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Cataphractaire

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Reconstitution d'un cataphractaire sassanide .

Un cataphractaire etait une forme de cavalerie lourde utilisee dans les guerres antiques par un grand nombre de peuples d' Eurasie occidentale. Le terme francais est derive du grec κατ?φρακτο?, kataphractos , qui signifie litteralement ≪ totalement protege ≫. Le terme de ≪ cataphracte ≫ peut egalement etre rencontre en reference a l' armure portee par les cataphractaires.

Historiquement, les cataphractaires etaient des cavaliers tres lourdement proteges dont le cavalier et sa monture etaient recouverts de la tete aux pieds par une cotte de mailles , et etaient armes avec une longue lance appelee contus . Les cataphractaires servirent dans les armees de l' Antiquite comme une troupe de choc destinee a briser les formations d'infanterie adverse. Decrits par de nombreux historiens depuis le debut de l' Antiquite classique jusqu'au Haut Moyen Age , ils ont en partie donne naissance a la feodalite en Europe et sont les ancetres des chevaliers et des paladins du Moyen Age [ 1 ] .

De nombreux peuples tels que les Scythes , les Sarmates , les Achemenides , les Seleucides , les Parthes , les Alains , les Sassanides , les Romains , les Armeniens et les Byzantins ont deploye des cataphractaires.

A l'Ouest, l'apparition de la cavalerie lourde romaine semble avoir ete une reponse aux campagnes orientales contre les Parthes et les Sassanides en Asie Mineure , ainsi qu'a plusieurs defaites face aux cataphractaires scythes des steppes eurasiennes dont la plus notable est celle de Carrhes . Traditionnellement la cavalerie romaine n'etait ni lourdement cuirassee, ni vraiment efficace. Le corps des equites , essentiellement compose de cavalerie legere equipee de lances et d'epees, servait principalement a attaquer les trainards et les ennemis en deroute et n'etait que peu utilise en bataille rangee. L'adoption de la cavalerie lourde au sein de l' armee romaine tardive eut lieu vers le III e et le IV e  siecle. L'empereur Gallien (253?268 AD) et son general Aureolus , qui conspira contre lui, sont les principaux acteurs de l'entree des cataphractaires au sein de l'armee.

Etymologie [ modifier | modifier le code ]

L'origine du mot est sans aucun doute grecque : Kataphraktos (ou suivant les differentes translitterations : Cataphraktos , Cataphractos , Katafraktos , etc.) est composee des racines κατ? ≪ completement ≫ et φρακτ?? ≪ couvert, protege ≫, qui peut etre interprete comme ≪ completement cuirasse ≫ ou ≪ clos de tous cotes ≫. Le terme apparait pour la premiere fois en latin dans les ecrits de Sisennus : ≪  … loricatos, quos cataphractos vocant…  ≫, ce qui signifie ≪… les cuirasses, qu'ils appellent cataphractaires… ≫ [ 2 ] .

Il semble qu'il y ait eu une certaine confusion dans les termes lors de l' Antiquite tardive car tous les cavaliers cuirasses qui etaient traditionnellement designes par equites durant la Republique romaine , furent par la suite exclusivement designes comme ≪ cataphractaires ≫. Les ecrits de Vegece du IV e  siecle decrivent les armures de toutes sortes comme ≪ cataphractes ≫, ce qui a l'epoque pouvait designer soit la lorica segmentata soit la lorica hamata . Ammien Marcellin , un soldat romain et historien du IV e  siecle mentionne les ≪  cataphracti equites (quos clibanarios dictitant)  ≫ [ 3 ] signifiant la ≪ cavalerie cataphracte qu'ils appellent clibanarii  ≫, tout en insinuant que clibanarii est un terme etranger non utilise en latin classique .

Clibanarii est un terme latin pour ≪ cavaliers recouverts d'armure ≫, lui-meme derive de κλιβανοφ?ροι, Klibanophoroi signifiant ≪ porteur de marmite ≫ du mot grec κλ?βανο?, signifiant ≪ marmite ≫. Cependant il apparait plus souvent dans les sources latines que dans les sources grecques tout au long de l'Antiquite. Les origines du terme grec original sont doubles : il peut s'agir d'une reference humoristique aux cataphractaires lourdement cuirasses (comme des hommes prisonniers dans des armures qui chaufferaient tres vite a la maniere d'un four) ou il deriverait du vieux-perse , griwbanar (or grivpanvar ), lui-meme issu des racines iraniennes , griva-pana-bara , pouvant se traduire par ≪ porteur d'encolure ≫ [ 4 ] .

