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Aroumains

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Aroumains

Description de l'image Aromanian flag.svg.
Populations importantes par region
Drapeau de la Grèce Grece 39 855 ( 1951 ) [ 1 ]
Drapeau de l'Albanie Albanie 8 266 ( 2011 ) [ 2 ]
Drapeau de la Roumanie Roumanie environ 28 600 [ 3 ]
Drapeau de la Macédoine du Nord Macedoine du Nord 9 695 ( 2002 ) [ 4 ]
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 3 684 ( 2011 ) [ 5 ]
Drapeau de la Serbie Serbie 2 435 ( 2003 ) [ 6 ]
Population totale Environ 250 000 [ 7 ]
Autres
Regions d’origine Balkans
Langues Aroumain
Religions Orthodoxie
Ethnies liees Roumains et autres Latins
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de repartition

Les Aroumains , en aroumain Armani (ou parfois Armanii , Armanji ou Ramanii selon les graphies) sont une population romanophone des Balkans . Appeles ≪  Valaques  ≫ ( Βλ?χοι ) par les Grecs , ≪ Tchobans ≫ ( coban ) par les Albanais , ≪ Tsintsars ≫ (ou encore Tzantzar , Zinzares ) par les Serbes [ 8 ] et ≪ Machedons ≫ ou ≪ Macedo-Roumains ≫ ( Machedoni , Macedo-Romani , Macedoneni ) par les Roumains , les Aroumains sont generalement nommes ≪ Vlasi ≫, ≪ Vlahi ≫ ou ≪ Vla?i ≫ par les peuples slaves meridionaux .

Etymologies [ modifier | modifier le code ]

Livre de grammaire aroumaine (en alphabet grec)

Selon les linguistes, tels Takis Papahagi, le ≪ A ≫ initial du nom ≪  Armani  ≫ n’est pas le ≪ a ≫ privatif du grec, comme dans la boutade aroumaine ≪  comme notre nom l’indique, nous ne sommes pas des Roumains  ≫, mais une particularite phonologique de l’ aroumain (≪ a ≫ prepose au ≪ r ≫). L’ endonyme ≪ Armani ≫ vient de Romanus avec cette particularite phonologique. Les exonymes ≪ Βλ?χοι ≫, ≪ Vlasi ≫, ≪ Vlahi ≫ ou ≪ Vla?i ≫ derivent tous de Walh , mot germanique designant les non-germains. Koutso-Vlahoi est un surnom signifiant ≪ Valaques boiteux ≫ en grec, mais en fait, koutzo derive soit de kucuk (≪ petit ≫ en turc, de la ≪ Petite Valachie ≫, par opposition a la ≪ Grande Valachie ≫, la Thessalie des XII e et XIII e  siecles), soit de koc (≪ belier ≫ en turc, evoquant leurs occupations pastorales , selon Petre S. N?sturel). Zinzares derive de Tsintsari (ceux qui prononcent Tsintsi = ≪ cinq ≫, avec des ≪ ts ≫ en aroumain au lieu de ≪ ? ≫ dans les autres langues romanes orientales ). Enfin Machedoni parfois rendu par ≪ Makedons ≫ ou ≪ Macedo-Roumains ≫ est un nom roumain (adopte par certains Aroumains) rappelant l’ origine geographique d’une partie des Aroumains.

Il existe des francisations erronees de l’anglais (≪ Wallachiens ≫ de Wallachians  ; ou ≪ Vlaques ≫ de Vlachs ) ou de l’allemand (≪ Aroumounes ≫ du barbarisme germanique Aromunen ). Il existe egalement des etymologies fantaisistes, certaines anciennes :

  • Armanii relie a Arianin, designant les premiers Indo-Europeens (theorie protochroniste ) ;
  • Koutso-Vlahoi relie a leur demarche de montagnards (theorie apparentee a celle du dahu ) ;
  • Machedons ou Macedo-Roumains est relie par les protochronistes aux Macedoniens antiques , dont les Aroumains seraient les seuls descendants, latinises [ 9 ] ;
  • Vlaques relie a un general romain fictif, Blaccus ;
  • Zinzares explique comme ≪ enfants ( sin en slave) du tsar ≫ ; ce nom, semblable au roumain ?an?ari = ≪ moustiques ≫ est relie a leur prononciation, comparee au bourdonnement de ces insectes [ 10 ] .

