Le
calendrier de Coligny
, ou ≪ calendrier gaulois ≫, est une grande table de
bronze
trouvee en morceaux a
Coligny
, dans l'
Ain
, en
France
, et datee du
II
e
siecle. Sa reconstitution a revele qu'il s'agit d'un
calendrier
servant a fixer les dates des
fetes religieuses
ainsi que les jours fastes et nefastes. Il est expose au
Lugdunum
, le musee des antiquites
gallo-romaines
de
Lyon
.
C'est une source
epigraphique
capitale pour la connaissance de l’
Antiquite
celtique, qui renseigne sur la conception que les
Celtes
avaient du temps, leurs connaissances en
astronomie
et la tradition
druidique
[
1
]
. Plus long texte ecrit en
gaulois
qui nous soit parvenu, c'est aussi un document linguistique qui contribue a la connaissance du vocabulaire de cette langue.
En novembre 1897, au lieu-dit ≪ Verpoix ≫ sur la commune de
Coligny
dans l’
Ain
, le long de l'antique route de
Lugdunum
a
Lons-le-Saunier
a un peu plus de vingt kilometres au nord de
Bourg-en-Bresse
, Alphonse Roux, un agriculteur, trouve dans un champ qu'il est en train de
miner
[
2
]
, ce qui ressemble au contenu d'une hotte dont les fibres ont ete dissoutes par le temps. Ce sont 550 fragments de
bronze
enfouis a une trentaine de centimetres sous terre
[
2
]
.
Le travail d’assemblage mene par
Paul Dissard
,
conservateur
des
Musees de Lyon
qui en font l'acquisition
[
2
]
, revele qu’il s’agit de deux objets distincts :
- une statue
[
3
]
gallo-romaine
[
4
]
d'un metre soixante dix
[
5
]
fondue entre la fin du
I
er
siecle
av. J.-C.
et le debut du
II
e
siecle
apr. J.-C.
[
6
]
(environ 400 pieces),
- un calendrier dont il manque environ la moitie (149 pieces, dont 126 portent une inscription
[
7
]
).
La statue en
bronze
represente un dieu
[
2
]
nu, glabre et chevelu, levant une main droite
[
8
]
qui devait tenir une lance
[
4
]
. Un hypothetique casque disparu l'identifie
[
4
]
a
Mars
[
6
]
, possible avatar du dieu a la lance
Lug
, la divinite
eponyme
de la ville de
Lyon
que le
Livre de Leinster
qualifie ≪ d'au long bras ≫ (La??ada). Sa destruction et celle du calendrier sont rapprochees d'une razzia conduite par
Chrocus
en 275
[
6
]
.
Les fouilles recentes menees sur les lieux n'ont pas permis de retrouver d'autres fragments. Pour eviter des fouilles sauvages, la zone a ete
classee
. Le calendrier et la statue sont exposes au
Musee gallo-romain de Fourviere
. Une reconstitution a l'identique du calendrier est visible a la mairie de
Coligny
.
Reconstitue par
Paul Dissard
en une quinzaine de jours
[
7
]
, le calendrier se presente sous la forme d’une table aux dimensions de 1,48
m
sur 0,90
m
[
9
]
, les cent quarante neuf fragments assembles couvrant moins des deux tiers de la surface totale.
Graphiquement, le calendrier s'organise en 16 colonnes de 8 blocs quinzaines, representant 62 mois, et non 64. En effet, chaque colonne contient 4 mois sauf la premiere et la neuvieme qui n'en contiennent que 3 : ce sont en effet les deux mois intercalaires, qui occupent, dans la moitie haute de la table, un espace double des mois normaux
[
10
]
.
Comme sur d'autres calendriers trouves a
Rome
, a chaque jour correspond un trou, ou l’on place une goupille pour indiquer la date du jour
[
2
]
. Au-dela de ce constat, le calendrier pose des questions, en particulier sur sa fonction,
perpetuelle
ou pas, son utilisation eventuelle a des fins civiles inconnues, questions qui restent sans reponses
[
11
]
,
mais son caractere
druidique
est indeniable
[
Passage contradictoire
]
[
12
]
.
