Andre Schwarz-Bart
(1928-2006) est un auteur francais. Il est laureat du
prix Goncourt
1959
pour le roman
Le Dernier des Justes
.
Abraham Szwarcbart
, alias Andre Schwarz-Bart, nait a
Metz
, en Moselle, le
[
1
]
. Issu d’un milieu modeste, sa langue maternelle est le
yiddish
. Il passe douze annees de son enfance dans le quartier du
Pontiffroy
a Metz, ou l’on parle cette langue a l’epoque. La famille Schwarz-Bart vit a Metz de l'annee 1924 au mois d'
. Elle habite notamment au 23 (rue) En-Jurue, de 1926 a 1932, ou nait Andre. Celui-ci a six freres, Jacques ne le 1
er
octobre 1926 a
Metz
[
2
]
, Leon, Felix, Maurice, Armand, Bernard, ne le 14 fevrier 1942 a
Angouleme
[
2
]
. et une sœur, Marthe. Son pere, Uszer Szwarcbart, ne le 14 juin 1900
[
2
]
a
Ł?czyca
en Pologne centrale, avait commence des etudes pour etre
rabbin
, avant d'exercer le metier de marchand forain vendant des bas et des chaussettes (sur les marches de la region messine ou au porte-a-porte). Sa mere, Louise Szwarcbart (nee Lubinski) est nee le 28 fevrier 1902 a
Zurich
en
Suisse
[
2
]
.
La
Seconde Guerre mondiale
interrompt precocement les etudes du jeune Andre. Sa langue maternelle etant le yiddish, c'est dans la rue et a l'ecole communale Taison, puis a celle de la rue Chambiere, qu'il apprend le francais
[
3
]
. Sa famille quitte Metz peu avant l'
annexion de la Moselle
par l'Allemagne nazie. En 1941 la famille trouve refuge a
Oleron
puis a
Angouleme
.
Son pere, Uszer Szwarcbart (42 ans) est deporte par le convoi
n
o
8, en date du 20 juillet 1942 d'
Angers
vers
Auschwitz
. Sa mere, Louise Szwarcbart (40 ans), est deportee par le convoi
n
o
47, en date du 11 fevrier 1943 avec son fils d'un an, de
Drancy
vers
Auschwitz
. Son frere Bernard Szwarcbart (moins d'1 an) est egalement deporte par le convoi
n
o
47. Ils ne reviendront pas.
Andre Schwarz-Bart s’engage dans la
Resistance
, est arrete et torture a
Limoges
en 1944. A la fin de la guerre, sa bourse de resistant lui permet d’entreprendre des etudes a la
Sorbonne
. Il decouvre
Crime et Chatiment
de
Dostoievski
qui lui revele une interrogation majeure : celle de l’homme dechire entre la presence du mal et la recherche de
Dieu
, cle de voute philosophique du
Dernier des Justes
[
4
]
.
A l’universite, il publie ses premiers ecrits en 1953 dans la revue des etudiants juifs,
Kadimah
. Des cette epoque, il a comme projet de raconter la destruction des juifs d’Europe, evenement qui est a l’epoque decrit par beaucoup comme ≪ le massacre d’un troupeau de moutons qui se seraient laisses conduire a l’abattoir
[
5
]
≫. Il veut faire comprendre que l’heroisme des combattants du
ghetto de Varsovie
et des soldats juifs de
Palestine
n’est pas superieur a l’heroisme spirituel des generations de juifs qui avaient subi des
persecutions
.
