 ans,
Edouard III
fut couronne en 1327. Le jeune age du nouveau souverain portait le comte Mortimer et la reine Isabelle a la regence. Mortimer se servit de sa position pour confisquer a son profit les terres des
comte d'Arundel
dans le Shropshire et prit le titre de
comte de March
. Au chateau de Ludlow, Mortimer fit edifier une chapelle en remerciement de son evasion reussie de son exil
[
14
]
. En 1402,
Edmond Mortimer
, ne au chateau, leva une armee considerable pour affronter
Owain Glynd?r
. Mortimer rencontra son ennemi dans la vallee de la
Lugg
, et fut defait et capture a la
bataille de Bryn Glas
. Il finit par rallier la cause des Gallois et epousa une des filles de Glynd?r, qui lui donna quatre enfants avant de mourir de faim en 1409, lors du siege du
chateau de Harlech
.
De la guerre des Deux-Roses a l'ere elisabethaine
[
modifier
|
modifier le code
]
Devenu propriete du
duc Richard d'York
au
XV
e
siecle, le chateau apparut comme une place forte de premiere importance au cours de la
guerre des Deux-Roses
: tombe aux mains des Lancastre en 1459, il fut repris par les partisans de la
maison d'York
en 1461. On en fit ensuite le siege militaire du Conseil des Marches ainsi qu'un palais royal : en 1472,
Edouard IV
y envoyait le
Prince de Galles
et son
frere
(ce seront les
Princes dans la Tour
sous la plume de
Shakespeare
), s'y etablir.
En 1501, le
prince Arthur
(fils de
Henri VII
et frere de
Henri VIII
) y vecut quelque temps jusqu'a sa mort prematuree, emporte par une maladie dont sa femme,
Catherine d'Aragon
, parvint a se remettre.
Marie Tudor
, fille de Catherine d’Aragon et de Henri VIII, heritiere du trone d'Angleterre en tant que fille unique, passa trois hivers a Ludlow (entre 1525 et 1528), entouree de sa cour.
L’eveque
Rowland Lee
(en)
inspecta l’
armurerie
du chateau a la Noel de 1534. Il y trouva des fleches mais sans arcs, un canon sans poudre ni boulets et des plaques pectorales, mais ni cotte de mailles, ni casques. C'est
Lord Ferrers
qui avait fait apporter le grand canon a Ludlow. Lee fit reparer par des scellements de plomb une partie des toits qui, selon lui, etaient restes sans entretien depuis au moins 100 ans
[
15
]
.
Elisabeth
I
re
nomma
Henry Sidney
President du Conseil des Marches avec residence au chateau de Ludlow. Sir Henry fit adjoindre au chateau, entre la grande salle et la tour Mortimer, des appartements pour sa famille et fit des anciens appartements royaux des chambres pour ses hotes. Les ruines des appartements de la famille Sidney font directement face a la chapelle anglo-normande. Les filles de Sir Henry Sidney, au nombre desquelles la poetesse
Mary Sidney
, furent elevees au chateau de Ludlow dans la foi calviniste, avec des cours d'
humanites
classiques, d’hebreu, de musique, de tir a l'arc, de chasse et de couture tandis que leur frere aine, le poete
Philip Sidney
etait interne avec le futur parlementaire George Leigh a
Shrewsbury School
. Lorsque leur sœur
Ambrosia Sidney
mourut au chateau de Ludlow, la famille erigea son tombeau et son memorial en l’Eglise Saint-Laurent de
Ludlow
. Apres la mort d'Ambrosia, Elisabeth
I
re
ecrivit a Sir Henry et a sa femme
Mary Dudley
(en)
, les exhortant a envoyer leur derniere fille, Mary Sidney, a sa cour pour qu'elle echappe a l’≪ air infect ≫ du vieux chateau. En 1577, son oncle
Robert Dudley
arrangea le mariage de Mary avec
Henry Herbert
. Ce
2
e
comte de Pembroke succeda a Sir Henry Sidney neuf ans plus tard au poste de President du
Conseil des Marches
(en)
, en 1586.