Les lettres et chiffres sont graves en
caracteres latins
, mais la langue est
gauloise
. Le document comporte environ 2 000 mots, avec environ 130 lignes par colonne, soit environ 2200 cellules : c'est le plus long connu en cette langue. L'etude apporte une soixantaine de mots nouveaux dont le sens, base essentiellement sur la
philologie
comparee aux
langues gaeliques
, reste tres incertain en l'etat actuel des connaissances.
60 mois lunaires plus 2 pour 5 annees solaires
[
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|
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]
C’est un
calendrier luni-solaire
, semblable a tous les calendriers
protohistoriques
des
zones temperees
, depuis la
Chine
jusqu'a
Rome
[
13
]
, qui presente un cycle de 5 annees
[
9
]
de 12 mois de 29 ou 30 jours, chaque mois etant divise en deux quinzaines
[
2
]
. On remarque que les mois de 29 jours sont notes ≪ anmatu ≫ et que les mois notes ≪ matu ≫ sont de 30 jours.
Les noms des douze mois avec leur duree et leur attribut seraient :
- Samonios
(30 jours, matu),
ete
(
irlandais
Samain
≪ Toussaint ≫,
samhradh
≪ ete ≫,
breton
hanv
) au sens
teleologique
de terme, resume ou bilan de la saison estivale
[
14
]
- Dumannios
(29 jours, anmatu), peut-etre
fumigation
(
moyen irlandais
dumacha
≪ brouillard ≫)
- Riuros
(30 jours, matu),
gelees
(cf. irl.
reo
,
gallois
rhew
, bret.
revin
)
- Anagantios
(29 jours, anmatu),
protection
[
15
]
, peut-etre au sens de benediction
- Ogronios
(30 jours, matu),
frimas
[
15
]
(cf.
vieil irlandais
uar
, gall.
oer
)
- Cutios
(30 jours, matu), sans doute un emprunt au mois grec
Kooutios
(nom regional de
Chaleion
)
- Giamonios
(29 jours, anmatu),
hiver
[
15
]
(cf. v.irl.
gaim
,
geimred
, bret.
goanv
) au sens
teleologique
de terme de la saison hivernale
[
14
]
- Simi Visonnios
(30 jours, matu),
mi-printemps
[
15
]
(cf. gall.
gwanwyn
≪ printemps ≫,
cornique
gwenton
) au sens de milieu de la belle saison
- Equos
(30 jours, matu), peut-etre une forme dialectale
sequanaise
archaisante
[
16
]
d'
epos
≪ cheval ≫ en reference au
poulinage
- Elembivios
(29 jours, anmatu), peut-etre en rapport avec les
cerfs
, sans doute un emprunt au grec attique
Elaphios
,
Elaphebolion
- Aedrinios
(30 jours, matu), peut-etre
ardeurs
ou
flamboyance
(cf. v.irl.
aed
≪ feu ≫, gall.
aidd
≪ ardeur ≫, bret.
oaz
≪ jalousie, inimitie ≫)
[
14
]
- Cantlos
(29 jours, anmatu),
chant
[
15
]
(cf. gall.
cathl
≪ chant ≫, bret.
kentel
≪ lecon ≫), peut-etre au sens de celebrations bardiques
S'y ajoutent deux mois
[
2
]
intercalaires
[
9
]
, dont nous ignorons les noms exacts, leurs en-tetes n'ayant pu etre reconstitues completement :
- Qvimon
(d'apres le dernier mot de son en-tete) entre Cantlos et Samonios (30 jours, matu)
- Ciallos
(d'apres le premier mot de son en-tete) entre Cvtios et Giamonios (30 jours, matu)
L’ajout d'un mois intercalaire au debut de la premiere annee, et d'un second au milieu de la troisieme, soit en fait un tous les deux ans et demi, aboutit au terme d’une periode de trente ans, periode qui correspond a un ≪ siecle ≫ gaulois de six
lustres romains
, a un nouveau decalage entre le
calendrier lunaire
et le
calendrier solaire
. On compte en effet par rapport a l'
annee tropique
un retard de 4,789 jours par lustre de 5 ans (5x365,2422 - 1831), qui aboutissent a un ecart de 28,734 jours par ≪ siecle ≫ de 30 ans. Le siecle gaulois pourrait alors se marquer par l'absence d'un de ces deux mois intercalaires
[
17
]
pour retablir l'alignement avec les saisons, ce qui s'accorderait avec l'inscription
sonnocingos
? traduite par ≪ course du soleil ≫, composee de
sonno
≪ Soleil ≫ (cf. gall.
huan
) et
cing-
≪ courir, marcher ≫ (cf. v.irl.
cingid
≪ il marche ≫, racine retrouvee dans ≪
Vercingetorix
≫) ? sur le second mois intercalaire.
