Canonisation

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Canonisation de sainte Elisabeth de Hongrie en 1235 , Sandor Liezen-Mayer , (1863).

La canonisation est une declaration officielle et definitive de la part de l' Eglise catholique ou des Eglises orthodoxes , reconnaissant une personne defunte comme sainte . L’Eglise affirme avec certitude que la personne est au Paradis , intercedant aupres de Dieu pour les hommes, du fait de la reconnaissance de miracles. D'autre part, par cet acte, le saint est propose comme modele de vie chretienne aux fideles.

Dans l' Eglise catholique , la canonisation conduit le culte du saint a l'echelle universelle, tandis que pour les bienheureux , le culte peut etre limite au diocese ou a l' ordre religieux dans lequel il a vecu. Le saint recoit une place dans le calendrier liturgique de l'Eglise, date a laquelle il est commemore et invoque liturgiquement .

Histoire [ modifier | modifier le code ]

Tous les fideles, etant appeles a la saintete par leur bapteme, peuvent etre dignes de veneration posthume aux premiers temps de l'Eglise , tels les martyrs des le III e  siecle puis les confesseurs de la foi .

Jusqu'au X e  siecle , il n’existe pas dans l' Eglise de procedure centralisee pour declarer une personne sainte . Le plus souvent, c’est la vox populi qui declare la saintete [ 1 ]  ; l’eveque du lieu la confirme par des ceremonies solennelles : elevation de la personne consideree comme sainte (du latin elevatio , il s'agit de l'exposition de son corps dans un sarcophage , une chasse ou de ses reliques ? son corps, des parties de son corps ou des objets en lien avec lui ? dans un reliquaire , etape souvent precedee de l' invention des reliques ), eventuellement translation de ses reliques , enfin deposition en faisant inhumer ses restes sous un autel , dans un tombeau dans une crypte ou a partir du XI e  siecle, dans une chasse ou un reliquaire [ 2 ] eleves dans le chœur de l'eglise [ 3 ] .

En 798 , le moine anglais Alcuin ecrit a l’empereur Charlemagne qu’il faut se mefier de la vox populi lors de l'election des princes pour eviter l’influence d’une emotion populaire ephemere ou la fabrique anarchique de saints, motif de supercheries [ 4 ] . C'est dans cet esprit que le Saint-Siege s'efforce de supprimer la canonisation par acclamation et de reglementer la procedure pour ne pas confondre ≪ reputation de saintete ≫ et enthousiasme populaire passager, permettant ainsi les conditions d’un jugement historique depassionne. La premiere declaration officielle de la part de l’Eglise de la saintete d’une personne est la bulle pontificale envoyee par Jean XV en 993 aux eveques de France et de Germanie, pour leur signaler que Ulrich , eveque d’Augsbourg devait etre considere comme saint. Le terme meme de canonisation apparait sous la plume du pape Benoit VIII a propos de saint Simeon de Padolirone . Au cours du XII e  siecle , l’examen des cas de canonisation par la papaute se developpe : sous Alexandre III (pape de 1159 a 1181 ), douze causes sont examinees, sept sont rejetees, et cinq fois la veneration d'un saint est autorisee. Alexandre III tente en vain de se reserver ces autorisations par la decretale du (en lien possible avec la mort du roi de Suede Eric IX dont le culte populaire en aurait fait un saint mort en ebriete au cours d'une rixe, ce que desapprouvait le pape [ 5 ] ), mais cette ordonnance ne se fait pas sans resistance et quelques translations de corps saints par les eveques ont encore lieu. Si la premiere canonisation par le pape date de 993 , la procedure episcopale ou la vox populi perdurent jusqu'au XII e  siecle [ 6 ] . En 1215 , le IVe concile du Latran interdit la veneration des reliques (y compris anciennes) sans l’accord du pape [ 7 ] . La procedure est mise en place au XIII e  siecle . En 1234, l'introduction du bref Audivimus du pape Alexandre III dans les Decretales de Gregoire IX , consacre la ≪ reserve pontificale ≫ en matiere de canonisation. Si Gregoire IX se reserve le droit exclusif de proceder aux canonisations et formalise le proces en canonisation , l'application systematique de cette reserve ne s'effectue que progressivement [ 1 ] . Ainsi, jusqu’au XVI e  siecle , l’approbation episcopale suffit encore a etablir le culte local d’un saint [ 8 ] .