Histoire [ modifier | modifier le code ]

Le ≪  royaume des Bulgares et des Valaques  ≫ aux XII e et XIII e  siecles.
Carte de 1886 montrant les zones ou fonctionnaient des ecoles aroumaines dans l’Empire ottoman
Steles valaques des XII e et XVI e  siecles d’Herzegovine
Parlers de l’aroumain :
  • aroumain: F ? parlers farsherot et muzaquien  ; M ? parler moscopolitain  ; B ? parlers mulovichteen et albien  ; P ? parlers metsovoniote et olympiote  ; G ? parler gramoshtene
  • megleno-roumain
Les communautes medievales aroumaines disparues d’Herzegovine et de la Zeta, auteurs probables des steles valaques .

Au IX e  siecle les Thraco-Romains , devenus minoritaires au milieu des Slaves , se sont divises en quatre groupes : les Roumains (installes dans le bassin du bas- Danube ), les Meglenites ou Moglenites (en Macedoine a l’ouest de l’Axios/ Vardar ), les Istriens en Istrie , et les Aroumains en Macedoine et dans le nord-ouest de la Grece . En general, on admet que les Aroumains sont apparus au sud du Danube  : la plupart des linguistes roumains considerent que c’est dans la region situee autour de l’Haemos (Stara Planina ou Grand Balkan actuel) au contact direct de la ligne Jire?ek , c’est-a-dire de la langue grecque [ 11 ] , alors que d’autres [ 12 ] soutiennent qu’il s’agit, du moins en partie, de Thraces d’abord hellenises dans la region du Pinde et dans le sud de l’Albanie, puis romanises. Quoi qu’il en soit, nous avons cinq certitudes :

La premiere attestation documentaire de la langue aroumaine remonte a l’an 630 : dans ses Histoires , Theophylacte Simocatta cite les mots ≪ τoρνα, τoρνα ≫ [ torna, torna ] dans le contexte d'une marche militaire byzantine contre les Avars au cours de l’annee 587, menee par le general Comentiolus, dans les monts Haemos (l'actuel Grand Balkan); deux siecles apres Theophylacte, un autre chroniqueur byzantin, Theophane le Confesseur raconte la meme histoire dans sa Chronographie (vers 810?814) citant les mots : ≪ τ?ρνα, τ?ρνα, φρ?τρε ≫ [ ≪ torna, torna fratre ≫  : ≪ retourne-toi, frere ≫] [ 14 ] . Mais, pour la plupart des linguistes, il ne s’agit pas encore d'aroumain, mais de proto-roumain . La premiere attestation documentaire d’un patronyme aroumain remonte a 1094 : selon Anne Comnene , lorsque les Coumans attaquent l’ Empire byzantin , le valaque Pudila vint a Constantinople avertir l’empereur que les barbares etaient en train de passer les monts Haemos . La deuxieme attestation documentaire de la langue, cette fois clairement aroumaine, remonte a 1156 : c’est le nom de personne Tsintsiloukis , interprete comme provenant de tsintsi louki (≪ cinq loups ≫).

En 1018, au terme d’une guerre longue et sanglante, l’ empereur grec Basile II parvient a reconquerir la peninsule des Balkans en soumettant la Bulgarie et la Serbie . Cela provoque de grands deplacements de populations, et notamment des Valaques de ces pays qui se dispersent : une partie d’entre eux migre vers la Transylvanie ou ils grossissent les rangs de ceux qui s'y trouvaient deja [ 15 ] .