Ainsi, pour un lustre d'un nombre de jours toujours identique, les annees, elles, ne comptent pas le meme nombre de jours.
Les mots ≪
matu
≫ (issu du
celtique
*matos
,
breton
mad
) et ≪
anmatu
≫ (*
an
, marque du contraire) indiquent certainement les periodes (jours et mois) fastes et nefastes. Le mois d'Eqvos, note ≪ anmatv ≫, rompt la regularite de l'alternance. Les fragments sur lesquels etaient inscrits trois des cinq occurrences de ce mois n'ont pas ete retrouves. Sur les deux qui l'ont ete (annees 1 et 5), Eqvos compte 30 jours. Comme, pour la troisieme annee, ou le fragment portant Eqvos manque, l'en-tete du mois intercalaire evoque une duree de 385 jours, on conclut que cette troisieme occurrence d'Eqvos compte egalement 30 jours.
Le mystere de cette apparente irregularite trouve une explication avec l'hypothese emise en 1924 par l'Irlandais
Eoin Mac Neill
qu'Eqvos ne compte habituellement que 28 jours, en particulier pour la deuxieme et la quatrieme annee dont on ne possede pas l'inscription
[
18
]
. Une serie de notations de jours (≪ ivos ≫) comptent en effet un nombre variable de jours, de 5 a 9. Or ce ≪ ivos ≫ est allonge de 2 jours la seconde annee autour du mois ≪ Eqvos ≫ incomplet
[
19
]
. Ce
comput
aurait l'avantage de donner un lustre de 1831 jours, tres proche des 62 lunaisons de 1830,89 jours.
Le
nycthemere
gaulois, appele ≪ latis ≫ (pluriel ≪ lates ≫), se compose d’une nuit suivie d’un jour, et non l'inverse. Le changement de date intervient au coucher du soleil.
Les mois sont divises en deux quinzaines numerotant les jours de un a quinze, ou quatorze pour la seconde. Chaque quinzaine est separee par le mot ≪
atenoux
≫, qui a ete envisage comme un ≪
ateno VX
≫, au sens de nouvelle quinzaine (en
breton
,
gallois
et
irlandais
quinze, XV, se dit cinq dix, VX)
[
20
]
; cependant la numerotation du dernier jour de chaque quinzaine est notee "XV". Ce mot a d'abord ete compris comme designant la
pleine lune
[
21
]
, mais
Pline l'Ancien
[
22
]
indique que les
Gaulois
demarrent leur mois le sixieme jour de la lune montante, ce qui correspond au
premier quartier
. Etant situe quinze jours plus tard, "atenoux" indiquerait donc le
dernier quartier
et le passage a la moitie "obscure" du temps.
Les mois de vingt-neuf jours se terminent par une indication ≪
divertomv
≫ qui signifie peut etre
sans ultime
, sous entendu
sans jour ultime
[
20
]
. Deux indications recurrentes, ≪
prinni lovdin
≫ et ≪
prinni laget
≫, semblent donner les dates de lancer et de depose des des pour le tirage des sorts
[
20
]
.
La fete de
Samain
, Samonios en gaulois ou
Trinox samoni
(les ≪ Trois nuits de Samonios ≫
[
23
]
), se passe lors des trois premieres nuits de la deuxieme quinzaine du mois (en 2015 donc lors des nuits du 4 au 5 novembre, du 5 au 6 et du 6 au 7), marque le debut de l’annee gauloise. Tous les cinq ans donc, ce temps de passage d'une annee a l'autre est precede du mois intercalaire
Qvimon
.
