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Economie politique

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Incipit du Discours sur l'œconomie politique de Jean-Jacques Rousseau , publie en 1758.

L' economie politique peut s'entendre dans un sens general comme etant l' economie de la cite par opposition a l'economie domestique . L'expression d'≪ economie politique ≫ est creee au debut du XVII e  siecle et employee a l'origine selon Charles Gide [ 1 ] pour decrire ≪ l'etude de la production economique, l'offre et la demande de biens et services et leurs relations avec les lois et coutumes ; le gouvernement, la distribution des richesses et la richesse des nations incluant le budget ≫ . Pour Leon Walras , l'economie politique se definit comme l’expose de ce qui est, et le programme de ce qui devrait etre [ 2 ] .

Si Antoine de Montchrestien , avec son Traite de l'Œconomie Politique paru en 1615 , est traditionnellement considere comme l'un des premiers [ 3 ] , [ 4 ] a employer ce vocable dans le sens precite, Gregory King , historien de l'economie [ 5 ] , indique pour sa part que le premier a utiliser l'expression ≪ economie politique ≫ serait Louis Turquet de Mayerne en 1611 [ 6 ] dans son livre La Monarchie Aristodemocratique ; ou le gouvernement compose et mesle des trois formes de legitimes republiques .

Dans la seconde partie du XIX e  siecle , le mot ≪? economie  ≫ remplace progressivement le terme d'≪?economie politique?≫. Si William Stanley Jevons , un tenant de l'emploi de methodes mathematiques , a des 1879 plaide pour l'adoption du terme ≪ economie ≫ qu'il trouve a la fois plus bref et dont il espere la reconnaissance en tant que science (la science economique ), il intitule malgre tout encore son livre publie en 1879 The Theory of Political Economy [ 7 ] . Ce n'est qu'en 1890 que le mot d' economie s'impose avec la publication par Alfred Marshall des Principles of Economics [ 8 ] , [ 9 ] . Dans l'esprit de Marshall, le fait d'eviter l'emploi du terme ≪ politique ≫ affranchit l'economie de ses liens avec les partis politiques [ 10 ] .

Jusqu'a la crise financiere mondiale debutant en 2007 , le terme d'economie politique peut referer : a l'analyse marxiste  ; a des approches emanant de l' ecole de Chicago (economie) , ou a l' ecole de Virginie ?; ou simplement aux conseils donnes par les economistes aux gouvernements concernant les politiques economiques globales ou des sujets plus restreints [ 9 ] . Selon Alberto Alesina , ≪ ces ecoles ont etendu depuis les annees 1970 le champ de l'economie politique bien au-dela du seul domaine ou des planistes maximisent l'utilite d'une population, pour prendre en compte la facon dont les forces politiques affectent les choix des politiques economiques notamment dans la distribution des revenus et les politiques de redistribution, ainsi que sur les institutions economiques ≫ [ 11 ] . Apres la crise de 2007 , le terme d'≪?economie politique?≫ revient sur le devant de la scene, notamment en France [ 12 ] .

L'economie politique selon Antoine de Montchrestien [ modifier | modifier le code ]

Antoine de Montchrestien forge le terme d'economie politique pour ≪ renverser la these aristotelicienne de l'independance et de la superiorite de la vie proprement politique sur cette partie de la vie qui est consacree a la production et dont traite l'economique ou science de la famille ≫ [ 13 ] . Il ajoute?: ≪ On peut fort a propos maintenir contre l'opinion d'Aristote et de Xenophon, que l'on ne saurait diviser l'economie de la politique sans demembrer la partie principale du Tout, et que la science d'acquerir des biens, qu'ils nomment ainsi, est commune aux republiques aussi bien qu'aux familles ≫ [ 14 ] . De meme?: ≪ L'homme est ne pour vivre en continuel exercice et occupation ≫ [ 15 ] ?; ou encore?: ≪ Le bonheur des hommes, pour en parler a notre mode, consiste principalement en la richesse, et la richesse dans le travail ≫ [ 16 ] .

