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Joachim Murat - Base de donnees des deputes francais depuis 1789 - Assemblee nationale

Joachim Murat

1767 - 1815

Informations generales
  • Ne le 20 mars 1767 a La Bastide-Fortuniere ( - Generalite de Montauban France)
  • Decede le 13 octobre 1815 a Pizzo (Royaume de Naples - Italie)

Mandats a l'Assemblee nationale ou a la Chambre des deputes

Regime politique
Consulat et Premier Empire
Legislature
Corps legislatif
Mandat
Du 20 aout 1804 au 4 fevrier 1805
Departement
Lot
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires francais de 1789 a 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Depute au Corps-legislatif en l'an XII et roi de Naples, ne a La Bastide-Fortuniere (Generalite de Montauban) le 25 mars 1767, fusille a Pizzo (Royaume de Naples, Italie) le 13 octobre 1815, ≪ fils du sieur Pierre Murat, negociant (aubergiste), et de demoiselle Jeanne Loubieres ≫, il fit ses etudes au college de Cahors ou la protection d'une famille noble l'avait fait entrer comme boursier.

Destine par ses parents a l'etat ecclesiastique, il se rendit a Toulouse pour etudier la theologie, et il parvint au sous-diaconat ; mais une incartade de jeunesse le fit renvoyer du seminaire, et, fort mal recu par sa famille, il s'engagea brusquement au 12e chasseurs, qui passait en ce moment a Toulouse. Au bout de deux ans, il etait marechal des logis ; envoye pour une mutinerie, il resta quelque temps dans l'auberge paternelle, tout en conservant le gout le plus vif pour la vie militaire.

La protection de J.-B. Cavaignac, depute du Lot, le fit entrer dans la garde constitutionnelle de Louis XVI. Avant le licenciement du corps, il passa, le 30 mai 1791, avec le grade de sous-lieutenant, au 21e chasseurs a cheval, qui fit la campagne de Champagne, puis fut envoye a l'armee des Pyrenees occidentales. Il y prit part a plusieurs affaires, notamment a celle de Hastou, et devint officier d'ordonnance du general d'Hure et chef d'escadron

Enthousiaste de la Revolution, il ecrivit d'Abbeville ou il etait en garnison, aux Jacobins de Paris, lors de l'assassinat de Marat, qu'il voulait changer son nom en celui de Marat : denonce pour ce fait, apres le 9 thermidor, il reclama une nouvelle intervention de J.-B. Cavaignac, conventionnel du Lot, qui fit rayer la denonciation sur les registres du comite de salut public. Mais il perdit son grade, resta quelque temps sans emploi, et ne fut reintegre que par Bonaparte (13 vendemiaire an IV) qui, lors de l'insurrection des sections contre la Convention, lui confia la. mission de ramener des Sablons, a la pointe du jour, 40 pieces de canon qui furent installees aux Tuileries. La rapide execution de cette mission lui valut le grade de chef de brigade, en frimaire an IV : en germinal suivant, Bonaparte, devenu general en chef de l'armee d'Italie, le choisit pour aide-de-camp. Murat se distingua a Ceva, a Mondovi, a Cherasco, ou il prepara avec Salicetti l'armistice du 15 mai 1796 ; puis il fut charge avec Junot de porter au Directoire les drapeaux pris a l'ennemi. Revenu de Paris, et peu apres general de brigade (14 pluviose an V), il prit part aux operations devant Mantoue, poursuivit, apres la bataille de Rivoli, Alvinzi sur Trente, forca, le 16 mars 1796, le passage du Tagliamento a la tete de quelques escadrons de cavalerie, et contribua, le 19, au succes de Gradisca. Apres la signature des preliminaires de Leoben, il fut quelque temps employe dans la Republique cispadane.

