Jacks :
≪ Jacks correspond vraiment a l’image que je me fais d’une heroine de comedie romantique, trop belle pour etre vraie, jolie, intelligente et bien sur, completement aveugle quant a ses propres defauts. Elle incarne le personnage-cle de la comedie romantique classique, basee sur le quiproquo. ≫
Peter :
≪ Peter, au contraire de Jacks, n’est pas un personnage typique de la comedie romantique. Cette fois, le colocataire gay n’est pas simplement le meilleur ami utilise pour le versant comique de l’histoire, il developpe sa propre intrigue dans le film. J’ai utilise Peter comme l’ancre a laquelle raccrocher l’element autocritique du film. Son histoire est moins glamour, mais elle me parait plus realiste. ≫
Paolo :
≪ J’ai fait de Paolo un Argentin pour faire avancer l’intrigue, dans le sens ou un Argentin, contrairement a un Espagnol par exemple, n’aurait pas le droit de travailler en Angleterre, ce qui me permettait d’introduire l’argument du mariage blanc. Cela contribue aussi a renforcer le quiproquo central, lie a la fois a la langue et a la culture de Paolo. Enfin, j’avais le sentiment qu’en en faisant un Argentin, je renforcais la distance du personnage avec le monde de la mode dans lequel Jacks evolue. Paolo incarne un point de vue plus naturel, plus authentique aussi, libere de toute affectation. ≫
Le monde de la
mode
:
Love (et ses petits desastres)
, situe dans le milieu de la mode, egratigne la superficialite de cet univers. Le monde de l’art contemporain se voit lui aussi traite avec une certaine ironie. ≪ J’eprouve des sentiments mitiges vis-a-vis de ces deux univers. D’un cote, la plupart de mes amis travaillent dans l’un de ces milieux, et leur œuvre est bien moins glamour que ce que la plupart des gens imaginent. D’un autre cote, et de facon plus profonde, je trouve ces deux milieux legerement ridicules. Et je crois franchement que la plupart des gens que je respecte, meme s’il travaille dans la mode ou l’art, sont conscients de l’absurdite inherente a ces univers. ≫