Berlin-Ouest
est la partie
ouest
de la ville
allemande
de
Berlin
ayant eu une identite propre de la creation de la
Trizone
le
jusqu’au
traite de Moscou
du
. Elle resulte donc du ralliement, en
1945
, apres la
Seconde Guerre mondiale
, des zones de Berlin controlees par les trois puissances occidentales victorieuses (les
Etats-Unis
, le
Royaume-Uni
et la
France
) face a
Berlin-Est
, sous controle
sovietique
.
Alors que Berlin-Est devient la capitale de la
Republique democratique allemande
(RDA) en 1949, Berlin-Ouest n’a jamais ete officiellement gouvernee par la
Republique federale d’Allemagne
(RFA) et est restee une
enclave
occupee par les trois puissances occidentales
mais devenant progressivement
autonome
.
La frontiere qui entoure Berlin-Ouest est physiquement materialisee par le
mur de Berlin
, du
jusqu’a sa destruction en
.
Dans la partie ouest de la ville, tout comme en
Allemagne de l'Ouest
, l'orthographe officielle est
Berlin (West)
. En RDA, en revanche, on utilise le terme ≪
Unite politique speciale
≫ (qui est la designation officielle dans les documents des Allies) ou d'≪
Unite politique independante de Berlin-Ouest
≫, tandis que ≪
Berlin, capitale de la RDA
≫, designe
Berlin-Est
. Ainsi, a l'epoque de la guerre froide, la difference de termes employes permettait de reconnaitre l'origine ou la localisation politique d'un texte.
Cette designation utilisee en RDA devait d'une part souligner une demarcation politique de Berlin-Ouest et son independance par rapport a la Republique federale d'Allemagne, et d'autre part eviter que la partie Est de la ville, designee comme ≪ capitale de la RDA ≫, ne soit percue que comme une moitie de ville. Dans sa forme courte, l'orthographe
Westberlin
est longtemps utilisee en RDA.
La
Loi fondamentale pour la Republique federale d'Allemagne de 1949
et la
Constitution de Berlin de 1950
designent d'emblee l'ensemble de Berlin
[
1
]
ou explicitement le ≪ Grand Berlin ≫ comme
Land
de la Republique federale d'Allemagne, mais cette disposition ne s'applique pas. L'
accord quadripartite sur Berlin
de 1971 stipule que les trois secteurs occidentaux ne constituent pas une ≪ partie constitutive ≫ de la Republique federale. Dans les faits, Berlin-Ouest est toutefois un Land de la Republique federale d'Allemagne de 1949 a 1990 ; du cote occidental, et en particulier du cote des Allies occidentaux et de l'Allemagne de l'Ouest, on a toujours souligne les ≪ liens de Berlin (Ouest) avec la
Confederation
≫. Par exemple, les lois et reglements de la Republique federale d'Allemagne ne s'appliquent pas directement a Berlin, mais etaient - a quelques exceptions pres, comme la loi sur le service militaire obligatoire - adoptes par acclamation par la
Chambre des deputes de Berlin
.
A l’occasion de la
conference de Yalta
, tenue du 2 au
, les
Allies de la Seconde Guerre mondiale
s’accordent pour diviser l’
Allemagne
en quatre secteurs d’occupation. L’ancienne
capitale
du
Troisieme Reich
, Berlin, est egalement concernee par ce plan de partage.
En vertu de l'application de ces accords, l'
Armee rouge
qui occupait jusqu'alors en totalite la ville, evacue donc pendant l’ete 1945 les districts ouest, ou elle avait
combattu les derniers nids de resistance nazie
au printemps.
Les Occidentaux s’y installent et chacun de ces districts ouest sont repartis sous l’autorite de l’un des Allies.
La zone sovietique compte quant a elle 1 183 000 habitants pour une population totale a Berlin de 3 214 000 habitants en
.
Cependant, l'existence d’enclaves ouest-berlinoises en secteur oriental
[
3
]
amene les Occidentaux a accepter quelques amenagements territoriaux en modifiant les limites de leurs districts, parfois au benefice des Sovietiques. Lors de la creation de la RDA, et plusieurs fois par la suite, des territoires administrativement berlinois avant-guerre sont ainsi rattaches au
Brandebourg
ou changent de secteur au sein de Berlin (comme la partie ouest de
Staaken
).
