Critique Abonnes Marion Cousin et Kaumwald, romances noires au soleil Par Matthieu Conquet — 9 juin 2020 a 17:06 Accompagnee du duo electronique francais, la?chanteuse continue d’explorer les chants traditionnels espagnols avec une selection d’histoires d’amour issues de l’Estremadure. Marion Cousin, Ernest Bergez et Clement Vercelletto, du duo Kaumwald. Photo Eloise Decazes ≪Tu rabo par’abanico≫ (ta queue pour eventail) : ce vers, tire d’une romance d’Estremadure, dit bien la singularite magique de ces chansons etranges contenues dans un disque illustre d’un lezard immense. Apres avoir visite les chants de travail des Baleares ( Jo estava que m’abrasava, en?2016 avec le violoncelliste Gaspar Claus), la chanteuse Marion Cousin poursuit son exploration du repertoire traditionnel de la peninsule Iberique, et s’attache ici a celui de l’Estremadure. De cette region reculee d’Espagne, dans le sud-ouest du pays, a la frontiere du Portugal, Luis Bunuel avait donne en?1932 l’image d’une terre de misere, aussi aride que violente. Des les premieres images de Terre sans pain (Las Hurdes, tierra sin pan), l’on y arrache la tete d’un poulet vivant dans un rituel a cheval. La voix off et la Symphonie n°4 de Brahms voulus par le realisateur ajoutaient au pathetique du sujet mais ne laissaient rien entendre des voix ni des paysages filmes. Le panorama sonore du duo electro Liberation reserve cet article a ses abonnes Pour poursuivre votre lecture, abonnez-vous 1€ le 1er mois sans engagement Offre 100% numerique Je m'abonne Vous avez deja un compte abonne? Je me connecte Tous nos articles en illimite Le journal en version numerique le jour de sa parution Nos newsletters exclusives RaJeux, notre appli de jeux Matthieu Conquet Marion Cousin et Kaumwald Tu rabo par’abanico : romances de Extremadura (Les Disques du Festival Permanent /Le Saule).