Montchrestien fait valoir :

  1. que l' enrichissement du peuple est au moins aussi efficace que de recourir a la guerre (comme le prone Machiavel ) ou de se livrer a la contemplation (comme le preconise Aristote )?;
  2. qu'il faut celebrer le travail de l' agriculture , faire l'eloge de l' industrie et de la manufacture ?;
  3. qu'il faut mettre dans la societe au-dessus de tout le role du marchand . Dans le corps social il est semblable au cerveau dans le corps de l' individu [ 17 ] . ≪ D'ou l'on peut conclure, que les marchands sont plus utiles en l'Etat, et que leur souci de profit, qui s'exerce dans le travail et l'industrie, fait et cause une bonne part du bien public. Que pour cette raison, on leur doive permettre l'amour et quete du profit, je crois que tout le monde l'accordera ≫ [ 18 ] .

Premieres evolutions du concept [ modifier | modifier le code ]

La signification du terme ≪?economie politique?≫ va fluctuer selon les periodes en fonction des situations economiques rencontrees par les societes globales . [ref. necessaire]

Selon les mercantilistes [ modifier | modifier le code ]

Les theses developpees par Antoine de Montchrestien font entendre un son nouveau et prefigurent les idees mercantilistes  : ≪ Nous ne sommes plus au temps ou l'on se nourrissait du gland tombe des chenes secoues, ou les fruits que la terre produisait et l'eau pure etaient de grandes delices… C'est pourquoi ces belles contemplations des philosophes ne sont qu'en idee, et pour une republique ou l'on aurait que faire de labourer, ni d'agir ≫ [ 19 ] .

Le mercantilisme, qui domine la pensee economique entre le XVI e  siecle et le milieu du XVIII e  siecle , modifie le sens du terme ≪ economie politique ≫ en ne s'interessant ??avec l'emergence des monarques absolus ?? d'abord qu'a la richesse du Prince, censee etre equivalente a la prosperite du royaume et de ses sujets. Les mouvements les plus avances dans cette perspective sont fournis par le colbertisme francais ou le cameralisme allemand. Adam Smith avait conscience de ce que la definition de Montchrestien comporte d'arriere-fonds mercantiliste, aussi il insiste dans la Richesse des nations sur l'aspect enquete sur la nature et la cause de la richesse des Nations [ 20 ] [pas clair] .

Selon les physiocrates [ modifier | modifier le code ]

A la suite de Pierre de Boisguilbert et Richard Cantillon , Francois Quesnay et le marquis de Mirabeau fondent l'ecole des physiocrates [ 21 ] . Ceux-ci professent que la richesse d'une nation consiste en la richesse des produits agricoles et donc des proprietaires terriens. En etudiant la formation de cette richesse, leur reponse a la question de la politique economique des Etats est en substance qu'ils ne doivent pas en avoir ou que le pouvoir d'Etat doit intervenir aussi peu que possible dans la vie economique . Les physiocrates contribuent ainsi de facon decisive a la creation de la tradition liberale qui domine la pensee economique jusqu'a la fin du XIX e  siecle ?: l'economie qu'ils appellent de leurs vœux est une economie plus ≪ entrepreneuriale et individualiste ≫ que ≪ politique ≫.

En defendant l'existence de droits naturels superieurs dans leur theorie du despotisme legal ,les physiocrates rejoignent aussi la tradition liberale de philosophie politique inauguree par John Locke et diffusee notamment par Frederic Bastiat (1801-1850).

L'ecole d'economie politique anglaise [ modifier | modifier le code ]

Presentation et membres [ modifier | modifier le code ]

En general on distingue trois generations?:

  1. La premiere, celle des fondateurs, couvre la periode de 1798 a 1830 et comprend notamment : James Mill , David Ricardo (qui ecrit en 1817 ses Principes d'economie politique ), Thomas Malthus (qui ecrit en 1798 son Essays on Population ), Robert Torrens , Thomas Tooke] [ 22 ] . A ces economistes, on peut ajouter Jean-Baptiste Say , qui est elu en 1822 membre etranger honoraire du Political Economy Club de Londres (cercle fonde en 1821 et dont furent membres l'essentiel des economistes politiques anglais de l'epoque [ 23 ] ), ainsi qu'une vulgarisatrice influente, Mrs Marcet, qui ecrit en 1817 Conversations on Political Economy [ 24 ] .
  2. La seconde generation, qui va de 1830 a 1860, regroupe des auteurs comme Richard Whately , Nassau Senior (le premier professeur d'economie politique a Oxford, en 1826), McCulloch (qui ecrit en 1847 Literature of Political Economy ), et John Stuart Mill (qui publie en 1848 ses Principles of Political Economy , un livre utilise dans le monde anglophone jusque dans les annees 1930 [ 25 ] ).
  3. La troisieme generation inclut notamment : Bagehot, Stanley Jevons , Henry Sidgwick (qui ecrit un livre intitule Political economy en 1883 et qui joue un role important dans la mutation de l'economie politique anglaise a une vision cambridgienne de l'economie [ 26 ] ), John Neville Keynes (pere de John Maynard Keynes et auteur de Scope and Method of Political economy en 1891).