Les historiens romains Arrien , Elien et Asclepiodote utilisaient le terme cataphractaires dans leurs traites militaires pour designer tous les types de cavalerie avec une monture ou un cavalier entierement ou partiellement cuirasse. D'un autre cote, l'historien byzantin Leon le Diacre les appelle ≪ πανσιδ?ρου? ιππ?τα? ≫ que l'on peut traduire par ≪ chevaliers completement recouverts de mailles ≫ [ 5 ] .

Par consequent, il existe une certaine ambiguite pour definir precisement ce qu'etait un cataphractaire dans l'Antiquite tardive, de meme que pour savoir s'ils etaient distincts des clibanarii . Certains historiens supposent que les cataphractaires et les clibanarii etaient un meme type de cavalerie qui etait designe differemment suivant les regions et les langues. La cavalerie de type cataphractaire en service dans l' Empire romain d'Occident portait toujours la variante latinisee du terme grec original Cataphractarii . Cette cavalerie stationnee dans l' Empire romain d'Orient ne portait pas de terme exclusif pour la designer et les variantes grecques etaient utilisees dans les sources historiques du fait de la forte influence grecque dans l' Empire byzantin (particulierement apres le VII e  siecle lorsque le latin cessa d'etre la langue officielle). Des sources plus recentes sous-entendent cependant que les clibanarii etaient en fait un type encore plus lourd de cavalerie ou formaient des unites speciales (telles que les Equites Sagittarii Clibanarii , un equivalent romain des archers montes mentionnes pour la premiere fois dans la Notitia Dignitatum ). Par consequent, chaque position peut etre defendue mais etant donne que cette cavalerie a ete utilisee durant plus d'un millenaire par de nombreuses cultures, il n'est pas etonnant que plusieurs origines soient possibles.

Origines scythes [ modifier | modifier le code ]

Territoire vers des Parthes et des Scythes auxquels on attribue la premiere utilisation documentee des cataphractaires.

L'utilisation de la cavalerie sur les champs de bataille trouve son origine dans les steppes d' Asie centrale , dont les habitants furent les premiers a domestiquer le cheval et initierent le developpement du char [ 6 ] . La plupart de ces tribus nomades vers etaient largement des populations indo-europeennes de l' age du bronze qui quitterent les steppes d'Asie pour le plateau iranien autour de 900. Deux de ces tribus sont connues grace a des preuves archeologiques, les Mitanni et les Kassites . Meme si les preuves sont parcellaires, on suppose qu'ils elevaient et croisaient des chevaux pour differents usages [ 7 ] . L'un des prerequis indispensables au developpement de la cavalerie cataphractaire dans le Proche-Orient ancien , en plus de la metallurgie et des zones de paturages, etait l'evolution des croisements selectifs et de l' elevage . La cavalerie cataphractaire necessitait des chevaux extremement endurants et puissants et sans une selection minutieuse sur des criteres musculaires, ils n'auraient jamais ete capables de supporter le poids de l'armure et du cavalier tout au long de la bataille [ 8 ] .

Les premiers royaumes indo-iraniens etaient les ancetres des Scythes et des Medes qui fonderent le tout premier empire iranien en 625. C'est l'empire mede, qui laissa la premiere preuve ecrite irrefutable de croisements equins autour du VII e  siecle  av. J.-C. , qui permit l'apparition d'une race de cheval connue sous le nom de nisseen, issue des monts Zagros pour etre utilisee pour la cavalerie lourde [ 9 ] . Le nisseen fut bientot renomme dans toute l'Eurasie, et en particulier en Perse antique , comme la monture de la noblesse qui, apres la periode de la Grece archaique , semble avoir influence de nombreuses races equines modernes. Avec le role de plus en plus agressif joue par la cavalerie, la protection du cavalier et du cheval devint primordiale. Cela fut particulierement vrai pour les peuples qui consideraient la cavalerie comme la base de leur puissance militaire. En effet, la colonne vertebrale des armees perses telles que les Medes ou leurs successeurs etait le cheval.