Le 19 mai 1798, il s'embarqua pour l'Egypte avec Bonaparte, assista a la prise d'Alexandrie et a la bataille des Pyramides, commanda la cavalerie lors de l'expedition de Syrie, obtint de monter en tete des colonnes d'assaut a Saint-Jean-d'Acre, fut legerement contusionne au con, et battit (avril 1799) le fils du pacha de Damas qui venait au secours des assieges. A Aboukir, en combat singulier, il fit rendre son cimeterre a Mustapha-pacha. Ce fait d'armes est represente en bas-relief sur l'Arc-de-Triomphe. En recompense, Bonaparte demanda pour lui le grade de general de division, qui lui fut confere en octobre 1799.

Rentre en France avec Bonaparte, Murat accompagna ce general au Conseil des Cinq-Cents, le 18 brumaire. Quelques jours apres, le 20 janvier 1800, il epousait Caroline-Annonciade Bonaparte, la plus jeune sœur du premier Consul.

Commandant de la garde consulaire, Murat prit part a la campagne de Marengo. Il s'empara de Verceil le 27 mai, occupa Plaisance le 7 juin, rejoignit Lannes a Stradella, soutint a Montebello les efforts de Ott, et, le jour de Marengo, chargea a plusieurs reprises les Autrichiens pour arreter leur marche en ayant. Apres la victoire, il recut de Bonaparte un sabre d'honneur.

En janvier 1801, il eut le commandement de l'armee qui chassa les Napolitains des Etats pontificaux, conclut a Foligno, le 6 fevrier, un armistice qui fut suivi du traite de Florence, et fut charge de prendre possession de l'ile d'Elbe, ou il commenca le siege de Porto-Ferrajo, qu'interrompit le traite d'Amiens. Nomme, a son retour, president du college electoral du Lot, puis gouverneur militaire de Paris, il eut en cette qualite a constituer la commission qui jugea le duc d'Enghien ; il ne put obtenir de Bonaparte la grace de Georges Cadoudal.

Marechal de l'empire le 30 floreal an XII, prince, grand amiral (12 pluviose an XIII), grand-aigle de la Legion d'honneur le lendemain, et chef de la 12e cohorte, il avait ete elu, le 2 fructidor an XII, par le Senat conservateur, depute du Lot au Corps legislatif. Il n'eut pas le loisir d'y sieger longtemps. Des cotes de la Manche, la grande armee marchait precipitamment vers le Danube, et il y commandait la reserve de cavalerie. Avec Ney et Lannes, il culbuta la division Kienmayer a Donanwerth le 6 octobre 1805, puis remonta la rive droite du Danube jusqu'a Ulin, battit avec les dragons d'Exelmans et les grenadiers d'Oudinot, 12 000 Autrichiens a Westingen (8 octobre), et, apres l'affaire d'Elchingen, fit prisonnier a Nordlingen (18 octobre) presque tout le corps de Werneck. Le 13 novembre, il entrait a Vienne sans combat. Trois jours plus tard, lance a la poursuite de Kutusow, il se laissa abuser par le prince Bagration qui lui fit croire a l'existence d'un armistice, et qui se laissa cerner a Ollabrunn pour proteger la retraite de Kutusow.

A Austerlitz, il appuya la deroute des troupes russes.

Cree grand-duc de Berg et de Cleves le 15 mars 1806, il se concilia les sympathies de ses administres, n'augmenta pas les impots, repoussa l'introduction de l'enregistrement, le monopole du sel et du tabac, et institua un droit peu eleve et uniforme sur les marchandises qui entraient dans le pays.

En octobre 1806, lors de la rupture avec la Prusse, il prit de nouveau le commandement de la cavalerie independante et fut charge du service d'exploration. Six jours avant Lena, le 8, il ecrivait, de son quartier general de Cronach, au general Milhaud, de marcher en ayant avec circonspection et ajoutait : ≪ Vous ferez observer a vos troupes la plus severe discipline ; vous ferez respecter les personnes et les proprietes ; vous direz aux autorites que nous ne venons point pour faire la guerre aux Saxons, mais pour les delivrer de la presence des soldats d'une puissance qui, la premiere, a viole leur territoire. ≫