Art, science et politique [ modifier | modifier le code ]

Les nuances, pour ne pas dire les differences, entre les membres de l'ecole d' economie politique anglaise sont notables. Ainsi David Ricardo ecrit a Malthus en 1820 [ 27 ]  : ≪ L'economie politique est selon vous une enquete sur la nature et les causes de la richesse. J'estime au contraire, qu'elle doit etre definie : une enquete sur la distribution… De jour en jour, je suis plus convaincu que la premiere etude est vaine et decevante et que la seconde constitue l'objet propre de la science. ≫

Mais ce qui fait la specificite de cette ecole, c'est qu'elle distingue nettement l'art de gouverner de la ≪ science de l'economie politique ≫ , dont le but pour Nassau Senior est d'etablir ≪ les principes generaux qu'il est fatal de negliger ≫ [ 22 ] . Au contraire, les economistes politiques des autres pays ne font pas cette difference a cette epoque et chez eux, l'economie politique etait a la fois un art et une science. Toutefois, si la distinction entre l'art du politique et la science de l'economie politique est forte dans cette ecole, il n'en demeure pas moins que le lien entre l'economie politique et la politique est dans les faits complexe. En effet, il y a une volonte de propager notamment par le biais du Political Economy Club les ≪?vrais?≫ principes de l'economie politique [ 23 ] . Les membres de ce club sont hautement impliques dans la vie politique anglaise puisque 52 des 151 membres de ce club elus entre 1821 et 1870 furent parlementaires. Parmi eux, certains furent des hommes politiques de premier plan tel William Ewart Gladstone , un des grands premiers ministres anglais du XIX e  siecle [ 23 ] .

Il y a entre ces membres une tres forte controverse vers 1820, entre le courant dit du ≪?radicalisme philosophique?≫ ou utilitarisme , courant laique, et ceux qui pensent qu'il faut reconcilier l'economie politique et la theologie , qui veulent monter que ≪ la nouvelle science pouvait etre cooptee comme une theodicee ?; et meme mieux etre utilisee pour demontrer le “dessein bienveillant” du createur ≫ [ 28 ] . Finalement, un accord est trouve entre les deux parties en separant l'economie politique de la theologie [ 25 ] . Mais en realite, le debat ne cesse jamais reellement car il sous-tend le probleme du laissez-faire et reparaitra tres fortement sous cette forme a la fin du XIX e et au debut du XX e  siecle.

Les principaux axes analytiques [ modifier | modifier le code ]

Les principaux axes sont :

L'economie politique allemande, dite ≪?ecole historique allemande?≫ (1848-1918) [ modifier | modifier le code ]

Presentation et membres [ modifier | modifier le code ]

L' ecole historique allemande a ete, pour Heath Pearson , ≪ l'heterodoxie la plus influente de l'economie politique du XIX e  siecle ≫ [ 32 ] . Elle compte trois generations d'economistes qui ont ete tres influents dans leur pays, en particulier dans l'instauration de lois sociales?; raison pour laquelle ils ont parfois ete appeles Kathedersozialisten (socialistes de la chaire, au sens de chaire universitaire) [ 33 ] .

La premiere generation est composee de Wilhelm Roscher (1817-1894), qui ecrit en 1843 Outline of Lectures on Political Economy according to the Historical Method , Bruno Hildebrand (1812-1878) et Karl Knies (1821-1898). La seconde generation compte notamment Gustav Schmoller (1838-1917) et Lujo Brentano . Pour la derniere generation, on peut citer Werner Sombart (1863-1941), ainsi que des auteurs souvent associes a eux : Max Weber et Adolph Wagner [ 34 ] .

D'une maniere, les membres de l'ecole d'economie politique allemande sont plus interventionnistes que les membres de l' ecole anglaise . Si Gustav Schmoller est en faveur d'une ≪ monarchie sociale ≫ , d'autres sont en faveur d'un gouvernement plus democratique, et d'autres encore ( Robert Wagner [Lequel ?] et le jeune Werner Sombart ) pour un socialisme d'Etat [ 35 ] . D'une facon generale, ils reinterpretent le cameralisme et seront les conseillers du Prince, dont ils ≪ legitimeront les reformes ≫ [ 36 ] .