Ces premieres traditions equestres, fortement liees a la caste dirigeante et a la noblesse, se repandirent dans les steppes eurasiennes et dans le plateau iranien a partir de -600 [ 9 ] . Le nouvel Empire perse qui succeda aux Medes apres exploita les anciennes tactiques militaires et les traditions de croisements, et les combinerent a l'experience des conflits contre les cites-Etats grecques , les Babyloniens , les Assyriens , les Scythes et les tribus d'Arabie du Nord pour creer une armee reposant presque exclusivement sur la cavalerie.

Diffusion en Asie centrale et en Mesopotamie [ modifier | modifier le code ]

Lorsque l'on parle de l'evolution de la cavalerie lourde, il faut noter qu'elle ne se fit pas de maniere isolee en un unique point durant une periode definie (telle que le plateau iranien ) mais se fit simultanement dans differentes regions de l' Asie centrale et du sous-continent iranien . Les regions d' Assyrie et du Khwarezm jouerent un role important dans le developpement de la cavalerie lourde durant le I er  millenaire  av. J.-C. Les bas-reliefs decouverts dans les ruines de Nimrud (l'ancienne ville assyrienne fondee par le roi Salmanazar I er au XIII e  siecle  av. J.-C. ) representent pour la premiere fois des cavaliers portant des armures de plaques probablement deployes pour fournir aux Assyriens un avantage tactique sur les archers montes non proteges des tribus nomades comme les Arameens , les tribus d'Arabie , les Babyloniens. Initialement armes avec une lance , ces premiers cavaliers furent par la suite equipes d'arcs sous le regne de Sennacherib (705- ), ce qui presageait le developpement de cataphractaires pouvant a la fois combattre a distance et au corps a corps par l' Empire Parthe au I er  siecle  av. J.-C. [ 10 ] .

Les fouilles archeologiques indiquent egalement que, durant le VI e  siecle  av. J.-C. , des experimentations similaires eurent lieu parmi les peuples iraniens habitant la region du Khwarezm et le bassin de la mer d'Aral , tels que les Massagetes ou les Scythes qui furent probablement les precurseurs de ces techniques. Si les armes offensives de ces premiers cataphractaires etaient identiques a ceux des Assyriens, ils differaient dans la monture et dans la protection. La question de savoir si ce developpement avait ete influence par les Assyriens [ 11 ] , par l' Empire achemenide ou l'inverse a la suite des diverses invasions des peuples cavaliers scythes reste discutee du fait du manque de preuves archeologiques [ 12 ] .

Les evolutions ulterieures de ces premieres formes de cavalerie lourde en Eurasie occidentale ne sont pas entierement claires. Des cavaliers lourdement proteges apparaissent sur des fresques du IV e  siecle  av. J.-C. au nord de la mer Noire a une epoque ou la puissance des Scythes de la mer Noire, qui reposait sur la cavalerie legere, etait supplantee par celle des Sarmates [ 13 ] , qui sont des Scythes provenant de l'autre cote de la mer Caspienne. Au III e  siecle  av. J.-C. , les unites de cavalerie legere servaient dans la plupart des armees orientales, mais peu d'Etats tenterent d'imiter les experiences assyriennes avec la cavalerie lourde [ 14 ] .

Les Grecs et les Romains face aux Cataphractaires [ modifier | modifier le code ]

Un bas-relief representant un cataphractaire parthe combattant un lion se trouvant au British Museum .

Les Grecs furent les premiers a rencontrer les cataphractaires lors des guerres mediques au V e  siecle  av. J.-C. contre l' Empire achemenide .

On sait egalement que les Achemenides employaient de nombreux mercenaires scythes dans leurs armees. La revolte de l'Ionie , un soulevement contre la domination perse en Asie Mineure qui annoncait la premiere guerre medique fut vraisemblablement la premiere rencontre occidentale avec la cavalerie cataphractaire et avec la cavalerie lourde en general.

Les cataphractaires furent aussi adoptes par les Seleucides , les successeurs helleniques du royaume d' Alexandre le Grand apres sa mort en 323 . Ce n'est que durant le II e  siecle  av. J.-C. , sous le regne d' Antiochos III que les cataphractaires sont presents de facon significative. Ils sont attestes dans la description, faite par Polybe , de la grande revue de Daphne en 166  : lors de cette demonstration de forces, Antiochos IV fit parader 1 500 cataphractaires et engage massivement ces soldats durant ses campagnes orientales [ 15 ] .