Cette identification de
Samain
sur le calendrier de Coligny autorise d'y projeter aux jours notes ≪
ivos
≫ les autres fetes traditionnelles
[
24
]
, celles dont les moines irlandais ont transmis le souvenir dans leurs efforts de
christianisation
,
Beltaine
[
25
]
,
Imbolc
[
26
]
,
Lugnasad
[
26
]
, aussi bien que celles dont les ethnologues ont retrouve les traces,
Eginane
(≪
Au gui l'an neuf!
≫
[
27
]
), douze jours suivant le
solstice d'hiver
[
14
]
, ou
Calan haf
au premier mai
[
25
]
. Cependant, le calendrier de Coligny demontre que c'est une erreur de vouloir fixer les dates de ces fetes sur le
calendrier solaire
. Parce que calculees a partir de cycles lunaires, elles y etaient
mobiles
, comme l'est
Paques
. Ces fetes perdurent en de multiples rituels et conceptions traditionnels pratiques dans toute l'
Europe occidentale
[
26
]
.
La
tromenie
de
Locronan
n'est pas le moindre exemple d'une
christianisation
d'un rituel fixe par un calendrier semblable a celui de Coligny. Son deroulement sextennal lui-meme est une projection, dans un paysage compose d'une vallee ombree et d'un coteau situe au midi, de la representation resumee du cycle alterne de l'annee
luni-solaire
telle que la decrit le calendrier de Coligny
[
28
]
. Sur le parcours suivi par les pelerins durant la tromenie, chaque station correspond a un des mois et chacun des quatre virages de l'itineraire a un ≪
ivos
≫
[
28
]
.
A plusieurs endroits du calendrier figurent des marques constituees de trois traits verticaux, dont l'un, plus long que les deux autres, est barre. Ces triples hastes surviennent generalement, mais pas toujours, sur trois jours continus et, dans ce cas, le grand trait se decale d'une position chaque jour.
Leur signification est inconnue mais elles notent vraisemblablement un evenement, fete ou ceremonie, dont la date se decale d'un lustre a l'autre. Trois lustres faisant un ≪ demi-siecle ≫ (soit une periode de quinze ans), il est possible
[
29
]
que les evenements notes par ces triples hastes aient servi egalement de repere pour l'annee en cours dans le ≪ siecle ≫ gaulois, de la meme facon qu'un eqvos de trente jours ou qu'un un mois intercalaire permettent de situer l'annee dans le lustre. Cette hypothese expliquerait l'existence averee d'une triple haste isolee : elle marquerait un evenement unique par demi siecle, voire par siecle, comme le calendrier romain comptait des
fetes seculaires
.
La graphie
latine
et les artefacts trouves alentour indiquent un contexte
gallo-romain
de la fin du
II
e
siecle
apr. J.-C.
, epoque retenue pour dater la fabrication du calendrier. Cette date tardive est corroboree par la repugnance des
druides
a consigner leur savoir par ecrit. La contextualisation archeologique a partir d'autres fragments de calendriers (sites du
lac d'Antre
sur la commune de
Villards-d'Heria
, d'
Andesine
, de
Bibracte
)
[
30
]
revele la resilience des
conceptions religieuses celtiques
dans la
Gaule romaine
[
30
]
. La grande similarite des deux calendriers a ete etablie des 1898 par
Antoine Heron de Villefosse
[
31
]
.
La complexite du calendrier
[
32
]
denote de bonnes
connaissances astronomiques
, ainsi qu’une lente elaboration, probablement en plusieurs phases
[
33
]
. Le rapprochement avec une gravure du
tumulus
de
Knowth
en
Irlande
, date de -2500 a -2200, renvoie a des concepts tres anterieurs a la civilisation
celtique
de
La Tene
, a savoir une alternance de mois lunaires de vingt-neuf et trente jours repartis en deux quinzaines centrees sur les trois jours de la
nouvelle lune
et un cycle
lustral
de cinq annees
[
30
]
.
Des sa decouverte en
1897
, le calendrier de Coligny est reconstitue par
Paul Dissard
, conservateur de musee. C'est a lui que revient la premiere publication sur ce sujet :
Compte-rendu a l'
Academie des inscriptions et belles-lettres
, tome XXV (1897) et XXVI (1898).
