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Normand L’Amour, une vocation tardive
The Wayback Machine - https://web.archive.org/web/20151106223552/http://www.les2riveslavoix.ca:80/culture/2015/11/5/normand-l_amour--une-vocation-tardive.html

Normand L’Amour, une vocation tardive

Louise Gregoire-Racicot louise.gregoire-racicot@tc.tc Publie le 5 novembre 2015

Son premier CD vendu chez Archambault, en 1998.

©Photo TC MEDIA - Gracieusete

Debut des annees 80. Normand L’Amour, portant sa legendaire casquette blanche, frappait aux portes de Sorel-Tracy, une boite de carton remplie de cassettes dans les mains. Ses chansons, disait-il.

- Decouvrez son parcours atypique

- Une vague d'amour deferle sur la province

- Normand L'Amour s'eteint a l'age de 85 ans

Comme les auditeurs ne les connaissaient pas vraiment, il promenait sa main au-dessus de la boite et la laissait s’arreter au-dessus d’une cassette ? la ou il sentait ce qu’il nommait une vibration premonitoire. ≪ Ces chansons vous feront du bien ≫, promettait-il. Il les vendait 3$ chacune.

L’amour dont il voulait temoigner, il n’en parlait pas vraiment alors, se contentant de l’afficher dans le patronyme qu’il s’etait donne ? L’Amour ? referant, on le sait aujourd’hui, au Dieu Amour dont il disait qu’il n’etait que le chantre, le transmetteur de message. Ainsi avait-il relegue au second plan son nom de famille, Cournoyer, qu’il portait depuis deja 60 ans.

Mais ce n’est qu’une dizaine d’annees plus tard, quand Serge Peloquin a pris en main son destin musical, que Normand L’Amour, originaire de Saint-Joseph-de-Sorel, a emerge de la region.

On voyait en lui d’abord un amuseur public, puis un personnage incongru anime d’une douce folie. On ne savait pas le classifier: humoriste ou chanteur-compositeur? Il chantait d’une voix chevrotante qui n’avait pas de precedent dans la chanson quebecoise. Ses mots etaient ceux de tous les jours. Le quotidien, son sujet de predilection. Ses textes etaient repetitifs, sans air, difficiles a interpreter, souvent psalmodies, mais presque zen a la longue. Il les enregistrait lui-meme, a l’aide d’un clavier, micro et magnetocassette, les moyens du bord, dans son petit appartement ou il invitait jeunes et moins jeunes a venir les decouvrir.

Ainsi celui qui avait vendu son depanneur a la suite d’un vol a main armee dont il avait ete victime, est devenu la coqueluche de plusieurs: les medias nationaux se sont empares de lui qui savait faire rire mais aussi medusait. Mais pour ceux qui le connaissaient, Normand L’Amour n’etait pas un personnage invente mais touchant, toujours fidele a lui-meme.

Il avait des fans de tous les ages. Certains en riaient, d’autres le respectaient voyant en lui un ≪ punk ≫ d’une autre epoque, un electron libre. Un homme hors-norme dans un monde ou souvent l’image fait foi de tout. Une musique presque spontanee fort loin des chansons lechees auxquelles le public etait habitue.

 

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Traverse: un service minimal en negociation

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Normand L’Amour, une vocation tardive

Louise Gregoire-Racicot louise.gregoire-racicot@tc.tc Publie le 5 novembre 2015

Son premier CD vendu chez Archambault, en 1998.

©Photo TC MEDIA - Gracieusete


Debut des annees 80. Normand L’Amour, portant sa legendaire casquette blanche, frappait aux portes de Sorel-Tracy, une boite de carton remplie de cassettes dans les mains. Ses chansons, disait-il.

- Decouvrez son parcours atypique

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Comme les auditeurs ne les connaissaient pas vraiment, il promenait sa main au-dessus de la boite et la laissait s’arreter au-dessus d’une cassette ? la ou il sentait ce qu’il nommait une vibration premonitoire. ≪ Ces chansons vous feront du bien ≫, promettait-il. Il les vendait 3$ chacune.

L’amour dont il voulait temoigner, il n’en parlait pas vraiment alors, se contentant de l’afficher dans le patronyme qu’il s’etait donne ? L’Amour ? referant, on le sait aujourd’hui, au Dieu Amour dont il disait qu’il n’etait que le chantre, le transmetteur de message. Ainsi avait-il relegue au second plan son nom de famille, Cournoyer, qu’il portait depuis deja 60 ans.

Mais ce n’est qu’une dizaine d’annees plus tard, quand Serge Peloquin a pris en main son destin musical, que Normand L’Amour, originaire de Saint-Joseph-de-Sorel, a emerge de la region.

On voyait en lui d’abord un amuseur public, puis un personnage incongru anime d’une douce folie. On ne savait pas le classifier: humoriste ou chanteur-compositeur? Il chantait d’une voix chevrotante qui n’avait pas de precedent dans la chanson quebecoise. Ses mots etaient ceux de tous les jours. Le quotidien, son sujet de predilection. Ses textes etaient repetitifs, sans air, difficiles a interpreter, souvent psalmodies, mais presque zen a la longue. Il les enregistrait lui-meme, a l’aide d’un clavier, micro et magnetocassette, les moyens du bord, dans son petit appartement ou il invitait jeunes et moins jeunes a venir les decouvrir.

Ainsi celui qui avait vendu son depanneur a la suite d’un vol a main armee dont il avait ete victime, est devenu la coqueluche de plusieurs: les medias nationaux se sont empares de lui qui savait faire rire mais aussi medusait. Mais pour ceux qui le connaissaient, Normand L’Amour n’etait pas un personnage invente mais touchant, toujours fidele a lui-meme.

Il avait des fans de tous les ages. Certains en riaient, d’autres le respectaient voyant en lui un ≪ punk ≫ d’une autre epoque, un electron libre. Un homme hors-norme dans un monde ou souvent l’image fait foi de tout. Une musique presque spontanee fort loin des chansons lechees auxquelles le public etait habitue.

 

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