Des le mois de
mai 1945
, apres la signature de la
capitulation allemande
, les Sovietiques investissent un
premier magistrat
a leur solde en la personne d’
Arthur Werner
ainsi qu’un
gouvernement provisoire
compose d’anciens membres du
KPD
allemand qui avait auparavant ete dissous.
Les premieres
elections municipales
d’apres-guerre ont lieu le
dans les quatre secteurs d’occupation et se soldent par une nette victoire du
SPD
devant la
CDU
et le
SED
communiste. Mais une opposition politique croissante tant dans l’administration quotidienne de la ville que dans les deliberations du
conseil municipal
se developpe, allant jusqu’a des emeutes et des occupations de locaux dans les secteurs ouest, une agitation probablement alimentee par les communistes, bien que desavouee officiellement par les elus du SED.
Un nouveau scrutin municipal devait se tenir le
, mais il n’est organise que dans les secteurs ouest, les autorites sovietiques l’ayant interdit dans celui qu’elles administrent. A la suite de ces elections,
Ernst Reuter
est designe comme maire.
Cependant, avant le scrutin, les elus du SED avaient organise de leur cote des le
un ≪ conseil des representants de quartier ≫ auquel participent de pretendues delegations des usines de la zone est. Ce conseil decide de reinvestir dans ses fonctions Arthur Werner, le premier magistrat loyaliste, et nomme
Friedrich Ebert junior
(le propre fils du
defunt president de la Republique
) comme maire de l’agglomeration du Grand Berlin. Celui-ci n’est pas reconnu comme tel dans les secteurs ouest de la ville. La division politique et administrative de la ville devient donc definitive.
La municipalite de Berlin-Ouest ne tarde pas a s’installer au
Rathaus Schoneberg
, l’hotel de ville du district de
Schoneberg
en secteur americain (les locaux du
Rotes Rathaus
, l’hotel de ville central, etant occupe par la municipalite communiste).
Tres vite, l’enclavement de Berlin-Ouest permet aux Sovietiques de faire pression sur les Occidentaux pour les amener a la table des negociations afin de conserver la pretendue unite de l’Allemagne, qui selon eux etait menacee par les projets de reforme monetaire devant etre operee dans la
Trizone
.
Des le
, les premieres restrictions de circulation sont appliquees contre le personnel allie devant transiter par la zone sovietique. Desormais, les mesures iront
crescendo
.
La creation effective du
Deutsche Mark
le
incite les Sovietiques a mettre en place un
blocus
total du secteur ouest en violation des accords organisant le
trafic
et le
fret
entre Berlin-Ouest et les zones occupees de l’ouest.
En reaction, les Occidentaux organisent un
pont aerien
reliant Berlin-Ouest au reste de l’
Allemagne occidentale
, lui evitant ainsi l’asphyxie.
Face a cette determination et a l’organisation d’un contre-blocus privant notamment le secteur sovietique du charbon de la
Ruhr
, l’
URSS
finit par lever le blocus le
a minuit.
Berlin-Ouest, vitrine du monde occidental
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A la suite de cet episode, la partie ouest de la ville, ilot du ≪
Monde libre
≫ (selon la terminologie occidentale) au milieu d’un ≪ Ocean communiste ≫, sera tres vite promue comme vitrine du
systeme capitaliste
et est donc, a ce titre, massivement
subventionnee
par le gouvernement de la
RFA
naissante, aides qui couvraient plus de la moitie du budget de Berlin-Ouest.
Ainsi, les entrepreneurs recoivent des aides considerables comme la ≪ prime Zitter ≫, un pret a 6 % garantis, qui etait cense pallier le manque chronique de main-d’œuvre. Les salaries berlinois meme etaient choyes : une prime specifique (le
Berlinzuschlag
) leur etait versee, recompensant leur fidelite a la ville.