Canonisation de Saint Louis par le pape Boniface VIII , enluminure du XIV e  siecle , BnF .

Le plus ancien proces en canonisation dont on possede les pieces est celui de Galgano Guidotti (saint Galgano), ermite mort en 1181 et sur lequel on enquete quatre ans apres sa mort. La foi et les bonnes œuvres de son vivant, ainsi que les miracles, avant ou apres sa mort, sont necessaires pour declarer la saintete d’une personne. S’ajoute dans les requis la reputation de saintete (qui rejoint la vox populi ).

Le 11 fevrier 1588 , par la constitution apostolique Immensa aeterni Dei , le pape Sixte-Quint institue la Sacree congregation des rites chargee d'instruire la cause des saints. Urbain VIII , par deux decrets de 1625, precises le 5 juillet 1634 dans sa constitution Cælestis Jerusalem , fixe de facon claire et detaillee les criteres et la procedure de beatification et de canonisation : apres enquete du tribunal diocesain, la Sacree Congregation des Rites examine les ecrits, paroles et actes du postulant, s’informe de sa reputation de saintete, de ses vertus, de ses miracles. Si ce premier proces, dit proces apostolique est favorable, la Congregation propose l’introduction de la cause au pape, qui l’accepte en signant un ≪  bref  ≫. Un proces de non-culte est ensuite ouvert, puis il est suivi d’un proces sur l’heroicite des vertus du postulant, qui est reexamine par la Sacree Congregation. Enfin, l’examen des miracles (au moins deux) permet l’ouverture du reel proces en canonisation.

Au XVII e  siecle, la Societe des Bollandistes se livre a des contre-enquetes sur la vie des saints pour denicher les faux saints construits par ideologie, aboutissant a des proces de ≪ decanonisation ≫ [ 9 ] .

La procedure est lourde : la Curie romaine s’adjoint en 1930 une section historique, afin de tirer parti des progres de cette science. En 1939, le proces apostolique est supprime pour les causes historiques (concernant des personnes mortes depuis tres longtemps), simplification etendue en 1969 aux causes recentes. La meme annee, la Sacree Congregation des rites est dissoute, et la Sacree Congregation pour les causes des saints est creee pour les proces en canonisation. La procedure a encore ete modifiee et simplifiee par Jean-Paul II (constitution Divinus perfectionnis magister en 1983), en reduisant le nombre des miracles requis et en accroissant l’attention portee a la saintete de la vie menee, en laissant la decision finale au pape.

Parmi les dix mille saints dans la liste officielle de l'Eglise catholique (mais personne n'en connait le nombre exact), pres de 300 ont ete canonises selon cette procedure, la majorite ayant ete proclames saints par acclamation populaire [ 10 ] . Sur les 83 papes canonises, presque tous l'ont ete durant le premier millenaire du christianisme. Les derniers canonises etant Celestin V , Pie V , Pie X , Jean XXIII et Jean-Paul II en 2014 [ 11 ] et Paul VI en 2018.

Procedure de l'Eglise catholique [ modifier | modifier le code ]

On parle de proces en canonisation. Ce proces est instruit par la Congregation pour les causes des saints , l'une des congregations romaines du Saint-Siege , sise place Pie XII a Rome . La procedure est actuellement (2010) regie par la constitution apostolique Divinus perfectionis Magister du [ 12 ] , completee par les Normae servandae in inquisitionibus ab episcopis faciendis in causis sanctorum du 7 fevrier 1983 publiees par cette Congregation [ 13 ] .

Aujourd'hui, pour etre reconnue comme sainte une personne doit remplir plusieurs conditions. La procedure commune repose sur trois criteres : le candidat, serviteur de Dieu laic ou religieux, doit etre mort en odeur de saintete  ; il doit avoir un rayonnement spirituel apres sa mort (notion de reputation de saintete, la fama sanctitatis qui doit etre spontanee, durable, croissant continuellement et generalisee) avec des temoignages humains qui attestent son martyre ou ses vertus heroiques (pratique heroique des trois vertus theologales et quatre vertus cardinales ) ; il doit avoir accompli au moins deux miracles [ 14 ] .