Lors de la fondation du premier Empire bulgare , la plupart des Valaques, ainsi que les Slaves des Balkans orientaux et les Grecs des cotes de la Mer Noire , se retrouvent au sein de ce nouvel etat, qui adopte leur religion ( chretienne orthodoxe ) en 864. Le chroniqueur byzantin Kedrenos est le premier a employer le terme de Valaques quand il raconte l’assassinat par ceux-ci du frere du tsar bulgare Samuel, en 976. Auparavant, les Byzantins n’utilisaient pas de terme specifique pour les designer, mais les incluaient dans le terme generique de ?ωμα?οι (≪ Romains ≫) donne a tous les habitants aborigenes de l’ancienne ?ωμαν?α (l’ Empire ), y compris hellenophones ou albanophones [ 16 ] .

Avant la Roumanie moderne, la seule formation politique d’envergure montrant une participation des Valaques, est le Regnum Bulgarorum et Blachorum (≪ Royaume des Bulgares et des Valaques ≫, 1186-1280) [ 17 ] . Quoiqu'occultee par l'historiographie moderne, cette participation est meme centrale, car cet Etat medieval des Balkans est issu de plusieurs revoltes des ≪  Valaques  ≫ (comme l’on appelait alors les ancetres des Aroumains) aux XII e et XIII e  siecles, entre 1180 et 1186 [ 18 ] et les sources occidentales (chancellerie du pape Innocent III , Geoffroi de Villehardouin et Robert de Clari ) nomment ses souverains Regnum Bulgarorum et Blachorum [ 19 ] (≪ roi des Bulgares et des Valaques  ≫, Amiraria Vlaho-Varyara en aroumain ) [ 20 ] , meme si l’historiographie moderne le designe comme ≪  Second Empire bulgare  ≫ [ 21 ] .

Le Regnum Bulgarorum et Blachorum se fragmente au debut du XIV e  siecle en plusieurs etats ( tzarats de Vidin et de Tarnovo , joupanats de Macedoine , voivodat de Valachie , despotat de Dobroudja ) qui subissent a tour de role les coups de boutoir de l’ Empire ottoman . Une partie des Valaques , suivant leurs voies traditionnelles de transhumance et de commerce, quittent alors le centre des Balkans  :

Pitu Guli , heros des valaques (aroumains) et des macedoniens (m. 1903)

Contrairement a ceux de Valachie , Moldavie et Transylvanie (les Roumains ), les Valaques des Balkans n’ont plus d’histoire politique apres 1280 : ils vivront en bergers, cultivateurs et commercants au sein des etats grecs, serbes ou bulgares, puis de l’ Empire ottoman . Une minorite d’entre eux, quelques villages de Megleniotes , s’est d’ailleurs convertie a l’ islam . Presents en Macedoine , Thessalie et Epire au temps de l’ Empire ottoman , les Aroumains vecurent de pastoralisme et de commerce. Certains firent fortune dans le commerce international au XIX e  siecle et devinrent des philanthropes [ 26 ] tels Evangelos Zappas ou Georges Averoff (voir la liste de personnalites ).

Le nombre d’Aroumains vivant sous souverainete grecque a tres fortement augmente a la suite du rattachement de la Thessalie en 1881 puis de l’ Epire et de la Macedoine a la Grece en 1913. Leur specificite linguistique a ete officiellement reconnue par un des gouvernements d’ Eleftherios Venizelos dans les annees 1920. Entre les deux guerres mondiales, les Aroumains ne pouvaient etre scolarises qu’en grec (dans les ecoles publiques grecques) ou en roumain (dans le reseau d’ecoles finance par la Roumanie ). La crise de 1929 porta un coup tres dur aux reseaux de solidarite aroumains qui etaient soutenus par une emigration de travail aux Etats-Unis.

