Cho Jung-kwon
(
ko
:
조정권
) est un
poete
coreen
ne a
Seoul
le
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1
]
et mort le
[ref. necessaire]
.
Cho Jung-kwon est diplome d'anglais de l'universite Chung-Ang. Patronne par le poete
Park Mok-wol
, il fait paraitre ses premiers poemes en
1970
dans la revue
Poetique contemporaine
(
Hyundae sihak
).
Il a publie
Sept etats d'esprit pour observer la pluie
(
Bireul baraboneun ilgopgaji maeumui hyeongtae
, 977),
Poemes
(
Sipyeon
, 1982),
Le chant du cœur ouvert
(
Heosimsong
1985),
Le drap du ciel
(
Haneul ibul
, 1987), puis
Une tombe au sommet
(
Sanjeongmyoji
, 1991), livre qui recoit un accueil enthousiaste. Il donnera ensuite
Foret sacree
(
Sinseonghan sup
, 1994). Ses chroniques sur la
peinture coreenne
parues en revue sont reprises dans un volume intitule
La touche qui atteint le ciel
(1994). En traduction francaise :
Une tombe au sommet
, traduit du coreen par Han Daekyun et Gilles Cyr, Belfort (France) Editions Circe, 2000.
Cho a recu le prix Nok-won (1985), le
Prix de l'Association des poetes coreens
(1987), le
prix Kim Soo-young
(1991), le
prix de poesie Sowol
(1991) et le
prix de litterature contemporaine (Hyundae Munhak)
(
1994
)
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1
]
.
Cho Jung-kwon a fait ses debuts litteraires en 1970 lorsque son poeme
Tableau noir
(
Heukpan
) et d'autres de ses poemes ont ete recommandes pour etre publies dans la revue litteraire
Poetique contemporaine
(
Hyeondae sihak
). Cho a fait ses debuts en tant que poete en octobre 1970, sous la recommandation de Park Mok-wol.
Les versets lyriques de Cho et ses themes sont consideres comme ≪ conflictuels ≫. Dans ses œuvres, le poete se projette dans un conflit violent avec ses sujets, en adoptant un style relativement agressif. Neanmoins, sa poesie engendre un sentiment clair et ses images sont pures et simples a comprendre. Ces emotions simples et claires forment l'essence meme de sa poesie, un art poetique qui n'a cesse d'evoluer tout au long de la carriere de l'auteur. Son parcours poetique, qui a commence avec son poeme
Force
(
Him
) jusqu'a son recueil
Une tombe au sommet
(
Sanjeongmyoji
) revele la vitalite artistique du poete et la souplesse de sa sensibilite
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2
]
.
Les poemes de son recueil
Une tombe au sommet
(
Sanjeongmyoji
) evoquent les images de la nature, notamment les montages prises dans le froid de l'hiver. Les montagnes sont ici vues sur le plan metaphorique : il est possible d'atteindre leur sommet grace a la perseverance, perseverance qui est une valeur pronee par le poete. Cette montee a travers les montagnes est egalement destinee a pointer du doigt le monde corrompu, notamment a travers l'effort pour atteindre un monde transcendantal superieur
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2
]
.
Cho Juong-kweon gravit seul la montagne en hiver pour atteindre, au sommet, une tombe a partir de laquelle il pourra connaitre un monde nouveau, calme et sacre. La poesie y renaitra non plus dans une parole simplement ecrite, mais, apres celle que le blizzard a detruite, dans une parole vecue par une ame purifiee.
C'est aussi un poete passionne d'art, en particulier de musique. Sa predilection va vers la musique religieuse du Moyen Age, Mozart, Wagner et Mahler. Il voit dans la musique de ces deux derniers compositeurs, avec lesquels il se reconnait une parente spirituelle, l'une des inspirations de
Une tombe au sommet
.
≪ Il n’y a pas de parfums dans les orchidees cultivees par des femmes douces
pas de dignite dans les bambous cultives par des hommes courageux
pas meme de froid qui perce les os
dans les mondes ≫
?
Une tombe au sommet
, traduit du coreen par Han Daekyun et Gilles Cyr, Belfort (France), Editions Circe, 2000
- 비를 바라보는 일곱가지 마음의 形態
Sept etats d'esprit pour observer la pluie
(1977)
- 詩篇
Poemes
(1982)
- 虛心송
Chanson pour un esprit ouvert
(1985)
- 하늘 이불
La couette du ciel
(1987)
- 算定墓地
Une tombe au sommet
(1991)
- ↑
a
et
b
≪
CHO Jung-kwon
≫, sur
Keul Madang
(consulte le
)
.
- ↑
a
et
b
≪ Cho Jeonggwon ≫ LTI Korea Datasheet available at LTI Korea Library ou en ligne :
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