Outre cette canonisation formelle, la canonisation equipollente (appelee aussi canonisation equivalente) permet au pape d'etendre a l’Eglise universelle le culte d'un bienheureux et de l'inscrire au calendrier des saints en l'absence d'un proces en canonisation dans des conditions precises [ 15 ] .

Introduction de la cause [ modifier | modifier le code ]

Le proces en canonisation commence par la declaration reconnaissant ≪  venerable  ≫ la personne defunte. Celle-ci est alors reconnue digne de recevoir une veneration locale. Elle peut ensuite etre beatifiee a la suite d'une beatification . Elle atteint alors le rang des ≪  bienheureux  ≫ et peut faire l'objet d'un culte plus generalise. Enfin, le ≪  saint  ≫ fait, lui, l'objet d'un culte universel.

Tout baptise ou groupe de baptises peut demander l'ouverture d'un proces en canonisation. Pour cela, un postulateur de la cause doit etre choisi. Il s'agit d'une personne ( pretre ou religieux ou laic ou laique) chargee premierement d'assurer l'instruction prealable du dossier, et deuxiemement de porter la cause a Rome . A la suite de l'instruction prealable, le postulateur doit adresser une requete ecrite a l' eveque du diocese ou est mort le candidat a la saintete. Cette requete doit comprendre une biographie du candidat, une copie de l'ensemble de son œuvre le cas echeant et une liste de temoins pour les causes dites recentes (c'est-a-dire pour lesquelles des temoins directs sont encore en vie).

Si la requete est acceptee, c'est ensuite l'eveque, ou un delegue, qui est charge d'instruire le dossier. Les regles de cette enquete diocesaine ont ete redefinies en 2007 [ 16 ] . Au terme de cette seconde enquete diocesaine (apres celle de la beatification), si l'eveque le juge pertinent, il transmet la cause a la Congregation pour les causes des saints, qui mene l'instruction finale. Si la Congregation accepte le dossier, elle nomme un rapporteur (ou relateur) charge de faire une synthese (appelee la ≪  Positio  ≫) de toute la documentation (biographie, vertus, les deux miracles) [ 17 ] .

Deroulement du proces [ modifier | modifier le code ]

Canonisation de sainte Therese de l'Enfant-Jesus et de la Sainte-Face en 1925 a la basilique Saint-Pierre au Vatican .

Lors du proces romain, un college de cardinaux et d'eveques etudie alors la positio . De la meme facon que dans un proces criminel, l'accusation et la defense s'affrontent, dans un proces en canonisation, le postulateur de la cause tente de montrer que le bienheureux est digne d'etre canonise, tandis que le promoteur de justice (anciennement surnomme ≪  Avocat du diable  ≫) tente de prouver le contraire. De plus, un comite scientifique est charge d'examiner le second miracle. Au terme de ce proces, les cardinaux et les eveques constituant la Congregation rendent leur verdict a la suite d'un vote.

La relation des travaux de la congregation ainsi que le verdict sont ensuite remis au pape , qui decrete ou non la canonisation lors d'un consistoire . Elle peut ensuite etre proclamee au peuple catholique.

Au total, la procedure est longue. Elle peut prendre plusieurs dizaines d'annees. Par ailleurs, certains saints bien connus ont attendu parfois plusieurs siecles leur consecration. C'est le cas de Jeanne d'Arc , morte en 1431 et canonisee en 1920 . La longueur de chaque proces est toujours l'objet de commentaires. On a pu dire de Jean-Paul II , dont le regne a vu un grand nombre de canonisations, qu'il canonisait beaucoup plus rapidement que ses predecesseurs. Neanmoins, au Moyen Age , l' Eglise catholique romaine a egalement connu des canonisations tres rapides. Parmi les records figurent Thomas Becket , canonise en trois ans, Francois d'Assise en deux ans, Pierre de Verone et Antoine de Padoue canonises en un an. Dans la periode contemporaine, la canonisation la plus rapide fut celle de Jean-Paul II survenue 9 ans apres sa mort, le 27 avril 2014. Parmi les autres canonisations rapides figurent Mere Teresa (19 ans), Josemaria Escriva de Balaguer (27 ans), Therese de Lisieux (27 ans) et Padre Pio (33 ans).