Pendant les deux guerres mondiales, Italie et Roumanie tenterent, vainement, d’instrumentaliser les Aroumains a travers le projet, qui ne se concretisa pas, d’une ≪  principaute du Pinde  ≫, qualifiee par ses adversaires de ≪ sinistre pantalonnade ≫ (cela aurait ete un Etat a cheval sur l’ Epire orientale, la Macedoine-Occidentale et quelques arrondissements voisins du nord-ouest de la Thessalie ) [ 27 ] . Alors que la Roumanie etait devenue fasciste , le reseau scolaire roumain a parfois servi a vehiculer les idees de la Garde de fer , ce qui a abouti a constituer la ≪ legion Diamandi-Matoussis   (en)  ≫, une troupe de quelques dizaines d’hommes qui sillonna les montagnes pour tenter de rallier les Aroumains a ce projet. Ceux-ci ne repondirent pas a ces avances, et nombreux furent ceux qui s’engagerent dans le mouvement de resistance EAM  ; ils ne se laisserent pas davantage seduire pendant la guerre civile grecque (1946-49) par les emissaires roumains du Kominform qui leur promettaient une region autonome sur le modele sovietique [ 26 ] . La Roumanie cessa de financer les ecoles aroumaines en 1945.

Les Aroumains au XXI e  siecle [ modifier | modifier le code ]

Aujourd’hui les Aroumains sont, majoritairement, en voie d’ integration / acculturation (selon les points de vue), non seulement en Grece, mais dans tous les pays ou ils sont presents, y compris en Roumanie [ 26 ] . La langue aroumaine, cependant, se maintient : c’est l’excedent demographique qui est absorbe par le processus d’integration. Les nombreux mariages mixtes y contribuent. Les Aroumains sont consideres en Grece comme des Grecs de langue romane [ 26 ] et en Roumanie comme des Roumains. Les deux Etats considerent que l’integration a la nation passe par l’uniformisation linguistique. Les principales specificites des Aroumains se maintiennent surtout dans le domaine musical et culinaire. Presque tous sont sedentarises et ont donc perdu leur mode de vie pastoral ou la transhumance jouait un role essentiel, mais ils entretiennent soigneusement leur memoire [ 28 ] , alors que les Etats dont ils sont les citoyens ( Roumanie , Grece , Bulgarie , Albanie ou Serbie ) ignorent ou occultent leur existence (l’heritage ≪ valaque ≫ etant considere comme ≪ minime ≫ par les historiens et les ethnographes de ces pays, souvent engages dans une reappropriation de leur passe, surtout ancien, au profit des nations actuelles). Face a cette occultation, certains Aroumains reagissent fortement : d’aucuns, comme ceux regroupes autour de l’association ≪  Bana armaneasca  ≫ [ 29 ] affirment etre les descendants directs des anciens macedoniens , arborent le Soleil de Vergina comme embleme et militent pour etre reconnus comme minorite nationale ≪ macedo-romane ≫ dans tous les pays ou ils vivent, Roumanie incluse ; d’autres, comme ceux regroupes autour de l’association ≪  Tra Armanami  ≫ [ 30 ] affirment etre des ≪ Roumains hors-frontieres ≫, se considerent comme Roumains en Roumanie et c’est en tant que Roumains qu’ils reclament d’etre reconnus dans les autres pays ou ils vivent. Ces reactions extremes ne concernent cependant qu’une minorite d’entre eux.

Selon ces nationalistes, les bergers nomades ≪  Saracatsanes  ≫, bien qu’ hellenophones et vivant jadis du vol de betail au detriment des Aroumains, seraient eux aussi des Aroumains ( sarac , en aroumain/roumain signifiant pauvre, mais cette etymologie est discutee).