Pendant la
Premiere Revolution anglaise
(entre 1642 et 1648), Ludlow fut une place forte royaliste : a ce titre, elle finit par etre assiegee par l'armee des
Parlementaires
, mais negocia sa reddition, s'epargnant ainsi la destruction ou meme le
demantelement
. En 1669, sous le regne de
Marie II d'Angleterre
, le Conseil des Marches fut centralise a Londres, et avec lui tous les officiers de la Couronne qui administraient ces provinces. En 1689, Herbert de
Chirbury
crea le regiment
Royal Welch Fusiliers
a Ludlow mais, definitivement abandonne peu apres, le chateau tomba peu a peu en ruines.
Les comtes de Powis commencerent par louer, en 1772, le chateau de Ludlow a la Couronne avant d’acheter, en 1811, l'edifice qui est demeure dans la famille depuis
[
6
]
. Desormais gere par les Syndics de la Propriete du Chateau Powis pour le compte de la famille, le chateau est classe Site de
I
re
categorie
[
16
]
et monument historique
[
17
]
, et ouvert au public.
Le chateau de Ludlow se dresse sur un piton rocheux dominant la ville, a l'est. Le coteau est en pente raide en direction des vallees de la
Corve
et de la Teme qui coulent environ 30
m
en contrebas, au sud et l'ouest
[
18
]
. Le chateau est grossierement rectangulaire et divise en deux grandes parties : un corps de garde, qui defend le cote nord-ouest du chateau, et un important avant-poste
[
19
]
. Il y a enfin une enceinte interieure qui remonte au debut du
XIII
e
siecle, a l'epoque ou des murailles (aujourd'hui disparues) venaient doubler interieurement les remparts au sud
[
20
]
. La longevite du chateau est visible a la superposition de
styles architecturaux
de differentes epoques :
style anglo-normand
,
medieval
et
Tudor
.
Le corps de garde occupe l'emplacement du chateau anglo-normand originel. Lors de la construction du chateau, on creusa un fosse dans le rocher et les pierres ainsi recuperees servirent a construire les murailles. On accedait au chateau fort par une
porte fortifiee
, percee dans le rempart sud, qui pourrait remonter aux annees 1080
[
19
]
. Il semble a son aspect que cette porte fortifiee servait de logement, en particulier la piece amenagee au-dessus du passage d'entree. L'arc brise de l'entree fut ulterieurement mure et cette grade porte convertie en donjon
[
21
]
. La creation de l'enceinte interieure au sud au
XIII
e
siecle montre aussi que la grande porte n'etait plus a cette epoque l'entree vers l'enceinte : on avait amenage a cet effet une nouvelle porte a l'est du donjon
[
22
]
. L'enceinte interieure abrite les corps de logis du chateau : ils sont ajoures de larges baies qui donnent sur la cour.
La chapelle circulaire de l'enceinte interieure est une curiosite, et constitue un cas unique en Grande-Bretagne. Cet edifice d’
architecture romane
consacre a sainte
Marie-Madeleine
, doit remonter au
XII
e
siecle. On ne dispose d'aucune description de cet edifice anterieure au
XVI
e
siecle, mais il semble qu'il etait demeure inchange depuis l'origine. Malgre la disparition de sa toiture, la
nef
circulaire a conserve ses dimensions originales (elle est large de 8,30
m
). Un
presbytere
a plan carre, de 3,8×3,8
m
, et au-dela un
chancel
, prolongeaient la chapelle
[
23
]
.
La premiere de la
mascarade
intitulee
Comus
de
John Milton
eut lieu dans le
Great Hall
en 1634. Cette tradition theatrale se poursuit tous les etes, avec une representation en plein air d'une piece de
Shakespeare
dans la cour interieure du chateau, qui marque l'un des temps forts du
festival de Ludlow
. Le chateau abrite d'autres spectacles tout au long de l'annee, comme le Ludlow and the Marches Food and Drink Festival de la Gastronomie tous les mois de septembre.
- ↑
D'apres
Bruce Coplestone-Crow,
From Foundation to the Anarchy : Ludlow Castle
, Logaston Press (
reimpr.
2006,
2
e
ed. revisee), 288
p.
(
ISBN
978-1-904396-48-2
et
1-904396-48-8
)
,
p.
21-22
.
- ↑
Cf.
(en)
Derek Renn (
dir.
),
Castles in Wales and the Marches
, Cardiff, University of Wales Press,
, 268
p.
(
ISBN
0-7083-0948-8
)
, ≪ 'Chastel de Dynan': the first phases of Ludlow ≫
,
p.