Grace a ces mesures, Berlin ne tarde pas a retrouver alors le dynamisme qu'elle avait auparavant. Meme si historiquement, l’
industrie
a toujours eu un poids important dans l’economie locale et notamment lors de la reconstruction et developpement economique de la ville ; les societes de
service
laissent aussi leurs empreintes et deviennent parmi les plus gros employeurs. Cependant, la
fonction publique
reste le premier pourvoyeur d’emploi.
Les chantiers de reconstruction donnent l’occasion a de nombreux architectes de demontrer leur talent, tel :
Le Corbusier
avec son
Unite d’habitation
qu’il fait construire en 1957 a
Charlottenburg
. Le
Kurfurstendamm
devient le nouvel epicentre de vie ouest-berlinois : le
Kaufhaus des Westens
, le plus vaste des
grands magasins
d’
Europe
, qui se trouve a proximite, rouvre des 1950.
Berlin-Ouest se dote egalement de nouveaux equipements et institutions : en 1948 est fonde l’
universite libre de Berlin
(qui deviendra bientot la rivale de l’
universite Humboldt
de Berlin-Est), ainsi que l’
universite technique de Berlin
. D’autres projets significatifs voient egalement le jour a Berlin-Ouest durant cette periode, comme la
rocade autoroutiere
, la
Deutschlandhalle
et le
Deutsche Oper Berlin
.
Cette opulence qui regne dans la zone ouest de la ville ne tarde pas a attirer un nombre croissant de citoyens de la
Republique democratique allemande
en quete de liberte, d’autant plus que cette frontiere urbaine est difficilement controlable, contrairement aux zones rurales qui sont deja tres surveillees. Ainsi entre 1949 et 1961, de 2,6 a 3,6 millions d'allemands fuirent le
regime communiste
, privant celui-ci d’une main-d’œuvre indispensable au bon fonctionnement de son economie, a tel point qu’en
1961
, la RDA est au bord de l’effondrement economique et social.
Afin d’eviter cette issue nefaste, dans la nuit du 12 au
, des equipes de macons places sous la protection et la surveillance de policiers et de soldats posent les premiers grillages et
barbeles
autour des 165
km
de
frontiere
separant Berlin-Ouest de la RDA. La construction du
Mur de Berlin
est le resultat le plus tangible et durable de la longue
crise diplomatique relative a la question allemande et au statut de Berlin
ouverte en
par l'ultimatum adresse aux Occidentaux par
Khrouchtchev
. Elle ne souleve pas de protestation vigoureuse des Occidentaux, puisqu’elle revient a maintenir de fait le
statu quo
issu de la Seconde Guerre mondiale. La seule reaction de grande fermete est celle de
Willy Brandt
,
maire
de l’epoque et futur chancelier, qui mobilise 300 000 Berlinois le
pour une manifestation devant le ≪ Rathaus Schoneberg ≫, siege du gouvernement de Berlin-Ouest, et tente d'obtenir de
Kennedy
une reaction concrete des
Etats-Unis
.
Ces installations provisoires sont bientot remplacees par un
mur
de
briques
, puis de
beton arme
, haut de 3,6 metres. Le tout equipe de plus de 300
miradors
, de
chevaux de frise
, d’alarme a detection de contact au sol et places dans un
no man's land
de 30 a 500 metres de large encercle lui aussi par un deuxieme mur d’une hauteur de 2 a 3 metres.
25 points
de passage
furent amenages a travers le Mur et representaient 60 % du total des passages entre RDA et RFA (
via
Berlin-Ouest) :
- 13 par la route (dont le fameux
Checkpoint Charlie
, qui etait reserve aux etrangers et aux diplomates ; ainsi que
Checkpoint Bravo
) ;
- 4 par voie ferree ;
- 8 par voie d’eau.
A la veille de la chute du mur en
, 1 500 soldats et
500 civils
sont affectes a sa surveillance permanente. Les conditions d’acces a Berlin-Ouest imposees par les autorites est-allemandes sont draconiennes :
- Les passages aux frontieres font l’objet de tracasseries administratives longues et fastidieuses.