En
, il publie dans La revue du
FSJU
, des extraits d’un futur roman nomme
La Biographie d’Ernie Levy
. Il y montre la dignite d’un peuple sans terre, qui, soumis a l’oppression et a la persecution, refuse d’adopter les armes et la violence de ses bourreaux. Soucieux de ne pas heurter le lecteur, il ecrit en guise d’avertissement : ≪ [… Je n’ai pas cherche [mon] heros parmi les revoltes du ghetto de Varsovie, ni parmi les resistants qui furent, eux aussi, la terrible exception. Je l’ai prefere desarme de cœur, se gardant naif devant le mal, et tel que furent nos lointains ascendants. Ce type de heros n’est pas spectaculaire. On le conteste volontiers aujourd’hui au nom d’une humanite plus martiale… On voudrait que mille ans d’histoire juive ne soit que la chronique derisoire des victimes et de leurs bourreaux… je desire montrer un Juif de la vieille race, desarme et sans haine, et qui pourtant soit homme, veritablement, selon une tradition aujourd’hui presque eteinte
[
6
]
. ≫. Andre Schwarz-Bart travaille encore longtemps son texte et ne l’apporte a un editeur qu’a sa cinquieme version. Il est alors publie au Seuil a l’automne 1959 sous le titre
Le Dernier des Justes
. Schwarz-Bart imagine l’histoire de la famille Levy qui a recu hereditairement l’etrange privilege de susciter a chaque generation un Juste ou
Lamed-vav
(
Lamed-waf
en yiddish)
[
7
]
. Le premier de ces
Lamed-waf
serait
Yom Tov Levy
de
York
, mort en martyr le
lors d’un massacre suscite par un eveque anglais ; le dernier,
Ernie Levy
, deporte a
Drancy
puis a
Auschwitz
, disparait dans un four crematoire apres avoir raconte des histoires consolantes aux enfants dans le wagon plombe. Chaque episode vient de l’histoire juive
[
5
]
. Pour son heros, Schwarz-Bart a ete inspire par un ami rencontre pendant la guerre et qu'il a beaucoup estime, Ernie Levy. Marque par sa personnalite, l'ecrivain a utilise son nom pour son heros (mais pas l'histoire de sa famille). Ernie, le vrai est ne en 1917 a Nordhausen en Allemagne, et en 1933 il a fui avec sa mere vers la France, ou il est reste. Il a vecu d'abord a Strasbourg, a Limoges pendant la guerre, puis en region parisienne ou il a fonde une famille.
L’ecrivain juif
Arnold Mandel
ecrit dans la revue
L’Arche
: ≪ C’est un livre marquant dans les annales de la production romanesque, et plus particulierement dans le si friable domaine de la litterature juive francaise. Schwarz-Bart ne se contente pas d’avoir du “talent”. Il a profondement le sens du tragique eternel et actuel du destin juif… [Son livre] est une chronique et un
midrash
de la geste d’Israel aux calendes de
Drancy
, et encore une
eschatologie
, une annonciation de ce qui vient de se produire, et que les gens ne comprennent pas en sorte qu’il est besoin de prophetes poetes
[
8
]
. ≫
Elie Wiesel
parle, lui, d'≪ un livre majeur ≫ pour les
generations futures
. Le roman est un succes public immense qui est recompense par le
prix Goncourt
. Il se vend a plus d’un million d’exemplaires. Le jeune auteur passe aux emissions de la television naissante:
Lectures pour tous
et
Cinq colonnes a la une
bouleversant les spectateurs par ses propos. A l’epoque, l’historien de la litterature
Pierre de Boisdeffre
annoncait : ≪ Le dernier des Justes pourrait bien etre le plus grand roman francais paru depuis
La Peste
d’
Albert Camus
[
9
]
. ≫
Le livre suscite cependant des polemiques
[
10
]
. Certains chretiens voient dans
Le Dernier des Justes
un roman christique dont le
Christ
aurait ete absent. Des sionistes et des associations d’anciens combattants critiquent le roman, parce qu'il ne comporte pas de heros resistants et combattants par suite d'un suppose parti-pris de Schwarz-Bart de valoriser la non-violence des communautes de la
diaspora
. Schwarz-Bart est profondement blesse par les proces qu’on lui fait, stupefait aussi par les attaques de critiques juifs. Il part se refugier au
Senegal
, le plus loin possible des salons litteraires
[
5
]
.