La methode [ modifier | modifier le code ]

Entre eux et l'ecole anglaise, les differences culturelles et d'axes de recherche sont fortes [ 37 ] . Les Anglais sont fils des Lumieres et cosmopolites , ils veulent comprendre les ressorts de la societe commerciale, cherchant une theorie generale, et veulent defendre l'entreprise privee. Les Allemands sont plus nationalistes (ils parlent de nationalokonomie ) [ 38 ] et romantiques , ils veulent comprendre l'evolution qui a conduit a cette societe commerciale , etudiant des cas concrets, et se tournent vers l' intervention de l'Etat. Dans ces conditions, il n'est pas surprenant que l'ecole historique allemande tienne l'ecole d'economique politique anglaise pour trop deductive, et ne pense pas que les lois economiques soient aussi universelles que ce que soutiennent leurs homologues anglais [ 32 ] . Pour Pearson [ 33 ] , il y a chez les Allemands moins de constantes et plus de variables, telles que les institutions , l' environnement , l' esprit , etc. Ils ont aussi tendance a voir le developpement economique comme suivant des stades d'evolution, ce qui tend a les faire passer pour des holistes . Pour Heath Pearson , ce jugement est exagere, et Wilhelm Roscher par exemple ecrit que l'economie reste ≪ un produit naturel des facultes et conduites que font l'homme en etant homme ≫ [ 34 ] . Par ailleurs, les Allemands utilisent beaucoup les statistiques , notamment Karl Knies , Bruno Hildebrand ou Robert Wagner [Lequel ?] [ 37 ] . Alfred Marshall , dans son livre Principle of Economics , a plutot une bonne opinion d'eux [ 37 ] , contrairement a Carl Menger , fondateur de l'ecole autrichienne, qui s'opposera a eux dans ce qui est connu comme la querelle de la Methodenstreit [ 37 ] . On note enfin chez les Allemands la place du droit , particulierement celui de l' ecole historique du droit de Friedrich Carl von Savigny [ 39 ] .

Influence [ modifier | modifier le code ]

L'ecole historique allemande fonde en 1872 le Verein fur Socialpolitik (union pour la politique sociale) [ 33 ] . Sur ce modele sont creees l' American Economic Association en 1885 et The American Academy of Political and Social Science [ 35 ] . En effet, l'universite allemande est alors tres reputee et 20 des 26 premiers presidents de l' American Economic Association ont etudie en Allemagne, notamment les chefs de file de l'institutionnalisme americain. Mais ils ont ete aussi influents en Inde et au Japon , ainsi que sur de nombreux economistes comme Joseph Schumpeter , ou de grands noms de l' anthropologie economique comme Bronislaw Malinowski ou Karl Polanyi [ 37 ] . En France, ils influencent les premiers travaux d' Emile Durkheim .

L'ecole elle-meme entre en declin apres la premiere Guerre mondiale et disparait apres la seconde Guerre mondiale [ 37 ]

La relance de l'economie politique [ modifier | modifier le code ]

Ulterieurement [Quand ?] , compte tenu de l'emergence de la question sociale , la notion d'economie politique est relancee.

Relance par les penseurs allemands [ modifier | modifier le code ]

L'economiste Adolph Wagner (1835-1917) critique ainsi les doctrines des physiocrates et des liberaux :

≪ La theorie de Smith, l'individualisme et le liberalisme economique ont fait leur temps dans la science et dans la vie, en theorie et en pratique (…) Le role preponderant que l'economie politique anglaise attribue a l'individu, sa tendance a prendre l'essence de l'individu, ou si l'on veut ses instincts naturels, ses desirs, ses tendances comme le point de depart et comme le but de toute vie sociale - consequences logiques de l'individualisme- sont mines par l'idee opposee, celle de la collectivite et de ses conditions d'existence, qui ne sont autres que celles de l'individu, en tant que membre de la collectivite… C'est du point de vue social, socialiste, et non plus individualiste qu'on etudie desormais la vie economique, les problemes economiques [ 40 ] . ≫

Wagner entend promouvoir l'economie politique comme ≪ la science des phenomenes economiques consideres comme les elements du phenomene compose que constitue l'economie nationale ≫ [ 41 ] . L' economie nationale etant un tout, un systeme fonde sur la division du travail et la circulation entre les exploitations particulieres, ce tout doit etre ≪ regarde en lui-meme, a un certain degre de son evolution, et etant donne certaines hypotheses juridiques ≫ [ref. necessaire] .