L' Empire parthe , qui s'empara des possessions seleucides au III e  siecle  av. J.-C. , etait connu pour son utilisation des cataphractaires et des archers montes durant les batailles. En effet, les Parthes utilisent massivement les cataphractaires durant leurs campagnes de conquete de leur empire, comme l'atteste la multitude des representations de ce type de soldat [ 15 ] .

Les Romains rencontrerent les cataphractaires durant les frequents conflits avec les Grecs . Durant les premieres confrontations, les cataphractaires furent inefficaces contre l'infanterie romaine et furent ecrases a la bataille de Magnesie du Sipyle en -189 et durant la bataille de Tigranocerte ayant opposee Lucullus et Tigrane II d'Armenie en 69 [ 16 ] , [ 17 ] . Les guerres contre les Parthes en Orient debuterent avec la defaite de Crassus et de ses 35 000 legionnaires lors de la bataille de Carrhes . Cette premiere defaite humiliante et inattendue fut suivie par de nombreuses operations au cours des deux siecles suivants [ 16 ] , [ 17 ] .

Sous Auguste , le geographe grec Strabon considerait les cataphractaires avec des chevaux proteges comme typiques de l' Armenie , de l' Albanie du Caucase et des armees perses mais selon Plutarque , ils etaient tenus en pietre estime dans le monde hellenique du fait de leurs faibles capacites tactiques contre une infanterie disciplinee ou contre des adversaires plus mobiles comme la cavalerie legere [ 17 ] . Cependant, la periode prolongee d'exposition aux cataphractaires sur la frontiere orientale et la pression grandissante des lanciers sarmates sur le Danube menerent a l'introduction progressive des cataphractaires au sein de l' armee romaine [ 18 ] , [ 19 ] . Par consequent, meme si les cavaliers proteges etaient en service au sein de l' armee romaine des le debut du II e  siecle  av. J.-C. ( Polybe , VI, 25, 3) [ 20 ] , la premiere utilisation recensee de cataphractaires ( equites cataphractarii ) par l' Empire romain remonte au II e  siecle durant le regne de l'empereur Hadrien (117-138) qui crea la premiere unite auxiliaire de cavaliers en cotte de mailles, la ala I Gallorum et Pannoniorum catafractata [ 21 ] .

L'un des architectes cles de ce processus fut evidemment l'empereur Gallien qui crea une force tres mobile en reponse aux multiples menaces sur les frontieres nord et orientales de l'Empire [ 22 ] . Cependant, la victoire de l'empereur Aurelien sur l' Empire de Palmyre de Zenobie en 272 fut remportee grace a la cavalerie legere et montra l'importance persistante de la mobilite sur le champ de bataille [ 23 ] .

Cette periode d'exposition prolongee aux cataphractaires fit qu'a partir du IV e  siecle, l'Empire romain avait adopte un grand nombre de vexillations de cavalerie cataphractaire mercenaire (voir la Notitia Dignitatum ), comme les auxiliaires sarmates [ 18 ] , [ 19 ] . Les Romains deployerent des unites de cataphractaires dans tout l'Empire, depuis l' Asie Mineure jusqu'en Angleterre ou un contingent de 5 500 cataphractaires sarmates fut deploye par l'empereur Marc Aurele au II e  siecle.

Apparence et equipement [ modifier | modifier le code ]

Trois exemples de lacage des broignes employes pour creer les armures des cataphractaires.

L'equipement des cataphractaires est bien connu, notamment en raison de la richesse du materiel epigraphique les representant et des nombreuses mentions dans les textes antiques [ 15 ] .

Armures [ modifier | modifier le code ]

Les cataphractaires etaient presque universellement recouverts de broignes comme la lorica squamata romaine, suffisamment flexible pour offrir une certaine mobilite au cavalier et a sa monture, mais assez resistante pour resister au violent impact d'une charge dans une formation de fantassins. Les broignes etaient fabriquees en superposant des plaques de bronze ou de fer, d'une epaisseur de 4 a 6 millimetres, qui possedaient deux ou quatre trous pour faire passer un fil de metal de maniere a les fixer sur un support en cuir. L'armure complete d'un cataphractaire pouvait posseder jusqu'a 1 300 ≪ ecailles ≫ et atteignait le poids de 40 kilogrammes [ 4 ] . On pouvait egalement rencontrer des cottes de mailles plates ou lamellaires (semblables en apparence mais differentes dans la fabrication). La protection du cheval etait assuree par de larges plaques de metal disposees autour de la taille, des flancs, de l'encolure et de la tete de l'animal, fixees de maniere independantes pour laisser une certaine liberte de mouvement, mais suffisamment serrees pour qu'elles ne se relachent pas. De maniere generale mais pas systematiquement, un casque tres ajuste couvrait la tete et le cou du cavalier ; certains casques perses recouvraient toute la tete et ne laissaient que de minces ouvertures pour le nez et les yeux, tandis que les casques parthes etaient pointus et prolonges par un protege-cou [ 15 ] .

