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Bataille de Saint-Denis (1567) ? Wikipedia Aller au contenu

Bataille de Saint-Denis (1567)

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Bataille de Saint-Denis
Description de cette image, également commentée ci-après
Gravure de la Bataille de Saint-Denis (1567), Tortorel et Perrissin , 1570.
Informations generales
Date
Lieu Saint-Denis
Issue Victoire catholique
Belligerants
Catholiques Huguenots
Commandants
Anne de Montmorency
Philippe Strozzi
Louis I er de Bourbon-Conde
Gaspard II de Coligny

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Coordonnees 48° 33′ 39″ nord, 2° 12′ 41″ est

Le eut lieu la bataille de Saint-Denis entre catholiques et protestants .

Contexte [ modifier | modifier le code ]

Inquietes par l'armee espagnole envoyee depuis le Milanais vers les Pays-Bas en longeant la frontiere francaise pour reprimer la revolte des gueux , et par l’ entrevue de Bayonne , dont l’issue est restee secrete, les protestants francais tentent d’enlever le roi le 28 septembre 1567 ( surprise de Meaux ). L’operation echoue, mais les villes protestantes se soulevent a nouveau.

Les troupes de Conde et Coligny , renforcees de mercenaires allemands, campent a Saint-Denis , avec l'objectif d'affamer Paris. La basilique est alors pillee et profanee [ 1 ] , [ 2 ] .

Conde, d'Andelot et son frere l'amiral de Coligny (deux neveux maternels, comme leur frere le cardinal de Chatillon , du connetable Anne de Montmorency , chef catholique !), entament alors des pourparlers avec la Cour. Le roi Charles IX leur envoie ses herauts , et leur enjoint de se presenter sans armes, sous peine d’etre declares rebelles, suivant un ancien usage feodal. Les chefs protestants decident alors d’investir completement Paris.

Deroulement de la bataille [ modifier | modifier le code ]

Bataille de Saint-Denis.
Enluminure du manuscrit Carmen de tristibus Galliae , 1577, Bibliotheque municipale de Lyon , ms. 0156, f o  14  v o .

Assez rapidement, Paris manque de vivres. Montmorency , nomme par Catherine de Medicis a la tete de l’armee royale, fait une sortie sur la route de Saint-Denis et occupe la plaine entre Montmartre et Aubervilliers . Il partage son armee en trois batailles : le centre et la gauche etaient composes de bourgeois parisiens ≪ bien marnez et dorez comme calices ≫ et la droite de 6 000 hommes de la Garde a pied francaise du roi commandee par Philippe Strozzi et des Suisses gardant l'artillerie.

Du cote protestant, les arquebusiers ont creuse des tranchees pour s’abriter ; les cavaliers, eux, utilisent des gaules ferrees en guise de lance.

La milice parisienne est stoppee par le feu des arquebusiers puis enfoncee dans l'affrontement de cavalerie, ou le connetable de Montmorency est gravement blesse, a l'age de 74 ans , d’un coup de pistolet dans le dos. Il meurt des suites de ses blessures le 12 novembre a Paris. L'elan de l'armee royale stoppee, les calvinistes poursuivent les vaincus, mais l'aile droite de l'armee royale, restee intacte, fit un mouvement de conversion a gauche, les prit en flanc et les rejeta en desordre au-dela de Saint-Denis [ 3 ] .

Les debris des troupes protestantes se retirent alors sur Montereau , puis sont poursuivies jusqu'aux confins de la Lorraine par les Gardes francaises qui revinrent ensuite a Paris, ou elles prirent leurs quartiers, permettant a Paris de se reapprovisionner.

Suites [ modifier | modifier le code ]

Les deux armees se renforcent :

  • du cote protestant, on recoit l’aide de Frederic III , electeur palatin, qui envoie 9 500 mercenaires ; l’armee des vicomtes, rassemblee par Bruniquel , Caumont et Montclar, qui reunit les Gascons et les protestants du Rouergue, a rallie ceux du Sud-Est, et rejoint Conde sous la direction de Jacques de Crussol (soit 4 000 hommes). L’armee protestante compte environ 30 000 hommes ;
  • du cote catholique egalement, avec les renforts italiens et suisses du duc de Nevers .

Les frais eleves causes par ces deux armees provoquent leur licenciement et la conclusion de la paix de Longjumeau en mars 1568.

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]