- Le transit aerien au-dessus du territoire de la RDA ne peut se faire que par l’intermediaire de
couloirs aeriens
partant des aeroports de
Hambourg
,
Francfort-sur-le-Main
,
Munich
et rejoignant celui de
Tegel
, le principal aeroport berlinois.
- Il est interdit aux trains venant de l’Ouest et circulant sur trois axes predefinis de s’arreter en territoire est-allemand.
- Le transit routier se fait par trois ≪ autoroutes de transit ≫, sur lesquelles les conducteurs occidentaux ne peuvent s’arreter que sur des
aires de repos
et des stations-services qui leur sont specialement reserves. Celles-ci sont equipes de magasins d’Etat qui offrent des produits occidentaux payables en Deutsche Mark (ces endroits etaient donc theoriquement interdits aux Allemands de l’Est).
- Les rapports entre citoyens de la RDA et les voyageurs occidentaux en transit sont prohibes.
Apres avoir ete scindee en deux politiquement, administrativement, puis economiquement, la ville de Berlin est desormais separee physiquement. Nombreuses sont les familles berlinoises brisees par ce mur que l’on surnommera bientot le ≪ mur de la honte ≫ et qui restera debout pendant
28 ans
.
L’isolement physique de Berlin n’entame pas le dynamisme economique, social et culturel de ses habitants : au contraire, la partie occidentale devient plus exuberante et plus libertaire encore.
De nouvelles constructions avant-gardistes continuent a sortir de terre : la
Philharmonie de Berlin
, l’
Europa-Center
, la cite de
Gropiusstadt
.
L’
aeroport de Tegel
se dote lui aussi de structures modernes et le reseau du
metro de Berlin
connait l’une des expansions les plus importantes de son histoire.
En 1974, on renove le
stade olympique
a l’occasion de la
Coupe du monde de football
.
Cependant, ces choix de societe interpellent : durant l’annee
1968
, les etudiants de l’Universite Libre deviennent le foyer d’une revolte qui enflamme bientot toute la population ouest-berlinoise. A l’instar d’
evenements similaires en France
, les rues sont le theatre de violents affrontements entre policiers et manifestants.
Le
, l’
accord quadripartite sur Berlin
est conclu : les occidentaux garantissent l’independance de Berlin-Ouest par rapport a la RFA tandis que l’URSS promet de ne pas entraver la circulation entre ces deux territoires
[
4
]
.
Mais la crise de 1968 persiste et quelques annees plus tard, une crise du logement s’ajoute, conjuguee a une
speculation immobiliere
effrenee entrainant une multiplication des appartements inoccupes. C’est dans le district de
Kreuzberg
, foyer traditionnel de mouvements
gauchistes
, qu’est cree a la fin des
annees 1970
un ≪ mouvement de
sans-abris
≫ particulierement massif et entreprenant. Ce mouvement atteint son paroxysme en
en occupant jusqu’a
165 logements
. Presque la moitie de ces
squats
sont regularises trois ans plus tard et les autres sont evacues.
De 1982 a 1986, Berlin-Ouest (tout comme sa jumelle Berlin-Est) entreprend des travaux d’embellissement pour feter les
750 ans
de la cite. Ainsi, on fait reconstruire la
Breitscheidplatz
et on rehabilite les gares de banlieue et les stations de metro.
La situation qui etait restee figee depuis quarante ans change tres brusquement a la faveur des bouleversements politiques intervenus en RDA en
1989
. Le gouvernement communiste aux abois, fragilise par les mouvements populaires qui reclamaient plus de liberte, n’eut pas d’autre solution que de laisser ses compatriotes franchir le Mur afin de visiter la ≪ vitrine du Monde occidental ≫. La reunification de l’Allemagne et de Berlin etait en marche.
Le
une premiere breche s’ouvre, suivies de nombreuses autres dans les jours qui viennent. L’afflux des Allemands de l’Est est tel que les gardes-frontieres depasses eux aussi par les evenements finissent par ne plus rien controler.
La
porte de Brandebourg
, lieu symbolique de la division de la ville est finalement rouverte le
devant une foule enthousiaste en presence du maire de Berlin-Ouest
Walter Momper
, de son homologue de l’Est
Erhard Krack
, du chancelier federal
Helmut Kohl
et du president du conseil de la RDA
Hans Modrow
.