Le cout de la procedure, financee par les fonds diocesains et les dons de la communaute, est estime entre 15 000 et 3 millions euros [ 18 ] . En 2014, le pape Francois annonce l’instauration d’une grille tarifaire pour limiter le montant allouable aux procedures de beatification et de canonisation et diminuer les inegalites entre les 5 000 dioceses catholiques. Depuis 2003, sur 66 canonisations prononcees, 54 concernaient des Europeens, dont une grande part d'Italiens alors que l'Occident ne pese plus que pour un quart des fideles. Cette nouvelle grille doit permettre ainsi a des dioceses de pays pauvres de proposer, eux aussi, des candidats [ 19 ] .

Rite de canonisation [ modifier | modifier le code ]

Le rite de canonisation a lieu au tout debut de la ceremonie solennelle de la canonisation. Le prefet de la Congregation pour les causes des saints accompagne du postulateur de la cause de canonisation du bienheureux, s'avance et demande par trois fois en latin [ 20 ] au pape de proceder a la canonisation, a la suite desquelles le souverain pontife conclut par une formule declarant saint la personne canonisee [ 21 ] . Apres ce rite, la messe ordinaire du calendrier liturgique romain debute.

Canonisation equipollente [ modifier | modifier le code ]

Une canonisation equipollente est une canonisation decidee par un simple decret du pape sans que la reconnaissance d'un miracle ne soit necessaire. Cette forme de canonisation, codifiee par Benoit XIV au XVIII e  siecle , necessite trois elements : la possession ancienne d’un culte lie a la personne a canoniser, l’attestation constante et repandue de ses vertus ou de son martyre par des historiens dignes de foi et la reputation ininterrompue d’accomplissement de prodiges [ 22 ] . Lorsque ces conditions sont remplies, le pape peut, de sa propre autorite, par un decret public, sans proces ni ceremonie de canonisation, proceder a une canonisation equipollente , c’est-a-dire etendre a l’Eglise universelle le culte liturgique en l'honneur du bienheureux.

Utilisations de la canonisation equipollente [ modifier | modifier le code ]

Codifiee par Benoit XIV , la canonisation equipollente existait de fait avant son pontificat. Le pape dresse lui-meme dans son ouvrage De servorum Dei beatificatione et beatorum canonizatione une liste de 12 saints proclames avant son pontificat, sur de tels criteres. Il s'agit des saints : Romuald de Ravenne canonise en 1595, Norbert de Xanten en 1582, Bruno le Chartreux en 1623, Pierre Nolasque en 1655, Raymond Nonnat en 1681, Etienne de Hongrie en 1686, Marguerite d’Ecosse en 1691, Jean de Matha et Felix de Valois en 1694, Gregoire VII en 1728, Wenceslas de Boheme en 1729 et Gertrude de Helfta en 1738.

Depuis Benoit XIV , cette regle a ete utilisee a quelques reprises, pour la canonisation de saints : Pierre Damien , Boniface en 1828, Cyrille et Methode en 1880, Cyrille d'Alexandrie , Cyrille de Jerusalem , Justin de Naplouse , Augustin de Cantorbery en 1882, Jean Damascene , Sylvestre Guzzolini en 1890, Bede le venerable en 1899, Ephrem le Syrien en 1920, Albert le Grand en 1931, Marguerite de Hongrie (sainte) en 1943, Gregoire Barbarigo 1960, et Jean d'Avila ainsi que Nicolas Tavelic et ses trois compagnons martyrs en 1970. Jean- Paul II y a eu recours une seule fois, en 1995, pour la canonisation de saint Etienne Pongracz et de ses compagnons Marc de Kri?evci et Melchior Grodziecki . Benoit XVI l'a egalement utilisee une fois en 2012, pour Hildegarde de Bingen , proclamee sainte le 10 mai 2012.

Le pape Francois l'a utilisee assez souvent, pour les saints : Angele de Foligno le 9 octobre 2013, Pierre Favre le 17 decembre suivant, Jose de Anchieta , sœur Marie Guyart , M gr   Francois de Montmorency-Laval le 2 avril 2014, et M gr  Bartolomeu Fernandes.