Ammien Marcellin , un historien et general romain qui servit dans l'armee de Constance II en Gaule et en Perse et combattit l' armee sassanide durant le regne de Julien decrit la vue d'un groupe de cataphractaires perses au IV e  siecle :

≪ Toute cette armee n'etait que fer. De la tete aux pieds chaque soldat etait couvert d'epaisses lames de ce metal, assez artistement ajustees pour laisser toute liberte aux mouvements des membres et au jeu des articulations. Ajoutez a cette armure des casques figurant par devant la face humaine, et qui ne laissaient de jour que pour voir et respirer ; seuls points par ou ces corps completement cuirasses fussent accessibles aux blessures [ 24 ] … ≫

Certains cataphractaires portaient une armure principalement frontale, qui fournissait une bonne protection durant les charges et contre les projectiles tout en evitant le poids et l'encombrement d'une protection complete. Generalement, les cataphractaires n'avaient aucun bouclier, particulierement s'ils avaient une lourde armure, car si les deux mains etaient utilisees pour tenir la lance et le bouclier, il etait difficile de tenir la monture, d'autant plus que les etriers n'existaient pas encore. Les cataphractaires orientaux et perses, particulierement ceux de l' Empire sassanide , pouvaient emporter des arcs afin de harceler les lignes adverses avant une eventuelle attaque. Cela refletait la longue tradition d' archerie montee utilisee par les differents empires perses.

Lance [ modifier | modifier le code ]

Les lances des cataphractaires ( contus ) ressemblaient aux sarisses employees par les phalanges grecques . Ces lances mesuraient environ 4 metres de longueur avec une pointe faite de fer, de bronze ou d'os et etaient portees a deux mains.

Cela etait difficile car les etriers n'existaient pas encore meme si la selle traditionnelle romaine possedait quatre cornes pour assurer la stabilite du cavalier [ 25 ]  ; neanmoins, il etait tres difficile pour le cavalier de rester sur sa monture au moment de l'impact. Durant la periode sassanide, les militaires perses developperent une solution innovante pour surmonter le manque d'etrier et reellement ≪ attacher ≫ le cavalier a sa monture. Les cavaliers perses avaient un troussequin a l'arriere de la selle et deux lanieres qui passaient au-dessus des cuisses et etaient solidement fixees a la selle ce qui permettait au cavalier de rester en place meme en cas de choc violent [ 26 ] . Certaines representations montrent les rois perses au combat dans des armures qui ne depareilleraient pas dans une joute equestre au Moyen Age [ 27 ] . Les cataphractaires emportaient souvent une deuxieme arme comme une epee ou une masse d'arme pour l'utiliser lors des melees qui suivaient une charge.

Les historiens debattent pour estimer la longueur de la lance, certains affirmant qu'elle etait longue de 4 metres. Cependant, cette lance est portee avec les deux mains [ 28 ] .

Certains cataphractaires deployes vers la fin de l'Empire romain etaient equipes de lourdes flechettes en plomb appelees Martiobarbuli , semblables aux plumbatas utilisees par l'infanterie. Celles-ci etaient lancees sur les lignes ennemies avant la charge pour desorganiser les formations defensives juste avant l'impact des lances.

Fouet et hache [ modifier | modifier le code ]

Certaines representations des cataphractaires les montrent armes de fouet et de hache [ 28 ] .

Le fouet est ainsi atteste comme arme de guerre des cataphractaires dans les derniers siecles avant notre ere [ 28 ] .

La hache, par contre, semble ne pas etre une arme de guerre, mais soit une arme de parade, soit un attribut regalien, devolu au roi et a ses representants [ 29 ] .

Arc [ modifier | modifier le code ]

L'arc apparait, dans les representations, comme l'une des principales armes des cataphractaires ; il semblerait que ce soit un arc composite [ 30 ] .

