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Georges Eekhoud - LAROUSSE

Georges Eekhoud

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Ecrivain belge de langue francaise (Anvers 1854 ? Bruxelles 1927).

D'abord journaliste et poete, il decouvre l'œuvre de H. Conscience et opte pour le roman et le conte regionaliste?; Kees Doorik (1883) est teinte de naturalisme. Peu a peu, il se constitue un style personnel et prefere la recherche de l'intensite, l'image et la couleur verbale a l'harmonie de la phrase?: celle-ci est souvent surchargee de neologismes et de mots rares. Cofondateur de la Jeune Belgique, Eekhoud prend ses distances envers les theories de l'≪?art pour l'art?≫ et cree en 1895 avec Emile Verhaeren la revue le Coq rouge. Il adhere au parti ouvrier belge et s'occupe, avec E. Reclus, E. Janson et E. Vandervelde, de l'Universite nouvelle de Bruxelles. Apres la Premiere Guerre mondiale, il est au comite directeur de la revue de Barbusse, Clarte. L'evolution de son œuvre ( Kermesses, 1885?; les Milices de Saint-Francois, 1886?; la Nouvelle Carthage, 1888, puissante fresque haute en couleur consacree a Anvers, et dont la version sera remaniee par deux fois?; les Fusilles de Malines, 1891?; le Cycle Patibulaire, 1892) revele deux themes majeurs?: la preoccupation sociale et la hantise de l'homosexualite, culminant dans Escal-Vigor (1899). Des lors, il menera de pair celebration des refractaires sociaux et glorification de la sexualite ( les Libertins d'Anvers, 1912?; le Terroir incarne, 1922). Eekhoud fut aussi un remarquable traducteur du theatre elisabethain (Webster, Marlowe, Ford).