≪ Capitales ≫ culturelles et drapeaux des Aroumains [ modifier | modifier le code ]

La principale ≪ capitale ≫ culturelle des Aroumains est Samarine , en Grece , dans la nome de Grevena , en Macedoine-Occidentale , ou un rassemblement international a lieu dans la semaine du 15 aout de chaque annee, comportant des colloques et symposii culturels, scientifiques ou politiques, des presentations de mets, vins, laines, tissages, danses, musiques, pieces de theatre et films, des expositions d’œuvres d’art, des forums d’affaires. Un important centre economique est Metsovo , dans la nome de Ioannina . Deux autres capitales culturelles sont les villes de Krouchevo (Crushova, en aroumain), en Macedoine du Nord , ou l’ aroumain est la seconde langue officielle de la commune, et Constan?a , en Roumanie , ou de nombreuses manifestations culturelles aroumaines ont lieu et ou fonctionnent des maisons d’edition litteraires et musicales.

Differents drapeaux sans caractere officiel ont ete arbores lors de ces manifestations, dont certains ≪ macedonisants ≫ (figurant le soleil de Vergina sur fond blanc ou rouge) ou ≪ roumanisants ≫ (integrant des elements du drapeau de la Roumanie ). Ces bannieres font l’objet d’auto-derision et de controverses parmi les Aroumains, qui rappelons-le, ne revendiquent ni autonomie territoriale, ni souverainete. Le seul drapeau, bleu et blanc, sur lequel tous s’accordent, s’inspire des bannieres traditionnelles des grandes familles aroumaines, jadis arborees lors des fetes familiales telles que les noces ou baptemes [ 31 ] .

Moscopole ou Moscopolea a ete un centre historique, culturel et commercial important.