Apres Iena, il poursuivit avec ses cavaliers les ennemis en fuite sur Weimar, ne cessa de harceler les troupes prussiennes, et, precedant le gros de l'armee, battit Hohenlohe a Zedhenick le 16 octobre, et le forca de mettre bas les armes a Prenzlow, le 28 juillet ; puis il se rejeta alors sur Blucher, qu'il atteignit sur les frontieres du Danemark. Durant la campagne de Pologne, en 1807, il fut charge avec Lannes et Davout de couvrir Varsovie, battit Burhowden a Golguim, et, a Eylau, avec 80 escadrons, sabra l'infanterie russe et degagea l'empereur et le corps d'Augereau. Le 19 juin, apres Friedland, il occupa Tilsitt, et ce fut a lui que Bennigsen vaincu s'adressa pour obtenir un armistice. Murat assista a l'entrevue des deux empereurs. Apres la paix, et pendant que Junot envahissait le Portugal, Murat, a la tete de 80 000 soldats francais, entra en Espagne (novembre 1807). Arrive a Madrid, il reva pour lui-meme le trone d'Espagne. Mais un mois plus tard, le 2 mai, Madrid se souleva ; Murat fit sabrer le peuple en revolte par les mameluks, les lanciers et les chasseurs a cheval de la garde imperiale, recut alors du roi le titre de lieutenant-general du royaume, et, apres une explication assez vive avec son beau-frere Napoleon, obtint, le 15 juillet, la couronne de Naples, devenue vacante par le depart de Joseph.

Proclame roi le 1er aout sous le nom de Joachim-Napoleon, il s'empara de ile de Capri et forca Hudson Lowe, le futur geolier de Sainte-Helene, a capituler. Il se fit bien venir de la population par de sages mesures, interdit toute arrestation arbitraire, affermit les institutions francaises, et porta son armee a 60 000 hommes instruits et disciplines. Il s'occupa aussi de la marine et fit construire 2 vaisseaux et plusieurs fregates dans les chantiers de Cellamare.

Mais des difficultes ne tarderent pas a surgir entre l'empereur et le nouveau roi de Naples. Au mois de juin 1809, une flotte anglo-sicilienne avait tente de soulever la Napolitaine. Murat, pour se venger, fit preparer une expedition contre la Sicile, et parvint a reunir sous le feu des Anglais une flotte suffisante au transport de ses troupes. Mais une seule division, celle du general Cavaignac, put debarquer, et Murat attribua l'insucces de cette operation au mauvais vouloir des Francais. Il demanda l'eloignement des troupes francaises et rendit un decret par lequel tous les etrangers de son royaume devaient se faire naturaliser Napolitains ou renoncer a leurs fonctions. Napoleon y repondit par un autre decret : ≪ Considerant que le royaume de Naples fait partie du grand Empire, que le prince qui regne dans ce pays est sorti des rangs de l'armee francaise, qu'il a ete eleve sur le trone par les efforts et le sang des Francais, Napoleon declare que les citoyens francais sont de droit citoyens du royaume des Deux-Siciles. ≫ L'orgueil de Murat fut froisse des termes du decret ; il affecta de ne plus porter le grand cordon de la Legion d'honneur et de differer les fetes a l'occasion de la naissance du roi de Rome.

Mais la guerre de Russie mit un terme a ces difficultes. Le roi de Naples accepta de l'empereur le commandement de la cavalerie de la grande armee. Il se distingua a Ostrowo le 16 juillet, et en avant de Smolensk, et fut vainqueur de la division Newervskoi qui opposa cependant une resistance opiniatre a nos cavaliers. A la Moskowa, le 7 septembre, il ne montra pas moins d'heroique bravoure ; il lanca les cuirassiers de Caulaincourt sur la grande redoute, qu'il emporta, apres un furieux combat. Pendant la retraite, il commanda ≪ l'escadron sacre ≫ qui constituait la garde de l'empereur, et, quand celui-ci quitta l'annee, il recut le commandement en chef (5 decembre 1812) qu'il remit, le 8 janvier 1813, au prince Eugene, pour retourner precipitamment a Naples. De mysterieuses negociations eurent lieu alors, dit-on, entre le gouvernement napolitain, l'Autriche et l'Angleterre.