55-58
.
- ↑
D. Renn,
op. cit.
,
p.
57.
- ↑
Coplestone-Crow,
op. cit.
,
p.
22-25
.
- ↑
B. Coplestone-Crow,
op. cit.
,
p.
25-26
.
- ↑
a
et
b
Renn,
op. cit.
,
p.
55.
- ↑
Coplestone-Crow ≪ The End of the Anarchy to the de Genevilles ≫,
Ludlow Castle
,
p.
35-36
.
- ↑
Coplestone-Crow ≪ The End of the Anarchy to the de Genevilles ≫,
Ludlow Castle
,
p.
36-37
.
- ↑
Coplestone-Crow ≪ The End of the Anarchy to the de Genevilles ≫,
Ludlow Castle
,
p.
37.
- ↑
Coplestone-Crow,
op. cit.
,
p.
38.
- ↑
Coplestone-Crow, ≪ The End of the Anarchy to the de Genevilles ≫,
Ludlow Castle
,
p.
39-41
.
- ↑
D'apres
Prestwich,
Oxford Dictionary of National Biography
(
lire en ligne
)
, ≪ Geneville, Geoffrey de, first Lord Geneville (1225x33-1314) ≫
.
- ↑
Coplestone-Crow
op. cit.
,
p.
43.
- ↑
Coplestone-Crow,
op. cit.
,
p.
44 ; Harding ≪ The Mortimer Lordship ≫, Ludlow Castle,
p.
45-47
.
- ↑
Henry Ellis, ed.,
Original letters English History
,
3
e
serie, vol. 2 (1846), 365, 371: Shoesmith & Johnson,
Ludlow Castle
, Logaston (2000),
p.
70, 103, 181.
- ↑
≪
Ludlow Castle
≫,
Pastscape
,
English Heritage
(consulte le
)
.
- ↑
≪
Scheduled Monuments
≫,
Pastscape
,
English Heritage
(consulte le
)
.
- ↑
Clark ≪ Ludlow Castle ≫,
Archaeologia Cambrensis
,
p.
166.
- ↑
a
et
b
Shoesmith ≪ Ludlow Castle ≫,
Ludlow Castle
,
p.
15-16
.
- ↑
D. Renn ≪ The Norman Military Works ≫,
Ludlow Castle
,
p.
135 ; Shoesmith ≪ Ludlow Castle ≫,
Ludlow Castle
,
p.
16.
- ↑
White ≪ Changes to the Castle Keep ≫,
Ludlow Castle
,
p.
140-141
.
- ↑
White ≪ Changes to the Castle Keep ≫,
Ludlow Castle
,
p.
144.
- ↑
Coppack ≪ The Round Chapel of St. Mary Magdalene ≫,
Ludlow Castle
,
p.
145-146
.
- (en)
Cet article est partiellement ou en totalite issu de l’article de Wikipedia en anglais intitule
≪
Ludlow Castle
≫
(
voir la liste des auteurs
)
.
- G.
t.
Clark
, ≪
Ludlow Castle
≫,
Archaeologia Cambrensis
,
vol.
32,
,
p.
165-192
(
lire en ligne
)
.
- Bruce Coplestone-Crow,
≪ From Foundation to the Anarchy ≫
, dans Ron Shoesmith et Andy Johnson,
Ludlow Castle : Its History & Buildings
, Logaston Press,
(
ISBN
1-873827-51-2
)
,
p.
21-34
.
- Michael Prestwich,
Oxford Dictionary of National Biography
, Oxford University Press,
(
DOI
10.1093/ref:odnb/37448
,
lire en ligne
)
, ≪ Geneville, Geoffrey de, first Lord Geneville (1225x33-1314) ≫
.
- (en)
Derek Renn (
dir.
),
Castles in Wales and the Marches : essays in honour of D. J. Cathcart King
, Cardiff, University of Wales Press,
, 248
p.
(
ISBN
0-7083-0948-8
)
, ≪ 'Chastel de Dynan': the first phases of Ludlow ≫
,
p.
55-74
.
- Tom McNeill,
English Heritage Book of Castles
, Londres,
English Heritage
et B.
t.
Batsford
,
, 142
p.
(
ISBN
0-7134-7025-9
)
.