Procedure de l'Eglise orthodoxe [ modifier | modifier le code ]

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  • Regine Pernoud , Les Saints au Moyen Age - La saintete d’hier est-elle pour aujourd’hui ? , Paris, Plon , , 367  p. ( ISBN   2-259-01186-1 ) , pp. 266?279.
  1. a et b Pierre Delooz, ≪  Pour une etude sociologique de la saintete canonisee dans l'Eglise catholique  ≫, Archives des sciences sociales des religions , vol.  13, n o  13,‎ , p.  19 ( lire en ligne )
  2. Le plus souvent englobes dans l'autel du chœur ou exposes dessus, ils peuvent etre aussi places dans une chapelle.
  3. Edina Bozoky, La politique des reliques de Constantin a Saint Louis : protection collective et legitimation du pouvoir , Editions Beauchesne, , p.  233
  4. Michel Poizat, Vox populi, vox Dei. Voix et pouvoir , Editions Metailie, , p.  238
  5. A. Jonsson, St. Eric of Sweden - the Drunken Saint ? , Analecta Bollandiana , vol. 109, n os  3-4, p. 331-346 ( ISSN   0003-2468 )
  6. Giorgio Bouchard, Christianisme , Liana Levi, , p.  129
  7. Canon 64
  8. Andre Vauchez , La saintete en Occident aux derniers siecles du Moyen Age , Ecole francaise de Rome, , p.  29
  9. Jean Baptiste Carnandet, Justin Louis Pierre Fevre, Les Bollandistes et l'hagiographie ancienne et moderne. Etudes sur la collection des Actes des saints, precedees de considerations generales sur la vie des saints et d'un traite sur la canonisation , L. Gauthier, , 570  p.
  10. (en) Rosemary Guiley, The Encyclopedia of Saints , Infobase Publishing, , p.  10
  11. (en) Christopher M. Bellitto, 101 Questions & Answers on Popes and the Papacy , Paulist Press, , p.  149 et 173
  12. Jean-paul II Constitutions Apostoliques , , Divinus perfectionis Magister en francais
  13. (la) Normes disponibles sur le site la Congregation en latin, anglais, italien, portugais , et en francais
  14. (en) Kenneth L. Woodward, Making Saints , Simon and Schuster, , p.  223-227
  15. (en) Lancelot Capel Sheppard, The Saints who never were , Pflaum Press, , p.  10
  16. Congregatio de causis sanctorum
  17. Michel Dubost et Stanislas Lalanne, Theo. Les saints , Fleurus, , p.  10-15
  18. Thierry Fiorilli, ≪  Jean-Paul II et Jean XXIII bientot canonises  ≫, sur Le Vif/L'Express ,
  19. Thomas Feat, ≪  Le pape instaure la saintete low-cost  ≫, sur Le Figaro ,
  20. Contre une fois lors du rituel de beatification, pour marquer la solennite de la demarche.
  21. (it) ≪  Il rito della Canonizzazione  ≫, sur cattoliciromani.com ,
  22. Journal du Vatican / En quelques mois six nouveaux saints canonises en dehors des regles , Sandro Magister , 19 mars 2014

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

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Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

  • Vincenzo Lelievre ( pref.   M gr E. Gagnon), Les jeunes peuvent-ils etre canonises ? , Tequi, , 529  p. ( presentation en ligne )
  • Philippe Jansen , Philippe Levillain ( dir. ), Dictionnaire historique de la papaute , Paris, Fayard, ( ISBN   2-213-618577 ) .
  • Andre Vauchez , La saintete en Occident aux derniers siecles du Moyen Age (1198-1431) , Rome, 1981 ( BEFAR , 241).
  • Gabor Klaniczay (dir.), Proces de canonisation au Moyen Age : aspects juridiques et religieux , Collection de l'Ecole francaise de Rome, n o  340, Rome, 2004 ( ISBN   2-7283-0723-7 ) .
  • Patrick Sbalchiero , L'Eglise face aux miracles. de l'Evangile a nos jours , Paris, Fayard, 2007.
  • Jerome Anciberro, Presque saints ! Canonisations ratees et autres causes delicates , Tallandier, 2020.

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]