De son cote, Karl Marx reclame l' interventionnisme de l'Etat dans l'economie, dans le cadre de la lutte des classes avec la socialisation des biens et des moyens de production .

Relance par les partisans d'une economie politique ≪ pure ≫ [ modifier | modifier le code ]

Dans les annees 1874-1877, Leon Walras met en avant le concept de ≪ modele central ≫ de l'economie politique pure?:

≪ L'economie politique pure est essentiellement la theorie de la determination des prix sous un regime hypothetique de libre concurrence absolue. L'ensemble de toutes les choses materielles ou immaterielles, qui sont susceptibles d'avoir un prix parce qu'elles sont rares, c'est-a-dire a la fois utiles et limitees en quantite, forme la richesse sociale. C'est pourquoi l'economie politique pure est aussi la theorie de la richesse sociale [ 42 ] . ≫

Walras veut faire de l'economie une science :

≪ Affirmer une theorie est une chose, la demontrer en est une autre. Je sais qu'en economie politique on donne et on recoit tous les jours de pretendues demonstrations qui ne sont rien d'autre que des affirmations gratuites. Mais, precisement, je pense que l'economie politique ne sera une science que le jour ou elle s'astreindra a demontrer ce qu'elle s'est a peu pres bornee jusqu'ici a affirmer gratuitement [ 43 ] . ≫

En 1878, l'enseignement de l'economie politique prend place officiellement en France dans les programmes des cours et des examens dans les facultes de droit [ 44 ] .

Relance par l'ecole Keynesienne [ modifier | modifier le code ]

Plus modere, le keynesianisme (inspire par John Maynard Keynes dans les annees 1930) pointe a certaines periodes l'insuffisance de la demande effective , et revendique un role actif de l'Etat lorsqu'il s'agit de faire face aux crises de sous-production par une politique de relance . Les resultats tres contrastes du New Deal , puis l'echec relatif des plans de relance dans les annees 1970 marquent la fin de la dominance du courant keynesien.

L'economie politique dans la culture anglo-saxonne [ modifier | modifier le code ]

L'expression ≪ economie politique ≫ revet une connotation particuliere dans la culture et la pensee economiques anglo-saxonne. Ainsi, pour les economistes de langue anglaise, l'expression a deux traductions precises et distinctes [ref. necessaire]  :

  1. Political economy , une branche de la science economique qui decrit et analyse l'activite economique par rapport aux donnees politiques, en essayant d'expliquer le fonctionnement et de trouver les lois qui regissent l'activite economique par rapport a l'action des pouvoirs publics (voir Politique economique )?;

# Public choice , une branche de la science economique qui applique a un systeme politique donne les outils de l'analyse economique afin d'expliquer le choix des politiques publiques en fonction des preferences des agents et des objectifs propres des dirigeants (voir Theorie des choix publics ). [Information douteuse]

Dans son sens d'analyse economique des politiques publiques, l'economie politique nait des Adam Smith avec son ouvrage La Richesse des Nations (1776), dans lequel il developpe implicitement le concept de biens publics, biens pour lesquels l'intervention de l'Etat s'avere necessaire. Toutefois, l'analyse economique des politiques publiques apparait veritablement dans les annees 1930, avec notamment les travaux de Paul Samuelson sur les biens collectifs et la fonction de bien-etre social. Samuelson est le premier a distinguer les biens collectifs purs des biens collectifs mixtes (dans ces derniers, l'exclusion des free-riders est aisee). Dans une perspective differente, Ronald Coase apporte une contribution majeure avec son article The Problem of Social Cost (1960) ou il emet l'idee que l'intervention de l'Etat est justifiable en cas d'existence de couts de transaction (voir Theoreme de Coase ).

Dans une perspective relevant autant de l'economie que de la philosophie politique , mention doit etre faite des travaux de John Harsanyi et de John Rawls . Le premier developpe une approche utilitariste de l'action publique. Dans la lignee de Jeremy Bentham et de Paul Samuelson , Harsanyi etablit une fonction de bien-etre social a partir de laquelle il tente de definir le critere de repartition du revenu qui serait adopte par des individus rationnels et impartiaux. A l'oppose, la demarche de Rawls est dite contractualiste et deontologique : a partir de la situation fictive du voile d'ignorance , Rawls montre quels seraient les criteres de justice adoptes par des individus rationnels.