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. According to INTEREG - quoted by Eurominority ≪  https://web.archive.org/web/20060703040707/http://www.eurominority.org/version/eng/index.asp  ≫ ( Archive.org ? Wikiwix ? Archive.is ? Google ? Que faire ? ) , : Aromanians in Greece ≪  https://web.archive.org/web/20050519194533/http://www.eurominority.org/version/eng/minority-detail.asp?id_alpha=1&id_minorites=gr-arom  ≫ ( Archive.org ? Wikiwix ? Archive.is ? Google ? Que faire ? ) ,
  2. ≪  Albanian census 2011  ≫ [PDF] (consulte le )
  3. Joshua Project, ≪  Country - Romania  ≫, Joshua Project (consulte le )
  4. ≪  Macedonia census 2002  ≫ [PDF] (consulte le )
  5. ≪  2011 Bulgaria Census  ≫, Censusresults.nsi.bg, (consulte le )
  6. К?ига 1, Становништво, национална или етничка припадност, подаци по насе?има, Републички завод за статистику, Београд, фебруар 2003, ( ISBN   86-84433-00-9 )
  7. [1] Council of Europe Parliamentary Recommendation 1333(1997)
  8. C’est sous le nom de Zinzares que les Aroumains figurent dans la Nouvelle Geographie universelle (≪ la Terre et les Hommes ≫, tome 1, Paris, 1876, p.  64, 175, 183-184) d’ Elisee Reclus .
  9. Theorie citee par Tom J. Winnifrith dans The Vlachs: history of a Balkan people , Londres : Duckworth, 1987.
  10. Francois Lenormant dans la Revue orientale et americaine , v. IX-1865, p.  243.
  11. Gustav Weigand   (de) , Ovid Densu?ianu , Sextil Pu?cariu , Constantin Alexandru Rosetti .
  12. Theodor Capidan , Takis Papahagi , et la plupart des linguistes grecs.
  13. Des toponymes comme Vlachus , Vlacho-Raphti sur l’ Alphee et Vlacho-Kerasia aux sources de l’ Eurote , se trouvent en Arcadie dans les eparchies de Gortyne et de Mantinee sur la carte [2] , a relier aux travaux sur les migrations dans les Balkans d’Asterios Koukoudis, (en) The Vlachs : Metropolis and Diaspora , ed. Zitros, Thessalonique 2003, ( ISBN   9789607760869 )  ; de Fr. Miklosich, (de) Uber die Wanderungen der Rumanen - ≪ Sur les migrations des Roumains ≫, Vienne 1879 et de Remus-Mihai Feraru, (ro) Vlahii din Peninsula Balcanic? in lumina izvoarelor literare bizantine - ≪ Les Valaques de la peninsule balkanique a la lumiere des sources litteraires byzantines ≫ dans Quaestiones Romanicae , pp. 44-56, site du Centre d’etudes daco-romanistiques ≪ Lucus ≫ de la Faculte de lettres et histoire de l’Universite de l’Ouest, Timi?oara 2013, ed. Jate Press, Szeged - Hongrie).
  14. Theophanis Chronographia, I, Anno 6079 (587), 14?19, ed. De Boor, Leipzig, 1883 ; cf. FHDR 1970, 604.
  15. Chroniques de Ioannes Skylitzes , 976, in : Petre ?. N?sturel : Etudes d'Histoire medievale , Inst. d'Histoire ≪ Nicolae Iorga ≫, vol. XVI, 1998, et T.J. Winnifruth : Badlands-Borderland, 2003, page 44, "Romanized Illyrians & Thracians, ancestors of the modern Vlachs", ( ISBN   0-7156-3201-9 ) .
  16. Cornelia Bodea, ?tefan Pascu, Liviu Constantinescu : Romania : Atlas Istorico-geografic , Academie roumaine 1996, ( ISBN   973-27-0500-0 ) , chap. II, "Reperes".
  17. (en) Jean W. Sedlar, East Central Europe in the Middle Ages, 1000?1500 [≪ L’Europe Centrale et de l’Est au Moyen Age ≫], University of Washington Press, 2011 ( ISBN   0-295-97291-2 ) , p.  404.
  18. Selon les recits d’ Anne Comnene , Nicetas Choniates et Jean Skylitzes dans (en) Averil Cameron , The Byzantines , Blackwell Publishing, , 296  p. ( ISBN   978-1-4051-9833-2 et 1405198338 , OCLC   429601392 , LCCN   2010291662 , presentation en ligne ) , p.  170 , apres avoir conquis la Bulgarie , le basileus byzantin Basile II permit a la noblesse bulgare et valaque de conserver ses privileges et a l’ archeveche d'Ohrid d’etre autocephale . Selon Anne Comnene , lorsque les Coumans attaquent l’ Empire byzantin en 1094, le valaque Pudil? vint a Constantinople avertir l’empereur que les barbares etaient en train de passer les Monts Haemus et en 1166, le basileus , Manuel Comnene recruta ces memes valaques pour arreter une invasion hongroise . Mais ulterieurement, sous le regne d’ Isaac II Ange , l’accroissement des impots, des corvees et de la conscription provoqua, selon Georges Cedrene , Anne Comnene , Nicetas Choniates et Jean Skylitzes , plusieurs revoltes des Valaques des Balkans , menees successivement par Dr?ga?, par Niculi?? Delfinul (Νικουλιτζ?? Δελφιν?? dans les sources) puis, en 1185, par trois freres valaques : Asan, Ioani?? Caloian et Petru Deleanu (Επαν?σταση του Π?τρου Δελε?νου dans les sources. C'est de ces soulevements valaques que nait le Regnum Bulgarorum et Valachorum  : voir John V.A. Fine Jr., The Late Medieval Balkans , Ann Arbor publ., 1987 et Niketas Choniates, Nicetae Choniatae Historia , Bonn, 1835 ; Petre ?. N?sturel : Etudes d'Histoire medievale , Inst. d'Histoire "Nicolae Iorga", vol. XVI, 1998, et T.J. Winnifruth : Badlands-Borderland, 2003, page 44, Romanized Illyrians & Thracians, ancestors of the modern Vlachs , ( ISBN   0-7156-3201-9 )