Tactiques [ modifier | modifier le code ]

S'ils variaient en apparence, les cataphractaires etaient universellement employes comme des forces d'assaut lourdes, agissant comme des troupes de choc chargees de delivrer toute la puissance d'une manœuvre offensive. Une charge de cataphractaires etait generalement soutenue par des tirailleurs (montes ou a pied) places sur chaque flanc de la formation adverse. Certaines armees formaliserent cette tactique en deployant deux types de cataphractaires, les conventionnels lourdement proteges sans arcs pour la charge et d'autres possedant a la fois des arcs et des javelots pour le soutien. Cette logique d'armes combinees etait particulierement importante pour le deploiement des cataphractaires. L'armee parthe qui ecrasa les Romains lors de la bataille de Carrhes en -53 exploita largement ses archers montes contre l'infanterie lourde romaine. Le tir des archers etait concentre sur les rangs denses romains qui se trouvaient ainsi desorganises et affaiblis, et ainsi beaucoup moins capables de supporter le choc d'une charge de cataphractaires. Ainsi durant cet affrontement, l'armee parthe pourtant quatre fois inferieure en nombre balaya l'armee romaine grace a la combinaison de mobilite et de harcelement qui immobilisa l'ennemi et l'usa jusqu'a la charge finale des cataphractaires.

Les charges de cataphractaires se montraient tres efficaces du fait de la discipline des cavaliers et du grand nombre de chevaux deployes. Des le I er  siecle ap. J.-C., en particulier lors des campagnes d'expansions des Parthes et des sassanides , les cataphractaires se revelerent redoutables contre l' Empire romain , dependant d'une infanterie moins mobile. Les ecrivains romains rapporterent tout au long de la periode imperiale la terreur des soldats se retrouvant face a des cataphractaires. Les armees parthes purent par consequent repousser les incursions romaines au-dela de l' Euphrate parce que les Romains n'avaient rien a opposer a cette cavalerie lourde.

Les cataphractes perses etaient une unite connue sous le nom de Savaran durant la periode sassanide et resterent une force redoutable du III e  siecle jusqu'a l' effondrement de l'Empire sassanide au VII e  siecle [ 1 ] . Initialement, la dynastie sassanide poursuivit les traditions cavalieres des Parthes en deployant des unites de cavalerie tres lourdes. Ces unites disparurent graduellement au profit d'un cavalier ≪ universel ≫ a partir du III e  siecle, capable de combattre comme un archer monte ou comme un cataphractaire. Il s'agissait peut-etre d'une reponse aux raids menes sur ses frontieres par les peuples nomades comme les Huns , les Shvetahunas , les Xiongnus , les Scythes et les Kouchans , qui favorisaient tous des tactiques de harcelement et dont les armees reposaient largement sur les archers a cheval . Cependant avec l'intensification des guerres perso-romaines a l'ouest, les anciennes tactiques furent retablies. Au cours du IV e  siecle, Shapur II tenta de reintroduire les cataphractaires lourds des anciennes dynasties pour contrer l'introduction par les Romains, des Comitatenses qui etaient des legionnaires bien proteges de premiere ligne. L'elite des cataphractaires perses, connue sous le nom de ≪ gardes du corps de Pushtigban ≫ etait issue des meilleures unites de Savaran et etait comparable a la garde pretorienne attachee aux empereurs romains. Ammien Marcellin ecrit dans ses memoires que les cavaliers du Pushtigban etaient capables d'empaler deux legionnaires avec leur lance au cours d'une seule charge. Les cataphractaires archers semblent avoir ete reintroduits dans l' Antiquite tardive , peut-etre en reponse a la plus grande polyvalence et mobilite de l'armee romaine.

Dans un ironique retournement de situation, l'elite de l'armee de l'Empire romain d'Orient etait devenue, a partir du VI e  siecle, des cataphractaires. Au cours des guerres iberique et lazique initiees dans le Caucase par Justinien , Procope de Cesaree ecrit que les cataphractaires perses preferaient le tir a l'arc au corps a corps et saturaient les positions adverses avec un deluge de fleches qui provoquaient un grand nombre de blesses. De l'autre cote, les cataphractaires romains preferaient les javelots et les projectiles plus lourds, bien plus meurtriers mais lances a un rythme plus lent. Les cataphractaires jouerent un role primordial a de la bataille de Tricameron en 533 , lors de la reconquete byzantine. Le cycle de charge et de contre-charge des cavaliers cuirasses byzantins du general Belisaire eut finalement raison des troupes vandales .