Quoi qu'il en soit, Murat rejoignit la grande armee a l'ouverture de la campagne de Saxe, et prit une part glorieuse a la victoire de Dresde. Il quitta de nouveau l'empereur sous pretexte d'aller lever de nouvelles troupes en Italie, puis, cedant aux conseils de Fouche et aux instances de la reine Caroline, sa femme, il signa avec l'Autriche et l'Angleterre, les 6 et 11 janvier 1814, deux traites par lesquels il s'engageait a mettre 30 000 Napolitains au service des puissances alliees, qui lui garantissaient en echange la possession de ses Etats. Alors il se mit en marche, publia a Bologne, le 14 janvier, une proclamation ou il disait : ≪ ... L'empereur ne veut que la guerre. Je trahirais les interets de mon ancienne patrie, ceux de mes etats et les votres, si je ne separais pas sur-le-champ mes armees des siennes pour les joindre a celles des puissances alliees, dont les intentions magnanimes sont de retablir la dignite des trones et l'independance des nations. ≫ Il s'empara de Reggio et de Plaisance et forca le prince Eugene a se retirer avec son armee derriere l'Adige. Napoleon ecrivit a sa sœur, la reine Caroline : ≪ Votre mari est tres brave sur le champ de bataille ; mais il est plus faible qu'une femme ou qu'un moine quand il ne voit pas l'ennemi. Il n a aucun courage moral... Il a eu peur et il n'a pas hesite a perdre en un instant ce qu'il ne peut tenir que par moi et avec moi... ≫ L'abdication de l'empereur mit en effet le roi de Naples dans une situation difficile. Les princes de la maison de Bourbon s'opposerent a sa reconnaissance, et Talleyrand, ambassadeur de Louis XVIII a Vienne, demanda, dit-on, a l'Autriche, le passage d'une armee pour aller combattre l'usurpateur de Naples. Aussi a la nouvelle du retour de ile d'Elbe, Murat s'empressa-t-il d'envoyer a Napoleon son aide-de-camp, le comte de Bauffremont, pour l'assurer de son devouement et de sa fidelite. Apres avoir ordonne l'organisation de la garde nationale et confie la regence a la reine Caroline, il porta son armee a Ancone. A ce moment le cabinet autrichien lui donna avis des bonnes dispositions de l'Angleterre a son egard et de l'ordre qu'avaient recu les plenipotentiaires britanniques a Vienne de conclure avec lui un traite definitif. Mais Murat ne s'arretait plus; de son quartier general de Rimini, le 30 mars 1815, il appelait les Italiens a la guerre de l'independance et s'emparait de Modene et de Florence ; a Parme, il repoussa de nouvelles avances de l'Autriche, mais, a Bologne il se rendit aux representations du commissaire anglais, William Bentinck, qui lui demanda de respecter le territoire du roi de Sardaigne, allie de la Grande-Bretagne. Le detour qu'il dut faire pour passer le Po, le fit battre a Tolentino, le 2 mai, apres avoir detendu, pendant trois jours, avec les debris de son armee, le passage du Ronce. Le 18, il rentra a Naples presque seul et fit afficher dans la ville un projet de Constitution ; mais une vive effervescence regnait dans cette capitale, et, le 19, Murat se retira a Gaete.

Pendant que Ferdinand IV reprenait possession du royaume de Naples, il s'embarqua, le 21, avec sa famille, a bord d'un navire francais qui le deposa a Cannes. La, il se mit a la disposition de l'empereur, qui ne lui repondit pas, et lui fit interdire par Fouche l'acces de Paris.

