한국   대만   중국   일본 
Forces nationales de liberation ? Wikipedia Aller au contenu

Forces nationales de liberation

Un article de Wikipedia, l'encyclopedie libre.
Forces nationales de liberation
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Autres informations
Ideologie
Site web
Marque ou logotype

Les Forces nationales de liberation (FNL) sont un groupe arme hutu actif pendant la guerre civile burundaise (1993-2005). A l'issue de la guerre civile, le FNL se transforme en parti politique , le Conseil national pour la liberte . Il est dirige par Agathon Rwasa .

Pendant la guerre civile [ modifier | modifier le code ]

Le , les Forces nationales de liberation (FNL) lancent une attaque sur Bujumbura . Les combats avec les forces gouvernementales, qui durent une semaine, sont extremement violents, faisant plus de 200 morts, et marquent une escalade du conflit arme au Burundi.

Le , a Dar es Salaam ( Tanzanie ), des dirigeants africains de la region donnent trois mois aux Forces nationales de liberation pour entamer des discussions de paix avec les autorites du Burundi. Les rebelles avaient rejete l'ultimatum, et multiplie les attaques contre plusieurs quartiers de Bujumbura .

Le , les rebelles burundais des Forces nationales de liberation (FNL), dernier mouvement en guerre contre le gouvernement de transition, acceptent de negocier avec le president burundais Domitien Ndayizeye et annoncent, dans le meme temps, la levee de l'ultimatum qu'ils avaient lance le 31 decembre contre le president de la conference episcopale du Burundi, M gr Simon Ntamwana , a qui ils avaient donne 30 jours pour quitter le pays, apres que celui-ci les avait accuses d'avoir ≪ execute ≫ le 29 decembre le nonce apostolique au Burundi, M gr Michael Courtney .

Le , le gouvernement burundais appelle a la tenue d’un sommet regional apres l’expiration, le meme jour, de l’ultimatum de trois mois lance par des chefs d’Etat africains aux Forces nationales de liberation (FNL) pour s’asseoir a la table des negociations.

Le , un groupe de rebelles burundais des Forces nationales de liberation (FNL), armes de machettes et d'armes automatiques, massacrent dans le camp de refugies de Gatumba , protege par les Nations unies , pres de la frontiere avec la Republique democratique du Congo (RDC), 160 refugies tutsis Banyamulenge (Congolais d'ascendance rwandaise). Le porte-parole des rebelles hutus burundais, Pasteur Habimana , a justifie l'attaque par la presence dans le camp de soldats de l'armee burundaise et de miliciens congolais Banyamulenge. Le president congolais Joseph Kabila condamne ≪energiquement cet acte ignoble ≫ et demande une enquete internationale.

Le , le procureur general de la Republique du Burundi, Gerard Ngendabanka lance des mandats d'arrets internationaux contre les deux dirigeants des Forces nationales de liberation (FNL), Agathon Rwasa , le chef du mouvement, et Pasteur Habimana , son porte-parole, qui ont revendique le massacre de Gatumba .

En 2005 , plusieurs rencontres entre les rebelles et le precedent gouvernement burundais, organisees sous l'egide de la Tanzanie , dont la plus importante en mai a Dar es Salaam , avaient abouti a un accord de cessez-le-feu jamais respecte.

Les FNL refusent de reconnaitre le nouveau pouvoir politique issu d’une serie d’elections organisees en 2005 et domine par la majorite hutue .

Debut novembre 2005 , le president Pierre Nkurunziza avait promis de ≪ resoudre la question ≫ des FNL dans les deux mois. Depuis, les actes de violences se sont multiplies dans l’ouest du Burundi, principale zone d’activite de la rebellion.

Le 18 avril 2009, Agathon Rwasa a toutefois rendu sa mitraillette a l'occasion d'une ceremonie visant a marquer le but de la demobilisation de milliers de combattants et la fin de la guerre civile. Le 21 avril, la faction rebelle devenait officiellement un parti politique. 3 500 rebelles ont ete integres dans l'armee et la police, 5 000 devront suivre en mai. 10 000 autres, simples miliciens, rentreront directement chez-eux.

Transformation en parti politique [ modifier | modifier le code ]

En avril 2009, les FNL se transforment en parti politique. Mais rapidement le CNDD-FDD , lui aussi ancien groupe arme et maintenant au pouvoir, soutient la creation de petits partis crees par les dissidents des FNL. En aout 2009, Pasteur Habimana , ancien bras droit d'Agathon Rwasa, est exclu du FNL (avec d'autres cadres). En octobre 2009, Habimana et d'autres exclus revendiquent etre le FNL legitime, organisent un congres extraordinaire du parti avec l'appui du gouvernement et destituent Rwasa [ 1 ] , [ 2 ] . Ce renversement n'est toutefois pas reconnu et Rwasa reste le chef du FNL.

Le parti prend le nom de Conseil national pour la liberte [ 3 ] ou Congres national pour la liberte .

Rwasa est candidat a l' election presidentielle du . Il arrive en seconde position et obtient 24,2 % des voix, loin derriere le candidat du CNDD-FDD, Evariste Ndayishimiye , qui obtient 68,7 % des voix [ 4 ] . Le meme jour se deroulent les elections legislatives ou le CNL obtient 22,4 % des voix et 32 sieges sur les 121 que compte l' Assemblee nationale [ 5 ] , [ 6 ] .

Rwasa et le CNL denoncent des fraudes, des violences et des arrestations de ses militants lors de la campagne et des elections. Le scrutin se tient sans observateurs internationaux, ni liste electorale publiee et Rwasa parle d'une ≪ mascarade electorale ≫ [ 3 ] . Des plaintes concernant des fraudes et irregularites commises lors de ces elections sont deposees par Rwasa et le CNL devant la Cour constitutionnelle. Elles sont rejetees par la Cour [ 5 ] .

Notes et references [ modifier | modifier le code ]

  1. ≪  Rififi chez les FNL  ≫, Jeune Afrique ,‎ ( lire en ligne )
  2. ≪  Burundi: dissensions au sein de l’ex-rebellion des FLN  ≫, Jeune Afrique ,‎ ( lire en ligne )
  3. a et b Jean-Philippe Remy, ≪  Au Burundi, Pierre Nkurunziza n’est plus president mais ≪ guide supreme du patriotisme ≫  ≫, Le Monde ,‎ ( lire en ligne )
  4. ≪  Evariste Ndayishimiye elu president du Burundi (officiel)  ≫, RFI,
  5. a et b ≪  Burundi : Evariste Ndayishimiye proclame president par la Cour constitutionnelle  ≫, Jeune Afrique ,‎ ( lire en ligne )
  6. (en) Diane Uwimana, ≪  Constitutional Court declares Evariste Ndayishimiye as President-elect  ≫, Iwacu,