Declin [ modifier | modifier le code ]

Representation de cataphractaires sarmates fuyant devant la cavalerie romaine durant les guerres daciques vers 101, sur la colonne Trajane a Rome .

Les references aux cataphractaires byzantins semblent avoir disparu a la fin du VI e  siecle car le fameux traite militaire, le Strategikon de Maurice, publie a cette periode, ne fait aucune mention des cataphractaires ou de leur utilisation tactique. Cette absence se poursuivit tout au long de la periode thematique jusqu'a leur reapparition dans le Sylloge Taktikon de l'empereur Leon VI . Ce retour etait probablement lie a la transformation de l'armee byzantine d'une force principalement defensive a une force plus offensive. Les cataphractaires deployes par l'Empire byzantin (principalement apres le VII e  siecle lorsque le bas latin cessa d'etre la langue officielle de l'empire) etaient designes par le terme Kataphraktoi , du fait de la forte influence grecque dans l'empire, par opposition au terme latinise de Cataphractos qui devint inutilise. Le cœur de l'armee de l'empereur Nicephore II etait compose de cataphractaires equipees d'arcs ou de lances. Ces derniers etaient utilises pour generer un ≪ coup de marteau ≫ dans lequel les cataphractaires chargeaient l'ennemi, se desengageaient et chargeaient a nouveau jusqu'a ce l'ennemi se disperse tandis que tout le long, les archers cataphractaires bombardaient l'adversaire avec une multitude de projectiles.

Des descriptions contemporaines semblent cependant indiquer que les cataphractaires byzantins n'etaient pas aussi completement proteges que leurs predecesseurs romains ou sassanides. L'armure de la monture bien plus legere etait composee de plaques de cuir ou de tissus matelasses au lieu de metal. Les cataphractaires byzantins du X e  siecle etaient issus des rangs des proprietaires terriens de la classe moyenne a travers le systeme de themes , ce qui fournissait a l'empire une force professionnelle et motivee qui pouvait financer ses propres frais militaires. Les Clibanarii (qui pouvait designer une classe de cavalerie distincte des cataphractaires) des X e et XI e  siecles etaient une survivance de la cavalerie tres lourde de l'Antiquite. Ces cataphractaires se deployaient en triangle et percaient les formations ennemies pour former des breches ou pouvaient s'engouffrer les unites plus legeres. Autrement, ils etaient utilises pour cibler le commandement de la force ennemie.

Comme avec les cataphractaires originaux, ces unites semblent etre tombees en declin et leur dernier deploiement connu sur le champ de bataille date de 970 ; la derniere mention de leur existence date de 1001 ou ils etaient deployes dans un role de garnison. S'ils avaient en effet disparu, il semble qu'ils aient reapparu lors de la restauration comnenienne, une periode de profondes reformes financieres, administratives et militaires qui firent evoluer l' armee byzantine [ 31 ] . L'empereur Alexis I er Comnene (1081-1118) etablit une nouvelle force militaire qui permit de relever l'Empire de l'une de ses plus graves periodes de faiblesses en un nouvel age d'or semblable a celui connu sous Justinien . Cependant meme dans ce cas, il semble que les cataphractaires aient ete remplaces par d'autres types de cavalerie lourde.

Il est difficile de determiner le moment exact ou les cataphractaires disparurent. Apres tout, les cataphractaires et les chevaliers avaient un role relativement similaire dans la guerre medievale, et les chevaliers survecurent bien au debut de l' epoque moderne en Europe. L'armee byzantine maintint des unites de cavalerie lourdement protegee jusqu'a la fin, principalement sous la forme des mercenaires d'Europe occidentale appeles Latinikon tandis que les Etats voisins, les Bulgares , les Serbes , les Avars , les Etats russes , les Lituaniens , les Khazars et d'autres peuples d'Europe orientale et d'Eurasie imiterent les equipements militaires byzantins.

Comme la metallurgie europeenne devint de plus en plus sophistiquee, la traditionnelle image effrayante et toute-puissante des cataphractaires disparut rapidement. A partir du XV e  siecle, les cottes de mailles ou de plaques semblent etre tombees en desuetude chez les cavaliers orientaux qui portaient maintenant des cuirasses plus elaborees et robustes en provenance d'Europe Occidentale. Cela et les progres des premieres armes a feu rendaient les fines et souples armures des cataphractaires obsoletes. En depit de ces avancees, l'armee byzantine ne pouvait pas se payer ces nouveaux equipements en masse et etait souvent mal equipee, elle devait ainsi compter de plus en plus sur des technologies militaires archaiques. Les cataphractaires entrerent definitivement dans l'histoire lors de la chute de Constantinople le 29 mai 1453, quand la derniere nation a deployer de la cavalerie designee par le terme de cataphractaires disparut.

