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L'ecole nomade au Hoggar : une drole d'histoire

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Fait partie d'un numero thematique : Touaregs, exil et resistance
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Marceau G AST

L'ECOLE NOMADE AU HOGGAR UNE DROLE D'HISTOIRE

Ce texte n'est pas une histoire des ecoles nomades au Hoggar. Un ouvrage entier pourrait etre ecrit sur le sujet. C'est un temoignage partiel et tout a fait personnel sur ce que j'ai vecu et eprouve a l'occasion de cette experience sociale, professionnelle intense, mais aussi spirituelle, metaphysique.

Les annees 1950-1953 representaient une charniere entre la periode coloniale saharienne, encore empreinte d'epopee et d'heroisme, aussi bien pour les Francais que pour les autochtones, et l'epoque qui allait suivre avec la decouverte et l'exploitation des produits miniers et petroliers. Entre ces souvenirs qui n'en finissaient pas de peser sur les realites, avec des archaismes que certains auraient voulu maintenir a tout prix, et l'ebranlement qui commencait a secouer les societes locales et les rapports politiques dans le monde entier (eveil des nationalismes, guerres d'independance et creation de nouveaux Etats), le statisme de la vie quotidienne dans ces tribus moribondes etait quelque chose de surrealiste, hors du temps, une espece d'≪ arret sur l'image≫.

Il etait une fois un instituteur saharien qui s'ennuyait dans le ≪bled≫ et revait d'une situation plus prestigieuse et plus agreable. Il avait entendu parler d'ecoles nomades chez les Touaregs de l'Air, au Niger et se promettait de tenter une experience semblable au Hoggar ou il n'existait pas encore d'ecole de l'Academie1. En 1946, la Societe Algerienne des Transports Tropicaux (S.A.T.T.) dirigee par un homme dynamique venait d'acheter deux petits avions Lockeed-Hudson puis des Junkers (allemands) et commencait a etablir des liaisons aeriennes entre Alger, Ghar- daia, El Golea, In Salah, Tamanrasset, Djanet et Ouargla. L'epopee des voyages de la S.A.T.T., longs, fatigants et aventureux, entre Alger-Fort-Lamy par Tamanrasset et Djanet avec de petits autocars (dont il subsiste encore des carcasses a Tamanrasset et Djanet), se terminait pour laisser place aux premiers courriers aeriens. Les pilotes de guerre demobilises, ne demandaient pas mieux que de realiser des

RE.M.M.M. 57, 1990/3

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