한국   대만   중국   일본 
Enseignement : les universites marocaines en proie a une crise budgetaire – Telquel.ma

Enseignement : les universites marocaines en proie a une crise budgetaire

Alors que l’annee academique touche a sa fin et que les examens approchent, la gestion budgetaire des universites interroge. Selon Hespress, les universites marocaines traversent actuellement une periode de lethargie en raison de l’absence de budget de fonctionnement pour l’annee?2024.

Par

Abdellatif Miraoui. Credit: Rachid Tniouni / TelQuel

C ette situation, causee par le retard de versement des fonds necessaires par le ministere de l’Enseignement superieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, affecte gravement le fonctionnement des institutions academiques.

Seules trois universites ont recu leurs budgets de fonctionnement pour l’annee?2024, laissant les autres sans financement ”, ont explique a Hespress des sources proches du dossier, precisant que ce retard “ suscite des interrogations, d’autant plus que les universites approchent de la fin de l’annee universitaire ”.

a lire aussi

Parmi les dirigeants universitaires et les enseignants interroges par le meme media, les avis divergent sur la gravite de la situation. Un president d’universite a ainsi estime que “ ce retard n’affectait pas significativement le fonctionnement normal de l’universite et de ses institutions affiliees ”, ajoutant que “ toutes les universites disposent de reserves financieres pour gerer leurs affaires ”. Toutefois, d’autres presidents et professeurs universitaires ont deplore le fait que “ leurs institutions n’aient pas encore recu les budgets de fonctionnement et d’investissement ”.

Le manque de fonds alloues a l’investissement empeche non seulement l’expansion des institutions d’etudes superieures marocaines, mais aussi l’amelioration des infrastructures universitaires.

Pour rappel, les budgets universitaires sont normalement approuves en debut d’annee scolaire. Toutefois, des retards significatifs ont marque les deux dernieres annees, suscitant ainsi de vives critiques sur la gestion des fonds publics dedies a l’enseignement.