  19. (en) Jean W. Sedlar, East Central Europe in the Middle Ages, 1000?1500 [≪ L’Europe Centrale et de l’Est au Moyen Age ≫], University of Washington Press, 2011 ( ISBN   0-295-97291-2 ) , p.  404. Le terme de Regnum Bulgarorum et Blachorum est officiellement utilise par les papes Innocent III en 1205 et Gregoire IX en 1232 dans leur correspondance avec le roi Caloian (1197-1207) a qui etait attribue le titre rex Bulgarorum et Blachorum (≪ roi des Bulgares et des Valaques ≫) et avec Ioan Asan II (1218-1241), ainsi que dans les armoriaux de l’epoque (par exemple le Wijnbergen cite par Nicolae Serban Tanasoca, ≪  La signification historique du blason du Regnum Valachorum et Bulgarorum dans l'armoirial Wijnbergen  ≫, Annales de l'Inst. d'hist. et d'archeol. A.D. Xenopol, vol. 24, Iasi 1987. Geoffroi de Villehardouin (chapitres 78 et 79) et son contemporain Robert de Clari citent aussi ≪ Joanisse, roi de Blaquie et de Bougrie ≫, ≪ Johans rois de Blaquie ≫ (Villehardouin : ) ou encore ≪ Jehans li Blakis ≫, cites dans Historiens et Chroniqueurs du Moyen Age , Bibliotheque de la Pleiade, Gallimard, Paris 1952 : La Conquete de Constantinople , Chapitre LXXVIII.
  20. Tache Papahagi, (ro) Romanii din punct de vedere istoric, cultural ?i politic (≪ Les roumains du point de vue historique, culturel et politique ≫), Bucarest 1915.
  21. L’historiographie moderne roumaine appelle cet Etat ≪ Tsarat Valaquo-Bulgare ≫ ( ?aratul Vlaho-Bulgar 1186-1280 , par exemple dans Constantin et Dinu C. Giurescu, (ro) Istoria romanilor din cele mai vechi timpuri pan? ast?zi - ≪ Histoire des Roumains des plus anciens temps a nos jours ≫ -, Bucarest 1975) du moins jusqu’au remplacement des dynastes valaques par des bulgares (soit de Ioan Asen III par Georges I er ). Cette distinction est purement conventionnelle en l’absence de toute statistique ethnique, alors que les nations modernes n’etaient pas encore definies et que les alliances et liens de parente dans l’aristocratie bulgaro-valaque de boyards et de joupans rendent arbitraire toute attribution exclusive a l’une ou l’autre de ces origines. Mal etayee, l’historiographie roumaine n’est pas suivie dans cette voie par l’historiographie internationale. L’historiographie moderne bulgare n’est pas moins nationaliste (comme on peut le lire dans ≪  Istoriya na Balgariya  ≫, tome 3, Sofia, 1973, p.  140 a 272) : elle nomme les revoltes valaques de Cedrene, Comnene, Choniates et Skylitzes ≪ Revoltes bulgares contre l’Empire byzantin (1040-1041) ≫, occulte toute reference aux valaques et slavise a posteriori les noms des lieux, des personnages et des rois (par exemple en ≪  Ivan Assen II  ≫ pour Joanisse roy de Blaquie et de Bougrie ou Ioani?a Asenu en valaque ). Chaque ≪ camp ≫ nationaliste s’evertue a nier ou relativiser le caractere composite et multiculturel de cet etat (voir protochronisme et lire R. L. Wolff, (en) The Second Bulgarian Empire, its origin and history to 1204 Speculum 24, pp. 167-206, ed. Kroraina, Sofia 2008).
  22. Victor Spinei, The Great Migrations in the East and South East of Europe from the Ninth to the Thirteenth Century , 2003, ( ISBN   973-85894-5-2 ) , p.  52 et Jean-Pierre Arrignon , Chronique de Nestor, Naissance des mondes russes , ed. Anacharsis, 2008, ( ISBN   2-914777-19-1 )
  23. Sur le plan linguistique le parler aujourd’hui slave des Valaques de Moravie , egalement influence par les langues slovaque et tcheque , comprend un lexique latin surtout pastoral , d’origine daco-roumaine et non pas aroumaine , comme dans ba?a (roum. ?baci”: berger), brynza (roum. ?branz?”: fromage, mot passe aussi en slovaque et en tcheque), cap (roum. ??ap”: bouc), domikat (roum. ?dumicat”: produit laitier), galeta / geleta (roum. ?g?leat?” : baratte), pirt’a (roum. ?partie”, chemin de transhumance), kurnota (roum. ?cornut?”: cornue) ou murga?a / murga?a (roum. ?murga??”: brebis noire) : c’est pourquoi les specialistes tcheques supposent que ces valaques sont venus de Transylvanie du XV e au XVII e  siecle (Jan Pavelka, Ji?i Trezner (dir.): P?iroda Vala?ska , Vsetin 2001, ( ISBN   80-238-7892-1 ) ).
  24. En raison des petroglyphes des steles , Marian Wenzel pense que les necropoles medievales de Bosnie ( Romanija Planina ) et Serbie ( Stari Vlah ) sont d’origine ethniquement valaque et, pour quelques-unes, religieusement bogomile  : (en) Marian Wenzel, ≪  Bosnian and Herzegovinian Tombstones-Who Made Them and Why?  ≫, Sudost-Forschungen ,‎ , p.  102-143 et (en) Marian Wenzel, Romance and the King Tvrtko Graves, Bosnian History and Austro-Hungarian policy : some Medieval Belts, the Bogomil , Peristil,
  25. Apokaukos cite par Asterios Koukoudis, The Vlachs : Metropolis and Diaspora , ed. Zitros, Thessalonique 2003, ( ISBN   9789607760869 )  ; Theophane le Confesseur et Georges Cedrene cites par Nicolae Iorga, Teodor Capidan, Constantin Giurescu : Histoire des Roumains , ed. de l’Academie Roumaine
  26. a b c et d G. Prevelakis, Geopolitique de la Grece. , p.   38-39 .
  27. Michele Rallo: (it) I “Regni-meteora” nell’Europa Orientale durante le guerre mondiali (“Storia del Novecento”, anno V, n. 89, septembre 2008).
  28. Thede Kahl , History of the Vlachs , ed. Tritonic, Bucarest, 2006
  29. ≪  Bana armaneasca  ≫ sur
  30. ≪  Tra Armanami  ≫
  31. * Eurominority.org