Dans le domaine plus restreint de l'analyse du choix des agents publics et du fonctionnement des regimes democratiques, il faut noter la contribution fondamentale de l'economiste Anthony Downs avec son ouvrage An Economic Theory of Democracy (1957), puisqu'il s'agit de la premiere tentative d'application systematique de la methode d'analyse economique aux phenomenes politiques. Downs transpose a la sphere politique l'ensemble des outils d'analyse de l'economie : les hommes politiques sont consideres comme des entrepreneurs en concurrence pour satisfaire une demande provenant des electeurs, les agents etant supposes rationnels et maximisateurs et l'univers certain. Dans le meme ouvrage, Downs procedera a une analyse des strategies mises en place par les gouvernements et les partis politiques. Il montre notamment que, dans un regime democratique, le gouvernement n'est pas incite a adopter les politiques optimales pour plusieurs raisons (la configuration des preferences individuelles et l'existence d'externalite, l'incertitude pesant sur les preferences des citoyens et sur l'effet des mesures politiques, ou les strategies du gouvernement afin de maximiser le nombre de votes en sa faveur).

Downs a ainsi ouvert la voie a de tres nombreux travaux portant sur l'efficacite du systeme democratique. Dans cette optique, Kenneth Arrow demontre a travers son theoreme d'impossibilite l'incapacite d'un regime democratique a faire emerger des choix stables et coherents. Dans la meme lignee [ref. necessaire] , et en adoptant pourtant des hypotheses beaucoup moins restrictives, Amartya Sen montre l'incompatibilite, dans un regime democratique, entre l'efficacite paretienne et la liberte individuelle.

Par ailleurs, la theorie des choix publics dedie ≪ ses travaux a l’examen de l’impuissance de l’action publique. Plutot que de considerer que l’Etat devait gouverner ou corriger le marche la ou celui-ci presentait des ≪ defaillances ≫ manifestes, [elle propose], a partir d’une mise au jour des defaillances de la bureaucratie ou du systeme politique, de lui apporter un certain nombre de ≪ correctifs ≫ ? quand il ne s’agit pas de proner son ≪ desengagement ≫ d’un certain nombre de secteurs d’intervention traditionnels ≫ [ 45 ] .

Enfin, les travaux de Mancur Olson ( La Logique de l'action collective , 1971) doivent egalement etre mentionnes. Ce dernier s'interesse au role joue par les groupes d'interets dans les processus de decisions publiques.

L'economie politique aujourd'hui [ modifier | modifier le code ]

Pensee pluri-dimensionnelle [ modifier | modifier le code ]

Pour beaucoup de ses fondateurs, l'economie politique est une pensee pluri-dimensionnelle qui assume la triple dimension humaine, sociale et historique : c'est une science ≪ morale?≫ et ≪ politique?≫ car elle est a la fois ≪ pensee du marche et des processus productifs, de l'acteur individuel et de la societe, du choix rationnel et du mouvement historique ≫ , et ≪ essai de comprehension des processus observables, effort de conceptualisation et de formalisation, guide pour les decisions du prince, reflexion sur les finalites ≫ [ 46 ] .

A l'instar du sociologue Alain Caille [ 47 ] , Michel Beaud et Gilles Dostaler deplorent des 1996 [ 46 ] une demobilisation de la pensee pluridimensionnelle, favorisee par l'enorme production ecrite et cristallisee dans la specialisation et le cloisonnement des ecoles et des langues.

Neanmoins, les deux economistes notent que ≪ la discussion sur la methodologie de l'economie connait un regain avec des auteurs comme Blaug [ 48 ] , Boland [ 49 ] , Caldwell [ 50 ] , Hausman [ 51 ] , Hutchison [ 52 ] , Kolm [ 53 ] , Latouche [ 54 ] , Mayer [ 55 ] , Pheby [ 56 ] , etc. ≫ [ 46 ] .

Critiques [ modifier | modifier le code ]

Alain Caille est beaucoup plus sceptique quant au renouveau de l'economie politique. Tandis qu'il considere qu'elle ≪ se batit a partir du postulat que l'essence de cette societe civile est le besoin et que son regulateur n'est pas l'Etat mais le marche ≫ [ 57 ] , il conclut?que ≪ l'impasse de l'economie politique vient de ce qu'elle a cru pouvoir s'edifier sur l'hypothese de la separabilite du systeme economique par rapport au systeme social et sur l'oubli du fait que les grandeurs economiques ne sont jamais que des expressions duales des rapports sociaux ≫ [ 58 ] .