En 1961, Andre Schwarz-Bart epouse
Simone Brumant
, une etudiante guadeloupeenne de dix ans sa cadette, rencontree en 1956. Il travaille a un cycle romanesque devant couvrir sept volumes qu’il a prevu d'intituler
La Mulatresse Solitude
. En 1967, le premier tome de ce cycle sort : il s'agit du roman
Un plat de porc aux bananes vertes
? cosigne avec son epouse
Simone Schwarz-Bart
? qui ne rencontre pas un grand succes. Frederick Ivor Case, ecrivain lui-meme declare : ≪ La
Mulatresse Solitude
aurait du etre ecrit par un Antillais. ≫ Certains critiques insinuent que le roman cosigne serait l’œuvre exclusive de l’Antillaise Simone Schwarz-Bart, mais que l’≪ homme blanc ≫ se serait approprie son recit
[
11
]
. Le
, l’Etat d’Israel lui decerne le Prix de Jerusalem pour la liberte de l’Homme dans la societe. Le jury justifie ainsi son choix: ≪ Au nom de tous les hommes en proie a l’exclusion, au mepris, aux tortures du corps et de l’esprit, s’eleve la voix dure, indignee, mais aussi pleine de compassion et d’humour triste, du romancier du
Dernier des Justes
et de
La mulatresse Solitude.
≫
En 1972, il publie ? sous son seul nom ? un roman intitule
La Mulatresse Solitude
[
12
]
, comme le cycle dont il fait partie, mais qui ne rencontre aucun succes. Andre Schwarz-Bart prend alors la decision de ne plus publier et de quitter l’Europe pour s’installer en
Guadeloupe
notamment a la
Maison La Souvenance
. Pour lui, la
Shoah
et l’
esclavage
antillais sont deux tragedies qui ne s’excluent pas mutuellement. Avec d’autres auteurs noirs, Schwarz-Bart rapproche les deux tragedies et leurs memoires respectives. Mais la critique a du mal a le voir comme un ecrivain antillais et l'attaque violemment
[
13
]
.
Schwarz-Bart reste toute sa vie fidele a l’ideal
sioniste
. Il manifeste son soutien a Israel en venant partager le destin des habitants du pays durant les mois de mai et de
, puis durant la
guerre de Kippour
. Il a pourtant voulu toute sa vie rester un juif de la diaspora, un juif en exil. En
, Andre Schwarz-Bart est promu au grade d’officier dans l’
ordre des Arts et des Lettres
par le ministre de la Culture,
Renaud Donnedieu de Vabres
.
Andre Schwarz-Bart s'eteint le
, a
Pointe-a-Pitre
en
Guadeloupe
[
1
]
,
[
14
]
. A sa demande, il est incinere et ses cendres sont dispersees. Il est le pere de Bernard Schwarz-Bart et de
Jacques Schwarz-Bart
, ce dernier etant saxophoniste de jazz.
Le
memorial de Yad Vashem
a choisi, pour clore son circuit sur les camps de concentration, le
Kaddish
qui termine
Le Dernier des Justes
:
≪ Et loue.
Auschwitz
. Soit.
Majdanek
. L’Eternel.
Treblinka
. Et loue.
Buchenwald
. Soit.
Mauthausen
. L’Eternel.
Belzec
. Et loue.
Sobibor
. Soit.
Chełmno
. L’Eternel.
Ponary
. Et loue.
Theresienstadt
. Soit.
Varsovie
. L’Eternel.
Vilno
. Et loue.
Skar?yzko
. Soit.
Bergen-Belsen
. L’Eternel.
Janow
. Et loue.
Dora
. Soit.
Neuengamme
. L’Eternel. Pustkow
Pustkow
. Et loue… ≫
? Andre Schwarz-Bart,
Le Dernier des Justes
Ce
Kaddish
est aujourd’hui inscrit en lettres geantes sur un mur du nouveau memorial inaugure en 2005
[
5
]
.
Les ecoliers guadeloupeens jouent par ailleurs chaque annee une piece adaptee de
La Mulatresse Solitude
.
- Le Dernier des Justes
,
Prix Goncourt
1959, Livre de Poche, 1968.
- Un plat de porc aux bananes vertes
, avec
Simone Schwarz-Bart
, Seuil, 1967.
- La Mulatresse Solitude
, Le Seuil, 1972.
- Hommage a la femme noire
en collaboration avec
Simone Schwarz-Bart
, 6 vol., Editions Consulaires, 1989.
- L'Etoile du matin
(posthume), Le Seuil, 2009.
- L'Ancetre en Solitude
(avec
Simone Schwarz-Bart
, posthume), Seuil, 2015.