On demantele presque aussitot le mur de la Honte : plusieurs habitants se mettent egalement a la tache, en empoignant pioche, marteau et burin pour detacher des eclats de ciment du mur, afin d’en faire des souvenirs.
Les deux municipalites travaillent des lors en etroite collaboration, pour canaliser les efforts de citoyens enthousiasmes par une reunification imminente et les deux assemblees municipales tiennent leur premiere reunion commune au
Rotes Rathaus
(ancien hotel de ville central) le
.
Le
, Berlin retrouve son unite, le meme jour que celle de l’Allemagne tout entiere, en redevenant aussi sa
capitale
unique. La Constitution de Berlin votee pourtant par le Senat ouest-berlinois quarante ans auparavant le
et valable pour l’ensemble du Land, entre en application au moment de la reunification de la ville, pendant que sont organisees les premieres elections municipales communes.
En vertu du statut quadripartite de Berlin, Berlin-Ouest ne faisait pas partie a part entiere de la RFA. Seules des
conditions speciales
etaient reconnues par les Allies. Neanmoins, des manifestations officielles de la RFA etaient regulierement organisees a Berlin-Ouest, ce qui conduisait regulierement a des protestations de la part des Sovietiques.
Le
Bundestag
n’avait pas le droit de voter des lois s’appliquant a Berlin-Ouest. Les lois federales etaient votees par le parlement berlinois, appele ≪
Chambre des deputes
≫ (
Abgeordnetenhaus
) et non
Landtag
, et devenaient alors applicables. De plus, les deputes ouest-berlinois au Bundestag n’avaient qu’une voix consultative : ils n’etaient pas elus au
suffrage direct
par la population, mais designes indirectement par la chambre des deputes de la ville. Par opposition, les representants de Berlin a la
Bundesversammlung
(Assemblee chargee de l’election du
president federal
) avaient voix deliberatoire : les Allies n’y avaient oppose aucune objection.
Les residents de Berlin-Ouest etaient exemptes de la
conscription
. Dans certains domaines, par exemple les aeroports ouest-allemands, le maire de Berlin n’avait pas d’autorite directe sur les services de l’administration berlinoise, car ces domaines etaient au premier chef surveilles par les Allies.
Jusque dans les
annees 1980
, au sein des ouvrages juridiques et de
jurisprudence
, il fut longtemps question de savoir si Berlin-Ouest devait etre considere comme
territoire occupe et incapable de l’Etat allemand
.
Jusqu’a la fin des annees 1980, Berlin-Ouest possedait plusieurs territoires isoles au sein meme de la RDA. Ces
enclaves
furent peu a peu incorporees au territoire de Berlin-Ouest, ou cedees a la RDA (par exemple le
triangle de Lenne
dans le Centre de la ville). L’exemple le plus connu fut
Steinstucken
, qui etait la seule enclave habitee de facon permanente. Jusqu’a la construction d’une route de liaison vers Berlin-Ouest, la population y fut ravitaillee en partie par des helicopteres de l’armee americaine. Ces procedures d’echange prirent fin en
1988
, avec l’accord des deux parties sur le fait qu’il n’y avait plus de territoire a echanger.
- ↑
Gero Pfennig, Manfred J. Neumann (Hrsg.): Verfassung von Berlin. Kommentar, 3. Aufl. 2000, Art. 1, Rn 4; Art. 4, Rn 3 f.
- ↑
≪
Berlin de 1939 a 1946
≫,
Population
,
vol.
2,
n
o
2,
, pp. 354-362
(
lire en ligne
)
.
- ↑
(en)
≪
Berlin Exclaves
≫, sur
berlin.enclaves.org
(consulte le
)
.
- ↑
≪
Accord quadripartite sur Berlin
≫, sur
le site du Centre virtuel de la connaissance sur l’Europe
,
(consulte le
)
.
|
1985
-
1989
|
|
1990
-
1999
|
|
2000
-
2009
|
- Avignon
,
Bergen
,
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(2000)
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(2009)
|
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2019
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