Cataphractaires en Asie de l'Est [ modifier | modifier le code ]

Une figurine chinoise en terre cuite terracotta representant un cataphractaire datant de la dynastie Wei du Nord (386-534).

Une armure complete pour les chevaux aurait ete utilisee en Chine des la periode des Trois Royaumes de Chine . Ce n'est cependant pas avant le debut du IV e  siecle que les cataphractaires se repandirent au sein des tribus Xianbei de Mongolie interieure et du Sud de la Mandchourie , ce qui entraina leur adoption par les armees chinoises de l'ere des Dynasties du Nord et du Sud . De nombreux sites funeraires, des figurines militaires, des peintures murales et des documents officiels de cette periode attestent de la grande importance de la cavalerie cuirassee dans la guerre. Par la suite, la dynastie Sui conserva l'usage des cataphractaires, mais l'emploi de l'armure pour les chevaux declina sous la dynastie Tang (elle etait limitee aux ceremonies de funerailles) pour des raisons qui restent peu claires. Leur utilisation fut relancee par les dynasties Liao , des Xia occidentaux et Jin . Ces super-cataphractaires etaient tres efficaces et etaient appeles ≪ eperviers de fer ≫. La dynastie Song developpa egalement des unites de cataphractaires pour contrer celles des autres royaumes chinois, mais le manque de paturages dans les territoires des Song rendait la mise en place de la cavalerie bien plus difficile. De plus, les Songs etaient continuellement attaques par les Mongols qui envahirent la Chine en 1279. La dynastie Yuan fondee par l'empereur mongol Kubilai Khan semble avoir mis fin aux traditions de cavalerie cuirassee anterieures, et les cataphractaires semblent avoir disparu en Asie de l'Est au XIV e  siecle.

D'autres cultures d'Asie de l'Est sont connues pour avoir deploye des cataphractaires au cours de la meme periode que les Chinois. Les cataphractaires coreens semblent avoir atteint leur apogee au cours de la periode des Trois Royaumes. Dans le meme temps, le Tibet utilisa des cataphractaires comme une unite d'elite durant une bonne part de l'Antiquite.

Dans la culture populaire [ modifier | modifier le code ]

Jeux video [ modifier | modifier le code ]

  • Dans le jeu de strategie en temps reel Age of Empires , le ≪ cataphracte ≫ est une puissante unite de cavalerie lourde. Elle est disponible pour les civilisations suivantes : Assyriens , Perses , Chang , Yamato , Choson et Macedoniens .
  • Dans sa suite Age of Empires II , le peuple byzantin dispose d'une troupe specifique appelee ≪ cataphracte ≫, qui dispose d'armures typiques de ces combattants.
  • Dans le quatrieme opus, Age of Empire IV , la civilisation byzantine dispose egalement d'une troupe unique appelee "cataphracte", une unite de cavalerie lourde ayant la possibilite de pietiner les adversaires tout en passant au travers.
  • Dans le jeu de strategie Civilization IV , le cataphractaire est l'unite speciale des Byzantins.
  • Dans le jeu d'action RPG Mount & Blade II: Bannerlord , l'unite ≪ imperial cataphract ≫ est disponible dans les modes de jeux solo et multi-joueurs. Elle est disponible pour les trois factions de l'Empire, en tant qu'unite d'elite. Elle est equipee d'une armure typique et d'un casque couvrant le visage.
  • Dans le jeu de strategie Rise of Kingdoms , le Cataphractaire est l'unite speciale de la civilisation des Byzantins
  • Dans le jeu de strategie Rome:Total War , les cataphractaires peuvent etre recrutes sous le nom de "cataphractes" par les factions de la Parthie , de l'Armenie et de l' Empire seleucide

Litterature [ modifier | modifier le code ]

  • Les cataphractaires participent aux combats dans Alexandre le Grand et les Aigles de Rome de Javier Negrete .

Traductions, notes et references [ modifier | modifier le code ]

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Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

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  • Marcellinus, Ammianus (353 AD), Roman Antiquities , Boox XXV p.  481. [1]

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

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Liens externes [ modifier | modifier le code ]