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

  • Nicolas Trifon , Les Aroumains, un peuple qui s'en va , Paris : Non Lieu, 2013
  • (el) Μιχα?λ Χρυσοχ?ο? , Βλ?χοι και Κουτσ?βλαχοι : Πραγματε?α περ? τη? καταγωγ?? και τη? προελε?σεω? αυτ?ν μετ? δ?ο γεωγραφικ?ν πιν?κων, εν?? τοπογραφικο? του οροπεδ?ου Πολιτσι?? και ετ?ρου γενικο? τη? εγκαταστ?σεω? αυτ?ν αν? τα ?ρη , Athenes, Αναστατικ?? εκδ?σει?,‎ , 75  p. ( ISBN   978-960-25-8095-0 )
  • Georges Prevelakis, Geopolitique de la Grece , Complexe, Paris, 2006 ( ISBN   2804800733 )
  • Borislav Peki? ( trad.  Mireille Robin), La toison d'or : Premier registre , Marseille, Agone, ( ISBN   978-2-910846-65-7 )
  • Karl-Markus Gauss, La Nation disparue. Chez les Aroumains de Macedoine , in Voyages au bout de l'Europe , L'Esprit des peninsules, 2003 (trad. Valerie de Daran) ( ISBN   2-84636-048-0 )

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Liens externes [ modifier | modifier le code ]