Un tableau de l'economie politique en 1984 [ modifier | modifier le code ]

Source?: tableau de P. Davidson dans The Crisis in Economic Theory de Daniel Bell et Irving Kristol [ 59 ] .

≪Radicaux≫ et socialistes Post-keynesiens Keynesiens Synthese neo-classiques/Keynesiens Monetaires, neo-classiques
Politique Gauche Centre Gauche Centre Centre Droit Droite
Monnaie Les forces de l'economie reelle sont predominantes. La monnaie n'est qu'un outil dans les mains des structures de pouvoir du moment Les forces de l'economie reelle sont predominantes. Quant a la monnaie, on suppose qu'elle s'adapte Les forces de l'economie monetaire et de l'economie reelle sont intimement liees La monnaie doit etre prise en compte, mais ce n'est qu'un element parmi d'autres La monnaie est de premiere importance
Taux de salaire Le taux de salaire est la base de la valeur. Le salaire nominal est le point clef du niveau des prix Le taux de salaire nominal est fondamental Le taux de salaire n'est qu'un prix parmi d'autres Le taux de salaire n'est qu'un prix parmi d'autres
Distribution du Revenu La distribution du revenu est la question economique la plus importante La distribution des revenus est tres importante Les questions de distribution des revenus sont de moindre importance La distribution des revenus est la resultante de toutes les equations de demande et d'offre dans un systeme d'equilibre general. C'est une affaire d'equite et ne peut etre l'objet d'une recherche scientifique La distribution des revenus est la resultante de toutes les equations de demande et d'offre dans un systeme d'equilibre general. C'est une affaire d'equite et ne peut etre l'objet d'une recherche scientifique.
Theorie du Capital Surplus engendre grace a l'≪ armee de reserve ≫ Surplus necessaire au-dela des salaires Theorie de la rarete (quasi-rente) Theorie de la productivite marginale : fonctions de production a facteurs substituables Theorie de la productivite marginale : fonctions de production a facteurs substituables
Theorie de l'emploi N'importe quel niveau d'emploi est possible. L'emploi augmente au cours du temps. le plein emploi est porteur de crise en economie capitaliste. La croissance est possible avec n'importe quel niveau d'emploi : cependant l'accent est mis sur la croissance de plein emploi. N'importe quel niveau d'emploi est possible ; le plein emploi est souhaitable Le plein emploi est possible. Le sous-emploi est vu comme une situation de desequilibre. Le plein emploi est postule a long terme : pas de theorie explicite de l'emploi a court terme.
Inflation Due d'abord aux variations du salaire nominal : peut etre aussi due a des variations des marges de profit. Due au salaire nominal ou aux variations des marges de profit. Due aux variations du salaire nominal, de la productivite et/ou des marges de profit A long terme un phenomene monetaire relie avant tout a l'offre de monnaie a travers les decisions des agents economiques concernant leurs actifs. A court terme relation possible avec la courbe de Phillips. Avant tout un phenomene monetaire en ce sens qu'elle est reliee a l'offre de monnaie a travers les decisions des agents concernant leurs actifs.
Representants les plus connus Galbraith , Bowles, D. Gordon, les Marxistes Mrs Robinson , Kaldor , Sraffa , Pasinetti, Eichner, Kregel, Harcourt Harrod , Shackle , Weintraub, Davidson, Minski, Wells, Vickers Solow , Samuelson , Tobin , Clower , Leijonhufvud , Hicks Friedman , Brunner, Meltzer, Parkin, Laidler