- Adieu Bogota
(avec
Simone Schwarz-Bart
, posthume), Seuil, 2017.
- ↑
a
et
b
Notice d'autorite sur
catalogue.bnf.fr
.
- ↑
a
b
c
et
d
Voir, Klarsfeld, 2012.
- ↑
Jean Daltroff, ≪ Andre Schwarz-Bart et la ville de Metz ≫,
Les Cahiers lorrains
,
n
o
1-2, 2012, p. 68-81.
- ↑
Jean-Claude Lamy,
Mort de l’ecrivain Andre Schwarz-Bart
, 15 octobre 2007.
- ↑
a
b
c
et
d
Francine Kaufmann,
Andre Schwarz-Bart, le Juif de nulle part ≫,
L’Arche
n
o
583, decembre 2006, p. 84-89, disponible sur
judaisme.sdv.fr
.
- ↑
Andre Schwarz-Bart,
Revue du FSJU
, decembre 1956, et
L’Express
, 10/12/59.
- ↑
Selon une legende rapportee dans la litterature talmudique, a chaque generation, il existe trente-six Justes qui permettent au monde de continuer.
- ↑
Arnold Mandel,
L’Arche
n
o
32-33, aout-septembre 1959.
- ↑
Bulletin bibliographique de l’Education nationale
,
n
o
33, 19 /11/59.
- ↑
Excellente analyse de ces polemiques dans : Francine Kaufmann, ≪ Les enjeux de la polemique autour du premier best-seller francais de la litterature de la Shoah ≫,
Revue d'histoire de la Shoah
n
o
176,sept.-decembre 2002, pp. 68-96
(lire en ligne)
.
- ↑
Francine Kaufmann, ≪ Hommage a Andre Schwarz-Bart ≫,
Jerusalem Post
,
n
o
817, du 21 au 27 novembre 2006, p. 16 et 17.
- ↑
Reprenant ainsi le titre qu'il avait envisage pour son grand cycle romanesque.
- ↑
≪
Andre Schwarz-Bart
≫, sur
ile en ile
(consulte le
)
.
- ↑
Le monde : Andre Schwarz-Bart, ecrivain de la Shoah, est mort
.
- Duprey, Elie : ≪ Legitimite et absurdite dans l'œuvre d'Andre Schwarz-Bart ≫,
Les Temps modernes
(n° 668, avril -
), Gallimard.
- Pierre Gamarra
: ≪ Les livres nouveaux ≫ in
Europe
, numero 519-521,1972,
p.
274?276, recension de
La Mulatresse Solitude
.
- Garcin, Jerome : ≪ Une resurrection : les Schwarz-Bart ≫,
Le Nouvel Observateur
, n° 2622,
.
- Gyssels, Kathleen :
Filles de Solitude. Essai sur l'identite antillaise dans les (auto)-biographies fictives de Simone et Andre Schwarz-Bart
, Paris, L'Harmattan, 1996.
- Gyssels, Kathleen : ≪ (Post-) modernite postcoloniale d’
Un plat de porc aux bananes vertes
d’Andre et Simone Schwarz-Bart ≫,
Le Roman francophone actuel en Algerie et aux Antilles, CRIN,
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- Gyssels, Kathleen : ≪ Writer in Between: de Joods-Antilliaanse ASB ≫, in
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, Elizabeth Leynse, Michiel Van Kempen (eds), Amsterdam, Het Spinhuis, 1998b : 255-274.
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Revision de la mauvaise mere dans
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'Ton beau capitaine
≫,
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- Gyssels, Kathleen et Cooreman Gaelle : ≪ Faux-bourg Rue de Saint-Denis : Entretien avec L.P. Dalembert≫,
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- Gyssels, Kathleen : ≪ De L’
Etoile du soir
a L’
Etoile du matin
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et l’art de la reapparition ≫,
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- Gyssels, Kathleen : ≪
The Last of the Just
and the Apprenticeship of the ‘Impossibility of Being a Jew≫,
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Special Issue,
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42.1 (Spring 2009) : 91-107.
- -Gyssels, Kathleen :
≪L’Etoile du matin :
l’art de la reapparition d’ASB ≫,
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969-970 (janvier-
) : 343-344.