Cette premiere publication fait connaitre le calendrier aux specialistes de la langue et de la civilisation celtiques. Plusieurs parutions suivront :
- Seymour de Ricci
,
Revue celtique
, tome XIX (1898), et tome XXI (1900).
- Emile Esperandieu
, Fac-simile du calendrier, publie dans la
Revue celtique
, tome XXI (1900).
- Nicholson,
Zeitschrift fur Celtische Philologie
, 1901.
- Joseph Loth
,
Compte-rendu a l'Academie des Inscriptions et Belles Lettres
, 1904.
- Joseph Loth,
Revue celtique
, tome XXV (1904).
L'annee 1920 voit la premiere transcription complete des inscriptions figurant sur le calendrier. C'est
Georges Dottin
qui la publie dans
La langue gauloise
(Paris, Klincksieck, 1920).
Plusieurs chercheurs vont alors tenter l'elucidation complete de ce calendrier : sur le plan de la langue, sur le plan historique, et sur le plan astronomique :
- Francoise Le Roux
,
Le calendrier gaulois de Coligny et la fete irlandaise de Samain (Samonios)
, Ogam IX (1957).
Les annees 1970 et suivantes voient une nouvelle reprise de l'approche scientifique. Il faut noter les travaux de plusieurs chercheurs :
- Paul-Marie Duval
:
Observations sur le calendrier de Coligny
, in
Hommages a Albert Grenier
, Latomus, tome LVIII (1962).
- Christian-J. Guyonvarc'h, Francoise Le Roux et Georges Pinault,
Le calendrier gaulois de Coligny
, Ogam XIII.
- Georges Pinault
, qui a travaille avec les deux precedents : P.-M. Duval et G. Pinault,
Les calendriers (Coligny, Villards d'Heria). Recueil des Inscriptions gauloises
, volume III,
CNRS
, 1988.
- Pierre-Yves Lambert
,
Un calendrier gaulois
, in
La langue gauloise
, Errance, 1997.
- Jean-Michel Le Contel et P. Verdier :
Un calendrier celtique, le calendrier gaulois de Coligny
, editions Errance, 1998.
Les travaux de ces chercheurs se recoupent malgre quelques divergences. Ces etudes de base ont recemment servi a des publications en langues etrangeres, et a des reconstitutions qui se veulent definitives :
- Hans-Rudolf Hitz :
Der gallo-lateinische Mond- und Sonnen-Kalender von Coligny
, 1991.
- Garrett S. Olmsted :
The Gaulish calendar
, 1992.
- Annemarie Bernecker :
Der galloroemische Tempelkalender von Coligny
, 1998.
- Garrett S. Olmsted :
A definitive reconstructed text of the Coligny calendar
, 2001.
- Adolfo Zavaroni :
On the structure and terminology of the Gaulish Calendar
, 2007.
Les recherches scientifiques menees sur le calendrier de Coligny ont donne prise a la recuperation de ces donnees par differentes
associations astrologiques
et
mouvements neo-druidiques
[
34
]
. Certains ont tente de mettre a jour ce calendrier, et de s'en servir pour renommer les jours et mois du
XXI
e
siecle
. Quoi qu'il en soit de cette recuperation, cela ne remet pas en cause les travaux scientifiques sur lesquels elle pretend s'appuyer.
- Presentations et etudes du calendrier
- E. Esperandieu
&
P. Dissard
,
Ain
- Calendrier de Coligny
, Saint-Maixent, 1898.
- P. Dissard
,
Additions et corrections au texte de l'inscription gauloise trouvee a
Coligny (Ain)
,
Imprimerie nationale
,
Paris
, 1898.
- G. Dottin
, pref.
F. Falc'hun
,
La
langue gauloise
: grammaire, textes et glossaire
,
C. Klincksieck
,
Paris
, 1920, reed.
Slatkine
, 1980,
(contient une transcription du calendrier de Coligny).
- P.-M. Duval
&
G. Pinault
,
Recueil des inscriptions gauloises
, III, in supplement
Gallia
n° XLV,
CNRS
,
Paris
, 1985.
- Coll.,
Les Celtes
, catalogue de l'exposition du Palazzo Grassi a
Venise
, Editions Fabbri Bompiani,
Milan
, 1991,
(
ISBN
2-23700-484-6
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Un calendrier
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