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. ( Charles Gide , Principes d’economie politique , 1931)
  2. Beraud, Alain, ≪  Walras et l’economie publique  ≫, sur repec.org , OEconomia , (consulte le ) , p.  351?392.
  3. Henri Denis, Histoire de la pensee economique, Themis 1966, p.  92 §4
  4. Histoire des pensees economiques, T1 les fondateurs, p.  16, Sirey, 1993 ( ISBN   2-247-01666-9 )
  5. Voir Defaillance_du_marcheau paragraphe 1.2 Loi de King
  6. Gregory King, ≪? The origin of the term 'political economy' ?≫, Journal of Modern History , 1948
  7. Jevons, W. Stanley. The Theory of Political Economy , 1879, 2nd ed. p. xiv.
  8. Marshall, Alfred (1890) Principles of Economics
  9. a et b Groenwegen, Peter. (1987 2008 ). Voir aussi les entrees political economy et economics , dams The New Palgrave: A Dictionary of Economics , v. 3, p.   905-06 . [ p.  904?07.]
  10. Voir Cannan p.  43
  11. Alesina, Alberto F. (2007:3) ≪ Political Economy ≫, NBER Reporter , p.   1-5 (press +). Abstract-links version.
  12. Christian Chavagneux, ≪  Le retour de l'economie politique  ≫, Alternatives Economiques ,‎ ( lire en ligne , consulte le )
  13. Henri Denis, Histoire de la pensee economique , Themis, Paris, 1966.
  14. Traite de l'economie politique, nouv edit°, Paris, 1889
  15. op cit p. 21
  16. op cit p. 99
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Annexes [ modifier | modifier le code ]

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Bibliographie [ modifier | modifier le code ]

  • Gilles Campagnolo , Critique de l'economie politique classique , Paris, Puf ,
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  • (en) Peter Groenewegend , ≪  Political Economy  ≫, The New Palgrave ,‎
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  • (en) Heath Pearson , ≪  Historical School, German  ≫, The New Palgrave ,‎
  • Gustave Bessiere , L’arithmetique a l'usage des hommes d'Etat en cinq lecons , Dunod, Paris, 1935
  • Woll Cornelia, ≪ Preface : Regard sur l’evolution de l’economie politique dans l’espace francophone ≫, in Julien Bokilo, Economie politique en science politique : penser le fait politique comme fait economique , Paris, Connaissances et Savoirs, 2021, pp. 5-6.
  • Bokilo Lossayi Julien, Economie politique en science politique : penser le fait politique comme fait economique , Paris, Connaissances et Savoirs, 2021.

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Ouvrages pour aller plus loin [ modifier | modifier le code ]

  • Frederic Bastiat , Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas , Choix de sophismes et de pamphlets economiques, ( ISBN   2-8789-4004-0 ) .
  • Chevalier John Nickolls (pseudonyme de Louis-Joseph Plumard de Dangeul ), Remarques sur les Avantages et les Desavantages de la France […] (1754).
  • Antoine-Elisee Cherbuliez , Etude sur les causes de la misere, tant morale que physique et sur les moyens d’y porter remede (1853).
  • Jacques Genereux, L'economie politique. Analyse economique des choix publics et de la vie politique , Paris, Larousse, 1996.
  • Alexis Jacquemin, Henry Tulkens et Paul Mercier, Fondements d'economie politique , 3 e  edition, Bruxelles, 2001. Accessible en ligne et telechargeable en pdf sur la page web personnelle de Henry Tulkens (via Google).
  • Robert Leroux, Lire Bastiat : Science sociale et liberalisme , Paris, Hermann, 2008.
  • Rene Maury et Jacques Guin ( 7 e edition), Economie politique : 1 re et 2 e annees , Paris, Sirey, coll.  ≪ Cours elementaire droit-economie ≫, ( 1 re   ed. 1959), xxviii-489, 23  cm ( ISBN   2-248-02216-6 et 9782248022167 , OCLC   20546580 , BNF   34757137 , SUDOC   000780618 , presentation en ligne )
  • Antoin Murphy, ≪ L.-J. Plumard de Dangeul (1722-1777), Membre de l'Academie des Sciences de Stockholm - Un precurseur de l'Economie politique ≫, in Revue Historique et Archeologique du Maine , Le Mans, 2000, 3 e  serie T. 20, tome CLI de la Collection, p.  81 - 96 (+ ill.); edition numerique, mode image et texte, in : DVD/CD-ROM, Revue hist.et archeol.du Maine 1876-2000 , par la Societe Historique et archeologique du Maine, Le Mans, 2006.
  • Rosa Luxemburg , Introduction a l'economie politique (1907-1917), Toulouse, Smolny, 2008.
  • Alain Queruel, Decouvrir l'economie politique. De Colbert a Sarkozy , Paris, Editions Praelego, 2010.
  • Alphonse Courtois, Annales de la societe d'economie politique , en plusieurs tomes, le plus souvent un tome par annee. Tome 1 : 1889. Paris, Guillaumin.

Liens externes [ modifier | modifier le code ]