- Gyssels, Kathleen : ≪ Le dernier roman schwarz-bartien ou l’art de la reapparition ≫,
Temoigner. Entre Histoire et Memoire
, 106 (janvier-
) : 209-215.
- Gyssels, Kathleen : ≪ A. and S. Schwarz-Bart’s U
n plat de porc
: Shoah and Slavery Intertwined ≫,
IEP Journal of Commonwealth Literature
, 2.2 (
) : 7-23.
- Gyssels, Kathleen : ≪ Le sec
vs
l’humide: Goncourt antipodiques (Littell
vs
Schwarz-Bart) ≫,
ERTA,
2 (2011) : 241-251.
- Gyssels, Kathleen : ≪ ‘Adieu madras, adieu foulards’: Doublures de Soi/e dans l’œuvre reversible schwarz-bartienne ≫,
NEF,
26.1 (Printemps 2011b) : 111-131.
- Gyssels, Kathleen : ≪ A Shoah Classic Resurfacing : the Strange Destiny of
The Last of the Just
≫,
Prooftext,
31.1 (Fall 2011c) : 229-262.
- Gyssels, Kathleen : Marrane et marronne : la co-ecriture reversible d'Andre et de Simone Schwarz-Bart, Amsterdam : Rodopi, 2014.
- Kaufmann, Francine : ≪ La genese du
Dernier des Justes
d'Andre Schwartz-Bart ≫.
REJ
(
Revue des Etudes juives
) CXLII (1-2), p. 233-242, Paris, 1983.
- Kaufmann, Francine : ≪ Pour relire
Le Dernier des Justes
- reflexions sur la Shoah ≫, Paris, Librairie des Meridiens-Klincksieck, 1986 (2eme edition, Paris 1987).
- Kaufmann, Francine : ≪ Les enjeux de la polemique autour du premier best-seller francais de la litterature de la Shoah -
Le Dernier des Justes
≫,
Revue d'Histoire de la Shoa
n° 176, septembre-
, p. 68-96 (n° sur ≪
La Shoah dans la litterature francaise
≫, sous la direction de Myriam Ruszniewski-Dahan et Georges Bensoussan). http://judaisme.sdv.fr/perso/schwbart/revue.pdf
- Kaufmann, Francine : ≪ Andre Schwarz-Bart, la lumiere d'une etoile morte ≫,
Les Temps Modernes
, n° 641 (novembre-
), p. 64-73.
- Kaufmann, Francine : ≪ Andre Schwarz-Bart, le Juif de nulle part ≫,
L’Arche
n° 583,
, 84-89.
- Kaufmann, Francine : ≪ Les Sagas identitaires d’Andre Schwarz-Bart: faire aimer l’etranger pour la dignite de sa difference ≫, in : NEF/
Nouvelles Etudes Francophones,
Vol 26, n° 1 (Printemps 2010), numero special sur les Schwarz-Bart, sous la direction de Kathleen Gyssels, 16-33.
- Kaufmann, Francine : ≪ Le dernier roman d’Andre Schwarz-Bart. Cinquante ans apres
Le dernier des Justes
, une
Etoile du matin
en forme de Kaddish ≫,
L’Arche
n° 618,
, 70-76. http://judaisme.sdv.fr/perso/schwbart/arche09.pdf
- Kaufmann, Francine : ≪ Le projet judeo-noir d’Andre Schwarz-Bart : saga reversible ≫, in
Presence francophone
n° 79, 2012, pp. 15-38. (N° special : ≪ Andre Schwarz-Bart et Simone Schwarz-Bart a Metz ≫; Revue internationale de langue et de litterature, Department of Modern Language, College of the Holy Cross, Massachusetts)
- Kuhn-Kennedy, Fleur : ≪ Le disciple et le faussaire. Imitation et subversion romanesque de la memoire juive ≫, Paris, editions Classiques Garnier, 2016. (Andre Schwarz-Bart est l’un des quatre ecrivains etudies).
- Levisalles, Natalie : "Quarante ans de ≪ Solitude ≫",
Liberation
, Grand angle,
, p. 28-29.