Il se rendait a Lyon quand il apprit le desastre de Waterloo. Il retourna alors a Toulon, d'ou il ecrivit a Wellington, le 15 juillet : ≪ Mylord, un prince malheureux, un capitaine qui n'est pas sans quelque ressource, s'adresse avec confiance a un capitaine aussi genereux qu'illustre pour obtenir un asile en Angleterre. Ne dedaignez pas mon hommage, Mylord, c'est celui d'un militaire d'honneur qui, tout en vous admirant et sans etre jaloux de votre gloire, desira longtemps de vous combattre, dans l'espoir d'enrichir son experience de vos talents militaires. ≫

Cette supplique ne recut pas de reponse, et c'est alors que des conseillers aventureux le lancerent a tenter la folle entreprise qui devait lui couter la vie. Il decida donc de s'embarquer et soudoya le capitaine d'un navire marchand qui allait partir pour le Havre. Mais il fut trahi par son domestique ; la barque qui le portait ne put rejoindre le navire par suite de la violence de la mer. Le lendemain, il apprit par son neveu, le colonel Bonafous, que sa tete etait mise a prix. Apres huit jours passes dans la cabane d'une vieille femme, il s'embarqua sur un mauvais bateau, et fut recu a bord de la Balancelle qui se rendait a Bastia. En Corse, il fut en butte aux sollicitations d'intrigants, soudoyes par la cour de Naples, qui lui assuraient qu'il n'avait qu'a paraitre pour que la Napolitaine saluat son autorite. Malgre les pressants avis du comte Marcirone, son aide-de-camp, qui lui apportait des passeports pour se rendre en Autriche ou on lui garantissait la vie sauve en echange d'une abdication pure et simple, il reunit toutes ses ressources, et partit, le 28 septembre, avec 6 barques et 250 hommes, conduit par un nomme Barbara, qui s'etait engage a livrer Murat a la cour de Naples. Les vents disperserent la petite flottille. En vue des cotes de Calabre, Murat fit jeter a la mer les proclamations qu'il apportait de Corse et ordonna a Barbara de mettre le cap sur Trieste. Mais celui-ci, pretextant de fortes avaries, voulut entrer dans le port du Pizzo. Murat eut l'imprudence d'y consentir, tout en prescrivant a Barbara de ne pas s'eloigner pour le cas ou il serait force de se rembarquer. Trente hommes environ l'accompagnerent sur la plage ; mais, sur la route de Montelleone, un capitaine de gendarmerie, entoure de paysans armes, commanda le feu sur l'escorte. Quand Murat revint au rivage, Barbara avait pris le large a la premiere fusillade.

Fait prisonnier, Murat fut conduit au fort du Pizzo. Traduit devant une commission militaire, presidee par l'adjudant general Joseph Fassule, et dont tous les membres lui devaient leur grade, il fut condamne a mort le 13 octobre ; l'arret portait : ≪ Il ne sera accorde au condamne qu'une demi-heure pour recevoir les secours de la religion. ≫ On refusa de lui laisser voir les generaux Franchescette et Natale et son valet de chambre, Armand. Il ecrivit une touchante lettre d'adieux a la reine et a ses enfants, et chargea le lieutenant Frajo, rapporteur du conseil de guerre, de la leur faire parvenir; mais ni cette lettre ni aucun objet ayant appartenu au roi ne fut remis a sa famille. Amene devant le peloton d'execution, Murat refusa le bandeau et la chaise qu'on lui offrit : ≪ J'ai trop souvent brave la mort pour la craindre, ≫ dit-il, et il ajouta en s'adressant aux gendarmes : ≪ Sauvez la tete, visez au cœur. ≫

Ses restes reposent, sans signe distinctif, dans le cimetiere du Pizzo.

≪ Murat appartient ayant tout, a dit Lamartine, au monde de l'imagination et de la poesie ; homme de la fable par ses aventures, homme de la chevalerie par son caractere, homme de l'histoire par son epoque. L'histoire qui aura de l'enthousiasme et des reproches, aura surtout des larmes pour lui. ≫